Théodore Bossoney a évolué au sein de ZeroWaste Switzerland (ZWS) pendant 6 mois, à l’occasion d’un stage. Il nous raconte son parcours, ce qui l’a amené à rejoindre ZWS, ce qu’il y a découvert, appris, vécu et ses futurs projets dans le domaine environnemental, car ZeroWaste un jour, ZeroWaste toujours !
Qu’est-ce qui t’a amené à t’intéresser à la question des déchets et à rejoindre ZWS ?
Mon master en géographie à l’Université de Lausanne, spécialisé développement et environnement, m’a amené jusqu’à Katmandou pour un mémoire sur la privatisation de la gestion des déchets . Un projet passionnant ! À mon retour, j’ai poursuivi sur cette thématique et découvert, à ma grande surprise, que la Suisse est un très mauvais élève en matière, et qu’il y a encore beaucoup à faire pour sensibiliser la population aux enjeux sociaux et environnementaux liés à la production de déchets.
Qu’as-tu le plus apprécié durant ton stage chez ZWS ?
La grande diversité des missions qui m’ont été confiées. Aucun jour ne se ressemble ! Communication, recherche de fonds, gestion de projet, animation des équipes de bénévoles…le tout dans un esprit de collaboration avec l’ensemble de la Central Team, qui gère les activités de ZWS au niveau national. J’ai tout particulièrement aimé coordonner le projet « Défi famille Zéro Déchet » avec la ville de Morges et les 20 familles engagées à réduire leurs déchets pendant 6 mois.
Des choses qui t’ont étonné, un moment de gênance ?
Oui, gros malaise lorsque mon partage d’écran n’a pas fonctionné en pleine réunion alors que j’étais en charge de la maintenance informatique ! Bon, ce n’est pas pire que ma première expérience professionnelle dans un restaurant lorsque j’avais arrosé des plantes en plastique !!
Heureusement, l’esprit bienveillant et collaboratif chez ZWS m’a permis de trouver de l’aide et partager mes questionnements lorsque nécessaire.
Ta vision du zéro déchet (ZD) a-t-elle évolué? Des choses que tu as modifié dans ton quotidien ?
Ma vision du ZD a clairement évolué. Avant, je le voyais comme quelque chose de compliqué et d’inaccessible. J’ai découvert que c’est un process qui se fait pas à pas, et j’y ai trouvé du sens et même du plaisir .
Déjà adepte des achats de seconde main pour les vêtements en friperie ou les meubles en brocante, je me suis lancé dans la cuisine avec des recettes anti-gaspillage. Et je dois dire que je suis plutôt fier de moi! Et j’ai clairement fais des économies dans mon budget alimentation.
Pour faire mes courses, je privilégie aussi davantage les articles non-emballés, en allant au marché ou en prenant mes sacs en tissu pour les fruits et légumes au supermarché. Simple et efficace !
J’ai aussi réalisé que les déchets sont un miroir de notre société. Les pays les plus aisés génèrent la plus grande part des déchets liés à leur modèle de consommation, et les conséquences négatives sont supportées par les plus fragiles. Cette observation m’incite aujourd’hui à réfléchir à l’impact de ma consommation et à ses enjeux sociaux et environnementaux.
Quels sont aujourd’hui tes projets professionnels ?
J’aimerai beaucoup travailler au sein d’une organisation non gouvernementale (ONG) qui œuvre en faveur des populations défavorisées, que ce soit en Suisse ou à l’étranger.
Mon stage chez ZeroWaste Switzerland m’a préparé de manière significative à cette ambition. La diversité des projets dans lesquels je me suis investi, que ce soit en communication, en recherche de fonds ou en création de documents pédagogiques, m’a permis de développer un large éventail de compétences.
Merci Théodore pour ton engagement et la qualité de ton travail au sein de ZeroWaste Switzerland, tout de bon pour la suite de tes projets!
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