Votez pour la Nature ! Le 22 octobre nous renouvelons notre Parlement. Pour que des changements décisifs se mettent en place, remplissez vos bulletins !
Depuis des années, l’environnement n’est pas prioritaire en politique. En tant que porteur de vie sur notre planète, il ne devrait toutefois pas être relégué derrière des considérations financières ou de liberté. Pour que chaque personne puisse vivre décemment, elle doit avoir un air sain à respirer, une nourriture et une eau non polluées, sans craindre de pénuries. Sinon, comment oser rêver de travail pour tous, de retraite sereine et d’un avenir positif pour nos enfants ?
Voici quelques arguments pour vous motiver à voter, et à choisir des représentants engagés pour l’environnement.
- Seul 40% de la population vote. Cela n’est donc pas représentatif de la population et de ses choix, il est temps que cela change !
- Notre millieu naturel est menacé :
- 255 espèces animales et végétales ont déjà disparus en Suisse
- Nos glaciers fondent à vue d’oeil
- Les écosystèmes s’en trouvent déséquilibrés et menacés.
Nous vivons en interdépendance, chaque disparition d’espèce se répercutant sur d’autre, et donc in fine, sur l’Humain.
- Nous n’avons qu’une Terre, et entendons chaque année que nous épuisons ses ressources naturelles de plus en plus tôt (overshoot day). Nous vivons donc à crédit depuis longtemps, et ne savons pas comment nous pourrons rembourser. Avant que la Terre ne nous donne une réponse qui sera cinglante, utilisons les moyens à notre disposition pour limiter la dégradation de notre environnement, de la biodiversité, et donc de nos conditions de vie.
Une croissance infinie est impossible dans un monde fini!
- L’espèce humaine est menacée.
- Pesticides
- Pollution de l’air, de l’eau, des sols, des êtres vivants
- Phénomènes météorologiques extrêmes : sécheresse, inondations, tremblements de terre, tempêtes… Peut-être est-ce là la facture de notre croissance exponentielle ?
- L’Humain doit agir en tant qu’espèce responsable. Il s’est mis au-dessus des autres espèces, malgré qu’il ait initié la 6e extinction de masse. ZeroWaste Switzerland fait des choix pour assumer ses responsabilités. Nous savons que nous sommes un pays riche, situé dans l’hémisphère aisé de la Terre, et qui vit au dépend de ceux qui ont moins de moyens de défendre leurs intérêts, leurs sols, leur eau. Nous souhaitons être dirigés par des personnes qui ont conscience de cela et assument également leurs responsabilités !
Pour cela, à vos bulletins, citoyens ! Pour vous aider, Alliance-Environnement met à votre disposition ecorating.ch. Ce site évalue la position des parlementaires par rapport aux questions environnementales.
Les limites planétaires sont les seuils que l’humanité ne devrait pas dépasser pour ne pas compromettre les conditions favorables dans lesquelles elle a pu se développer et pour pouvoir durablement vivre dans un écosystème sûr, c’est-à-dire en évitant les modifications brutales et difficilement prévisibles de l’environnement planétaire.
Ce concept a été proposé par une équipe internationale de 26 chercheurs et publié en 2009. Il a depuis été mis à jour par des publications régulières.
Il consiste en neuf limites planétaires, dont huit sont chiffrées par les chercheurs et six sont déjà franchies. Neuf processus sont retenus comme limites, car ensemble ils remettent en cause la stabilité de la biosphère :
- Le changement climatique,
- l’érosion de la biodiversité,
- perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore,
- changements d’utilisation des sols,
- l’acidification des océans,
- l’utilisation mondiale de l’eau,
- l’appauvrissement de la couche d’ozone,
- d’entités nouvelles dans l’environnement (pollution chimique)
- l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère.
Les 6 premières limites sont considérées comme franchies en 2022.
Les 7e et 8e ne sont pas encore franchies à l’échelle de la planète.
La 9e n’a pas été quantifiée à l’échelle planétaire.
Source : Wikipédia