ZeroWaste Switzerland

Non-profit association inspiring everyone in Switzerland to reduce waste.

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Re:Pas Challenge

Un challenge inter-entreprises pour adopter la vaisselle réutilisable lors des repas à emporter  

La Ville de Lausanne et le Canton de Genève, en partenariat avec l’association ZeroWaste Switzerland, s’allient autour d’un projet pilote à destination des entreprises, organisations et collectivités, visant les déchets liés à la restauration à emporter. RE:PAS CHALLENGE aura lieu du 18 septembre au 8 octobre, soit 3 semaines pour adopter la vaisselle réutilisable de manière ludique. Suivront un rapport et des statistiques pour mesurer les impacts du projet, notamment pour évaluer le gain en termes d’empreinte carbone et de kilos de déchets évités.   

Selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), 350’000 tonnes d’emballages en plastique sont consommés par an et 18’500 tonnes de ces produits en plastique destinés à la consommation à l’emporter sont abandonnés dans la rue chaque année (littering). 2’700 kg finissent leur vie dans les lacs et cours d’eau !  

Leur fabrication et leur élimination consomment toutefois des ressources et de l’énergie, alors que leur durée d’utilisation est extrêmement courte. Aussi les produits en plastique à usage unique devraient-ils être remplacés, dans la mesure du possible, par des produits réutilisables.  C’est dans ce contexte que plusieurs campagnes ont vu le jour afin de promouvoir l’utilisation de contenants réutilisables auprès des consommatrices et consommateurs de repas et boissons à emporter. Ces solutions sont de mieux en mieux acceptées par le secteur de la restauration et appréciées des clientes et clients. Il reste toutefois du chemin à parcourir en vue de la généralisation du réutilisable dans la restauration à emporter, et du changement des comportements de consommation.   

Pourquoi un RE:PAS CHALLENGE ?  

Parce que le défi pour démocratiser le réutilisable est de taille. Pour l’ancrer dans les habitudes de la clientèle consommatrice de repas nomades, un concept de challenge inter-entreprises est un outil ludique qui a fait ses preuves.  

Entreprises, organisations, collectivités, relevez le défi ! 

Pour cette 1reédition, l’objectif est d’impliquer une cinquantaine d’entreprises de toutes tailles et branches, dans les cantons de Genève et Vaud. Pour les entreprises, c’est une démarche qui s’inscrit dans leur stratégie RSE et un outil de sensibilisation à la réduction des déchets et à la préservation des ressources. Les entreprises qui désirent rejoindre le challenge peuvent encore s’inscrire jusqu’au 13 septembre sur le site internet www.repaschallenge.ch

RE:PAS CHALLENGE du 18 septembre au 8 octobre 2023 

Pendant trois semaines, le temps nécessaire à l’acquisition de nouvelles habitudes, les personnes participant au challenge sont invitées à utiliser des contenants réutilisables lors de leurs repas emportés de la maison et de l’achat d’un repas ou d’une boisson à emporter.  Durant ce laps de temps, les déchets évités sont mesurés et les impacts deviennent alors concrets. De plus, des prix sont à gagner, une motivation non négligeable pour encourager tout au long du défi.  

Afin de faciliter le passage à l’action, l’entreprise reçoit un kit de communication, un accès à l’application internet (web app) repaschallenge.ch et pour stimuler le changement de comportement, des contenants réutilisables peuvent être mis à disposition par l’entreprise. Les participantes et participants peuvent également s’équiper de leurs contenants personnels pour toutes leurs consommations à emporter (boîte à repas, gourde, mug, etc.). Enfin, de plus en plus de restaurants proposent de la vaisselle consignée, une alternative bien pratique lorsque l’on n’a pas de contenant à portée de main ou que l’on ne désire pas s’encombrer après avoir dégusté son repas ou sa boisson. 

De leur côté, les restauratrices et restaurateurs sont invités à accepter les contenants personnels ou à proposer une solution réutilisable, telle que la vaisselle consignée.  

RE:PAS CHALLENGE se veut donc avant tout une action stimulante et ludique pour partager ensemble et de manière concrète des valeurs durables. La recette idéale pour appréhender un changement d’habitude plus facilement, d’autant plus s’il est réalisé en équipe! 

Pour tout renseignement complémentaire, c’est par ici.

Joyeuse fête nationale suisse !

Alors que nous nous apprêtons à célébrer le 1er août, la fête nationale suisse, ZeroWaste Switzerland tient à partager quelques astuces pour profiter de cette journée spéciale tout en préservant notre environnement.

Chaque année, en plus de célébrer notre pays, nous pouvons également contribuer à la protection de la qualité de l’air.

Selon les données de l’Office fédéral de la police, environ 1’600 tonnes de feux d’artifice sont utilisées chaque année en Suisse, et parmi elles, près de 25 % émettent 300 tonnes de poussières fines dans l’atmosphère. Ces émissions représentent 2 % des émissions annuelles du pays. Bien que les feux d’artifice soient magnifiques et emplis de magie, ils ont également un impact sur notre environnement. Source BAFU

Voici quelques exemples inspirants de villes qui ont fait le choix de créer une fête nationale plus respectueuse de l’environnement. Ces initiatives montrent que nous pouvons célébrer notre identité nationale tout en agissant de manière responsable envers notre planète. 🌱🌍

  • Une fête zéro déchet : A Genève, le concept de la fête a été pensé pour réduire son impact carbone au maximum. Les déplacements et le nombre de véhicules motorisés sur site ont été limités, la fête foraine se déroulera quasiment sans électricité, une des scènes fonctionnera à l’énergie solaire et la sobriété a guidé le choix des décors des spectacles. En outre, afin de s’adapter au réchauffement climatique, la configuration des lieux vise à maximiser les zones d’ombre. Pour la première fois, la manifestation utilisera de la vaisselle réutilisable et non consignée et un bilan carbone sera réalisé. 
    Source : geneve.ch
  • Dans la commune d’Erlenbach au bord du lac de Zurich, il n’y aura pas de feu d’artifice officiel cette année pour la fête nationale. La commune confirme qu’elle y renonce pour des raisons de protection de l’environnement et de bruit. Source : lokalinfo.ch
  • Symbole de tradition par excellence, la fête nationale sait aussi innover. Dans plusieurs communes (St. Moritz, Crans Montana, Bienne, Zurich, Berne, Neuenegg, Brünnen, …) les feux d’artifice cèdent depuis quelques années leur place aux shows de sons et lumières, spectacles de drones et autres originalités.

Voici quelques conseils pour minimiser l’impact des feux d’artifice sur la qualité de l’air lors des festivités du 1er août :

  1. Optez pour un repas local : Pour organiser le brunch ou la grillade, nous ne pouvons que vous conseiller de faire des recettes avec des produits de saison, locaux, et cultivés écologiquement. Si comme nous, vous n’avez pas réussi à passer le cap du végétarisme, osez réduire les portions de viande ou de poisson. Avec des produits locaux, vous pourrez vous les procurer sans emballages au marché ou même au supermarché (consultez notre guide ici pour en savoir plus).
  2. Optez pour une décoration et des lampions réutilisables : Pour habiller votre coin fête, le jardin ou la table, Il y a plein d’idées sur Internet pour des idées de déco récup pour les petits et les grands. La meilleure solution est d’utiliser des choses naturelles : branches, bois flotté, lierre, pomme de pin, coquillages. Inventez une sortie nature pour collecter votre déco. Rangez votre décoration, lampions, bougies, drapeaux … d’une année à l’autre au lieu de la jeter. Vous pouvez aussi en trouver d’occasion dans les vide-greniers, brocantes
  3. Vous manquez de vaisselle, chaises ou tables pour accueillir tout le monde ? Sachez que vous pouvez louer tout cela auprès de votre ville, de sociétés spécialisées ou du traiteur. Mais il y aussi plus simple et beaucoup plus économique : empruntez-les !! A vos voisins ou demandez à vos invités de venir avec leurs services… ce n’est pas compliqué et évite d’avoir recours à du jetable ou des achats qui ne serviront que rarement.
  4. Privilégiez les feux de joie : Les feux de joie traditionnels, organisés par les communes, sont une alternative écologique aux feux d’artifice et créent une ambiance chaleureuse et conviviale.
  5. Sensibilisez votre entourage : Partagez ces informations avec vos amis et votre famille pour les encourager à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
  6. Consultez notre guide « événement Zéro Déchet » et inspirez-vous des astuces pour votre fête qu’elle soit grande ou petite.
  7. Le WWF donne également 8 conseils pour une fête nationale éco-compatible, lisez ici.

En agissant ensemble, nous pouvons faire la différence pour notre environnement et continuer à célébrer fièrement notre nation tout en préservant sa beauté naturelle. 🌍💙

Nous espérons que ces astuces vous seront utiles pour passer un 1er août inoubliable tout en prenant soin de notre planète.

Joyeuse fête nationale à tous les Suisses et toutes les Suissesses et à tous ceux et celles qui se joignent à nous pour célébrer cette journée spéciale ! 🇨🇭🎉

C’est Patou

Une épicerie Bio, Locale et Vrac à Trélex

Site internet et shop en ligne: https://patou.ch

L’épicerie c’est Patou, initialement créée à La Cezille en 2017 par Patricia, a été reprise en 2021 par Carole et Olivier. C’est au coeur du village de Trélex, dans une ambiance chaleureuse et familiale que nous vous accueillons du mardi au samedi, dans nos locaux qui sont une épicerie depuis plus de cent ans ! 

Nous vous proposons un large assortiment de plus de 800 produits, dont plus de 75% sont issus de l’agriculture biologique, 65% locaux et 30% en vrac : 

  • Des fruits et légumes, BIO exclusivement, réapprovisionnés tous les matins de la semaine par des producteurs locaux 
  • Des céréales et huiles BIO ainsi que des farines de moulins régionaux 
  • Tout un éventail de boissons BIO (jus de fruits, kombucha, limonades, sirop, bières, vins et autres alcools) 
  • De la boulangerie artisanale et des confiseries (chocolats, fruits secs, glaces, bonbons…) 
  • Un ensemble de produits d’épicerie (épices, condiments, herbes aromatiques, sauce, légumes et champignons en bocaux, miels et confitures…) 
  • Une large gamme de produits laitiers, de vaches, brebis et chèvre, d’alternatives végétales, de viandes et poissons du lac Léman 
  • Des thés et cafés, des plats cuisinés par nos traiteurs locaux 
  • Des produits de beauté et de parapharmacie (crèmes, savons et dentifrices solides…) 
  • Des articles de nettoyage en vrac, des gourdes en inox, des éponges, brosses à vaisselle… 
  • Des fleurs, des cartes et paniers cadeaux 

L’intégralité de notre assortiment peut également être commandé sur notre site internet et vos achats peuvent être retirées à l’épicerie, ou livrées directement à la maison dans le district de Nyon (Vaud). 

Pour des prix justes et équitables 

Pour nous, les prix d’achat aux producteurs ainsi que les prix de vente aux consommateurs se doivent d’être justes et équitables. 

Nos partenaires producteurs nous proposent eux-mêmes leurs prix de vente, nous ne négocions pas de baisse ou de rabais. Qui de mieux que celui qui produit sait combien vaut son travail? 

Nous essayons de prendre une marge juste, permettant de garantir nos frais fixes (loyer, salaires et charges sociales). Chez nous, vous ne trouverez pas d’action à 50% pour la simple et bonne raison que pour la plus grande majorité de nos produits nous n’avons pas 50% de marge! 

Nos choix dachats responsables 

Plus de 3 quarts de nos produits sont BIO 

Le choix de soutenir une agriculture biologique n’est pas anodin. En effet, plus naturelle pour notre santé, mais également moins contraignante pour notre planète, l’agriculture biologique est pour nous une évidence. Vous trouverez chez nous une majorité de produits labellisés (Bourgeons Bio Suisse, label européen ou français pour l’agriculture biologique). Pour d’autres produits, plus locaux et artisanaux, nous essayons de faire changer quelque peu les habitudes en proposant d’inclure plus naturellement des ingrédients issus de l’agriculture biologique. 

Presque 2 tiers de nos produits sont locaux 

Nous privilégions les producteurs locaux aux importations. En général, nous choisirons automatiquement les produits suisses lorsqu’ils sont disponibles (en saison). Cependant, la saison suisse peut-être courte, alors nous nous autorisons de les importer des pays limitrophes (principalement France et Italie) un peu avant et après la production locale, c’est le cas par exemple pour les choux-fleurs ou les abricots… D’autres produits comme les avocats, les citrons verts ne poussant pas par chez nous, nous les prendrons uniquement d’Europe, jamais d’Amérique du Sud! 

Nous vous proposons, en magasin et sur notre boutique en ligne, un “badge” vous indiquant la distance des producteurs. 

Environ un tiers de nos produits sont vendus en vrac 

“Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas”. Cette phrase a tout son sens pour nous, c’est pour cela que nous vous proposons le maximum d’article en vrac, sans vous proposer d’alternative emballée. Le vrac est pour nous une évidence. Malheureusement, certaines denrées ne peuvent pas ou sont peu ou pas disponibles en vrac, dans ce cas nous choisissons des emballages en verre, papier ou plastique végétaux si possible. 

Nous avons choisi de devenir membres de l’association ZeroWaste Switzerland afin d’adhérer pleinement aux projets Zéro Déchet. 

L’adresse :
1 route de Genolier 
1270 Trélex 

Le Zéro Déchet en 10 étapes

Le Zéro Déchet c’est quoi en fait ?

C’est une philosophie de vie qui vise à limiter les déchets à la source plutôt que d’avoir à les traiter ou à les recycler par la suite. Si le recyclage est très souvent mis en avant comme la solution, il est loin de l’être puisqu’il implique de grosses dépenses d’énergie et que tous les déchets ne peuvent pas être recyclés (pour en savoir plus, lisez notre article “le recyclage est-il si écologique ?). L’idée est donc de devenir de plus en plus conscient de sa consommation personnelle, d’y réfléchir, d’y travailler, afin de préserver les ressources naturelles et de protéger l’environnement. Si le fait de ne plus produire un seul déchet reste difficile voire utopique, il s’agit de tendre vers cette direction, sans pression, à son rythme.

Vous souhaitez mettre en place la démarche du Zéro Déchet dans votre foyer ?

Vous ne savez pas par où commencer ?

Nous vous proposons 10 étapes pour entrer en douceur dans cette philosophie de vie :

Nous sommes envahis d’objets que nous n’utilisons pas ou plus, que nous avons reçus mais qui ne nous servent ou ne nous plaisent pas. Pourquoi donc ne pas refuser ces objets afin d’éviter d’avoir à les jeter ? Cartes de visite, flyers, stylos gratuits, publicité, sont autant d’exemples de babioles que nous acceptons par habitude alors même que nous n’en avons probablement pas l’utilité. Avant d’accepter quelque-chose, il nous suffit de nous demander si cela nous est réellement utile ou pas. Si nous avons besoin du contact ou des informations disponibles sur le flyer ou la carte de visite par exemple, une photo fera parfaitement l’affaire. Un autocollant « Stop publicité » collé sur la boîte aux lettres barrera la route aux documents inutiles. Apprendre à dire non à ce dont nous n’avons pas besoin est un premier pas pour éviter de s’encombrer d’articles inutiles.

Le Zéro Déchet sous-entend également de revoir sa consommation. Pour y parvenir, on commence généralement par un tour d’horizon de ce qu’on possède déjà. Les objets, les vêtements, les livres, les affaires de loisirs, l’électro-ménager, la cave, le grenier, le frigo, les armoires de cuisine et de salle de bain etc., l’ensemble de nos biens matériels est passé en revue puis trié. Il s’agit de définir de quoi nous avons réellement besoin et de donner, vendre, recycler ou jeter le reste. En se limitant à nos besoins réels, on s’allège et on y voit plus clair. Si le tri peut au départ sembler fastidieux, c’est une manière efficace de se recentrer sur ce qui nous tient à cœur. Moins nous avons d’affaires, plus celles qui ont de l’importance à nos yeux sont visibles. Une fois le tri effectué, nous aurons donc plus de temps pour faire ce qui nous rend heureux, au lieu d’avoir à s’occuper du reste.

Le drap est trop usé ? Pourquoi ne pas le transformer en serviettes en tissus. En fin d’utilisation, une brosse à dent peut servir au ménage. Une fois le miel consommé, son bocal peut être lavé puis réutilisé. Chaque objet peut être utilisé de diverses manières et il est toujours intéressant de réfléchir à la manière dont on peut le transformer pour pouvoir s’en resservir. Le seconde-main entre lui aussi dans cette étape-là. De nombreux articles peuvent être achetés d’occasion, en excellent état. Le budget sera moindre et la durée de vie de l’objet sera prolongée.

Si la démarche tend vers le Zéro Déchet, il est peu probable, comme mentionné ci-dessus, de l’atteindre pleinement. Nous aurons donc probablement encore certains déchets à trier. L’étape du recyclage n’apparaît qu’en quatrième position car le concept du Zéro Déchet consiste à réfléchir à sa consommation en amont et de n’avoir à trier que les déchets qui n’ont pas pu être évités. Une partie importante de nos déchets peuvent cependant être recyclés s’ils sont correctement triés. Il s’agit donc ici de procéder à ce tri, aussi consciencieusement que possible. Le verre, l’aluminium, les piles, le métal, les différentes huiles, etc. consultez le site de votre déchetterie pour savoir ce qui peut être recyclé dans votre quartier et recyclez un maximum vos déchets.

Avant de s’occuper du compostage de nos déchets alimentaires, il s’agit à nouveau de réfléchir à notre consommation et d’éviter simplement d’acheter trop d’aliments que nous n’aurons pas le temps de consommer. En compostant nos déchets, nous réduisons non seulement de près de 30% le contenu de nos sacs poubelle, mais nous aidons également à fertiliser la terre en lui rendant ce qui lui revient. En campagne, il est facile, soit de réserver un coin de jardin pour installer son compost, soit de déposer ses déchets alimentaires directement sur les plantes en réalisant un « compostage de surface ». En ville, il existe aujourd’hui différentes options peu encombrantes pour avoir son propre compost. La plupart des villes proposent par ailleurs des systèmes de ramassage des déchets végétaux. L’essentiel étant de rendre à la terre ce qui lui est dû afin de contribuer au cycle naturel des choses.

Tondeuse à gazon, appareil à raclette, livres, matériel de sport et j’en passe…

Plutôt que d’encombrer nos caves et/ou greniers d’articles que nous utilisons peu ou pour un court laps de temps, il existe aujourd’hui de nombreux sites pour emprunter ou louer ce matériel. La bibliothèque par exemple recèle de livres, qui peuvent même très souvent être réservés. Il n’est donc pas toujours nécessaire d’acheter les livres. La fromagerie du quartier prête ou loue certainement un appareil à raclette à l’achat du fromage éponyme. Entre la bibliothèque, la ludothèque, les amis, la famille, les voisins et les sites de location, de nombreux achats inutiles et les dépenses qui vont avec peuvent être évités.

Comme mentionné plus haut, plus la durée de vie d’un objet est longue, meilleur est son impact environnemental. Réparer est donc une règle d’or en matière de Zéro Déchet. De nombreux objets peuvent être réparés, même si cette habitude s’est un peu perdue au fil du temps. Si certaines choses peuvent facilement être remises en état par nos propres soins, pour d’autres il est nécessaire de faire appel à des spécialistes. Magasins de vélo, services après-vente, garages… avec un peu de recherche on finit la plupart du temps par trouver une manière de réparer ce qui doit l’être.

A l’heure du tout jetable, nous avons tendance à oublier que tous les objets jetables existent également en version réutilisable : gourdes, contenants alimentaires, sacs en toile, mouchoirs, rasoirs, filtres à thé, papier sulfurisé, stylos, couverts, etc. De manière générale, plus la durée de vie d’un objet est longue, meilleur est son impact environnemental. Il s’agit donc de remplacer peu à peu nos produits jetables en fin de vie par des produits réutilisables, ayant une longue durée de vie.

Maraîchers, épiceries, boutiques, créateurs, artisans… quel que soit notre lieu de vie, il existe tant de gens qui travaillent aux alentours. En optant pour des produits régionaux, nous soutenons évidemment l’économie locale, nous évitons les transports inutiles et toutes les conséquences environnementales qu’ils engendrent, nous évitons nos propres transports ou les minimisons, nous faisons de belles rencontres, créons du lien social. Bref, à l’heure où tout peut être commandé sur internet, choisir de soutenir les commerces de proximité est pratiquement devenu une démarche militante. Pour en savoir plus, c’est ici notre article “soutenir l’économie locale”.

Le mode de vie Zéro Déchet peut parfois sembler compliqué et/ou difficile alors qu’en réalité il nous fait cheminer vers une autre manière de vivre. Lorsque nous repensons notre consommation, que nous réduisons nos possessions, que nous nous séparons de ce qui ne nous est pas essentiel, que nous réfléchissons à nous fournir le plus localement possible, que nous recyclons et que nous avançons étape par étape dans le processus, nous réalisons que c’est nous-mêmes que nous redécouvrons au fur et à mesure. A cette époque où tout va vite, il nous est parfois difficile de nous centrer, de faire le point sur nos priorités, de nous ajuster si nécessaire pour profiter pleinement de la vie. Le mode de vie Zéro Déchet est une invitation tout en finesse à nous reconnecter à nous-mêmes et à la magnifique planète que nous avons la chance d’habiter. Essayez, vous verrez, vous risquez d’y prendre goût !

Slow fashion, on s’y met ?

Bon, vous êtes comme moi et vous avez envie d’être bien apprêté.e tout en préservant la planète ? Alors voici quelques éléments sur la Fast Fashion et sur la Slow Fashion, ainsi que 5 étapes faciles pour une démarche vers la Slow Fashion ! 

Qu’est-ce que la Fast Fashion ? 

Avant de se lancer dans la Slow Fashion, il est important de comprendre ce qu’est la Fast Fashion et ses enjeux ! Pour le dire simplement, la Fast Fashion comprend l’ensemble des marques de mode qui renouvellent régulièrement leurs collections en produisant  leurs vêtements à coût très bas afin de les vendre à bas prix pour inciter à l’achat. Pour ce faire, ces marques sous-traitent avec des prestataires à l’étranger, où les conditions de travail et le salaire de la main-d’œuvre sont moins voir pas réglementés. Mais dans tous les cas, celle-ci est loin du mouvement  ZeroWaste puisque l’objectif de la Fast Fashion est de (1) Produire (et même surproduire !), et ensuite, (2) de créer l’envie/le besoin chez le consommateur, ce qui pousse à la surconsommation. 

Derrière ce concept se cachent des chiffres inquiétants : 

  • Il y a environ 100 milliards de vêtements vendus dans le monde chaque année. 
  • Plus de 60 % des fibres textiles sont aujourd’hui synthétiques, donc sont dérivées de combustibles fossiles, qui en d’autres termes ne se décomposent pas. (Source : FairAct) 
  • L’industrie de la mode produit 80 milliards de vêtements par an, ce qui correspond à plus de 10 pour chaque personne sur terre. Et c’est 400% de plus que ce qu’elle produisait il y a 20 ans. (Source : Le Temps
  • L’industrie est responsable de 4 % des émissions de gaz à effet de serre, de 20 % de la pollution industrielle de l’eau au niveau mondial. (Source : WWF) 

En plus de l’aspect environnemental, l’industrie de la mode impacte aussi largement les domaines social et sanitaire. On se souvient par exemple de l’effondrement de l’usine Rana Plaza au Bangladesh en 2013, qui avait tué 1 100 personnes et en avait blessé 2 500 autres. Et ce n’est pas un cas isolé, puisqu’entre 2006 et 2012, plus de 500 travailleurs de l’habillement bangladeshi sont morts dans des incendies d’usine. 

Et avec la prise de conscience que font naître ces chiffres, se pose la question : qu’est-ce que je peux faire à mon niveau ? 

Qu’est-ce que la Slow Fashion ? 

La Slow Fashion est un mouvement qui consiste à concevoir, créer et acheter des vêtements de qualité qui durent longtemps. Il encourage une production découlant de la demande, des conditions de travail équitables, des matières éthiques, une empreinte carbone plus faible et (idéalement) le Zéro Déchet. 

Les 5 étapes pratiques 

1. Faire un tri dans son dressing 

Premièrement, trier ce que vous avez déjà peut être beaucoup plus intéressant que ce que vous pensez. Déjà parce que vous trouverez sûrement des pièces que vous avez oubliées et que vous aimeriez bien porter à nouveau. En plus, cela permet d’y voir plus clair et de savoir ce qu’on a déjà, avant peut-être d’aller acheter une pièce similaire. 

Alors, quelles sont les questions que vous pouvez vous poser afin de vous aider à faire le tri ? Ça peut être : 

  1. Est-ce que ce vêtement me va toujours ? 
  1. Est-ce que ce vêtement est confortable ? 
  1. Est-ce que je l’ai porté ces 12 derniers mois ? 
  1. Est-ce que ce vêtement est en bon état ? 
  1. S’il est abîmé (peluches, déchirure, fermeture cassée, etc.), est-ce que je veux faire l’effort de le faire retoucher ou de le retoucher moi-même ? (Trouvez ici la liste des bonnes adresses pour réparer
  1. Pourquoi est-ce que je voudrais garder ce vêtement ? 

Afin de faciliter le tri, une démarche efficace est de sortir tous les vêtements du dressing, et de les organiser en tas – aidez-vous des questions ci-dessus.  Vous pouvez par exemple faire  

  • Un premier tas avec “les vêtements que j’adore et que je porte souvent”. Ceux-ci reprennent donc leur place dans votre dressing. 
  • Un deuxième tas avec “les vêtements que je ne porte jamais (taille qui ne va plus, style/couleur qui ne me convient plus ou ne m’avantage pas, …)”.  Vous pouvez alors leur dire “au revoir” sans regret en les vendant, en les donnant ou en les recyclant. 
  • Un troisième tas avec “les vêtements que je porte rarement mais que j’aime bien malgré tout”, et vous pouvez donc leur laisser une dernière chance, jusqu’au prochain tri. Idéalement, vous arrivez à répartir les habits de ce tas entre les deux autres tas. 

Maintenant que le tri est fait, qu’est-ce que vous pouvez faire des vêtements dont vous ne voulez plus ? Il existe une série d’alternatives. Vous pouvez par exemple en trouver ici: https://www.texaid.ch/fr/ ou ici chez Textura (Textura fait partie de Démarche, société coopérative. Une organisation apprenante œuvrant dans le domaine socioprofessionnel, ayant pour projet la formation et l’accompagnement à la réinsertion de professionnels en situation de recherche d’emploi.) Vous pouvez aussi vous renseigner sur les magasins autour de chez vous, puisque de plus en plus, ceux-ci récupèrent des vêtements. 

  1. On peut les mettre dans des containers de récupération, ou les donner à des magasins de seconde main. Selon lesquels, le magasin touchera une petite commission sur le prix total de la vente. En plus, certains gros magasins donnent des bons d’achat en échange de vos vieux vêtements (ceci est possible par exemple avec Vögele, Schild, H&M, ou C&A). Mais souvent, les vêtements sont repris gratuitement, puisque notre avantage découle du fait que le magasin nous facilite la vie en nous débarrassant de ces vêtements qui prennent de la place dans notre garde-robe. 
  1. Il est possible de les vendre sur des applications ou des sites internet. Par exemple, Teorem est une application suisse sur laquelle vous pouvez « vendre les vêtements que vous ne portez plus et trouver les pépites dont vous rêviez tant ». 
  1. Une autre manière de se débarrasser de ces vêtements est d’organiser quelques fois par année des journées entre copines où chacune amène les vêtements qu’elle ne veut plus. Ainsi, il est possible d’échanger parmi tout cela et de faire un « mini vide dressing » avec ses proches. 

Il est important de rappeler que même si on peut être tenté de vouloir se débarrasser de ses vêtements achetés à H&M, Zalando, ou autres, il faut garder en tête que l’objectif n’est pas de jeter les vêtements issus de la Fast Fashion que l’on possède déjà ! 

Si vous avez des vêtements abîmés, à la place de les jeter, vous pouvez les réparer vous-mêmes (ou les faire réparer). Internet est rempli de tutos pratiques et faciles, même pour les couturiers amateurs. Vous pouvez aussi les réutiliser pour en faire autre chose (upcycling), comme des sacs en tissu, des pochettes, ou encore même les utiliser pour des bricolages ou comme furoshiki. (la technique qui consiste à utiliser du tissu réutilisable à la place du papier cadeau. ZeroWaste Switzerland organise régulièrement de tels ateliers) 

S’ils sont trop abîmés, ces vêtements sont des ressources précieuses qui pourront être recyclées. En effet, vous pouvez les poser dans des conteneurs, dans certaines boutiques « relais », antennes d’associations, ou encore dans des déchèteries. 

De plus, il y a parfois simplement des vêtements qui ne nous vont plus, ou que vous n’aimez plus tels qu’ils sont. Alors vous pouvez faire de petites retouches qui peuvent parfois complètement changer le vêtement. Cela est même devenu la mode, voire la marque de fabrique, de certaines influenceuses. Si vous tapez « thrift flip » sur YouTube ou Pinterest, vous trouverez de nombreux exemples qui peuvent vous inspirer. 

La Slow Fashion est un processus. Il faut y aller à son rythme, et faire au mieux selon ses valeurs et ses moyens. Mais la règle d’or à garder en tête est : acheter peu, acheter mieux et utiliser plus souvent ce qu’on a déjà. 

  2. Acheter selon ses besoins, acheter moins !

Avant de passer à l’achat, rappelez-vous du vrai coût qui se cache derrière un vêtement. En effet, nous sommes habitués à ne pas vouloir mettre plus de 10 francs pour un t-shirt, alors que de l’idée du vêtement, au transport, en passant par la teinture, il y a tout un monde !! Mais si on fait le choix conscient de vouloir moins acheter, alors lorsque l’on achète, il est aussi intéressant/pertinent d’être prêt à mettre plus, pour avoir un produit éthique et de meilleure qualité

Si vous êtes curieux, vous pouvez calculer votre empreinte carbone « mode » : https://www.thredup.com/fashionfootprint. Vous l’avez compris, les achats compulsifs sont à éviter. 

Pour avoir une idée du prix réel d’un vêtement : https://www.bonnegueule.fr/dossier-quel-est-le-prix-reel-dun-vetement-et-quels-sont-ses-couts-caches/).  

 3. Mais quand il faut acheter, il faut acheter mieux !

Maintenant, voici quelques recommandations à garder en tête lorsqu’on décide de sortir ses sous : 

a. Soutenir l’économie circulaire 

Si l’on peut, c’est toujours mieux d’acheter local afin de valoriser les commerces et l’artisanat de la région. 

Quelques adresses : 

Mode pour enfants: 

b. Privilégier les magasins de seconde main 

Les magasins de seconde main peuvent être en ligne, comme : l’application suisse “Teorem, l’application française “Vinted”, Vide dressing, ou Etsy Vintage

En ville, il existe de nombreux magasins de seconde main. Vous pouvez notamment aller dans des CSP (Centre Social Protestant), Caritas, Croix-Rouge, Emmaüs, Ateapic (dans le canton de Vaud) et des boutiques spécialisées. 

c. Se renseigner sur les marques qui se disent éthiques 

Si vous décidez d’acheter en ligne, alors il est important de vous renseigner sur la marque. Il existe des annuaires proposés par d’autres gens qui ont effectué leur recherche. Un aspect à garder en tête est que l’éthique d’une marque se remarque par sa transparence, soit sa façon de communiquer sur la provenance des matériaux, la conception des vêtements (les usines), etc. 

Vous pouvez vous aider à l’aide de ce moteur de recherche de marques engagées (choix selon critères (site français)) : 

  

d. Décrypter les labels 

Il existe une série de labels dans le monde et il n’est pas toujours évident de comprendre ce qu’ils impliquent. Voici un très bon article décrivant les garanties de chacun d’entre eux : https://www.iznowgood.com/?s=label

Mais de manière simplifiée, voici quelques labels qui se concentrent sur différents aspects : 

Éthique, impact environnemental & Toxicité 

  • GOTS 
  • Global Recycled Standard 
  • Certification B Corp 

Éthique 

  • Fair Wear Foundation 
  • Max Havelaar 
  • Origine France garantie 
  • Entreprise du Patrimoine vivant 

Éthique animale 

  • Peta 

Impact environnemental et toxicité 

  • Cradle to Cradle 
  • Bluesign 

Impact environnemental 

  • Better Cotton Initiative 
  • EU Ecolabel 

Non-toxicité 

  • OEKO-TEX Standard 100 
  • OEKO-TEX Leather Standard 

e. Regarder la composition du vêtement 

La production des matières premières représente une grande partie de l’empreinte carbone d’un vêtement ; c’est pourquoi il est important de regarder les étiquettes lorsque l’on veut en acheter. Voici une liste des  matières les plus écolos (source : happynewgreen )  

  1. Le lin 
  1. Le chanvre 
  1. Le lyocell (ou tencel) 
  1. Les matières recyclées 
  1. Le modal 
  1. La viscose « LENZING™ ECOVERO™ » 
  1. Le coton bio labellisé GOTS 
  1. Le Pinatex 

Voici quelques marques éthiques qui proposent des matières écolos : Organic Basics, Simplement lingerie, Armed Angels , Kipluzet, Les Récupérables, Le T-shirt propre, Aatise, Gaya Skin, Patagonia

f. Valoriser les basiques et éviter les pièces à usage unique 

Pour éviter de devoir vendre un rein pour une robe que vous ne mettrez qu’une fois pour le mariage d’une tante, vous pouvez louer le vêtement ! En ligne, il existe par exemple la boutique Saint Frusquin pour les grandes occasions, sharealook, Ragfair entre autres. 

Par ailleurs, quand vous faites les magasins, il est plus intéressant de vous focaliser sur des vêtements basiques, qui sont souvent intemporels et qui peuvent être portés toute l’année. Par exemple, on peut penser à la petite robe noire qui peut être mise en été ou en hiver avec des collants. 

g. Quelles questions se poser à l’achat ? 

Et finalement, il peut être  intéressant d’avoir quelques questions en tête lorsqu’on achète un vêtement  

  • Est-ce que je possède des pièces que je pourrais porter avec ? 
  • Aurai-je l’occasion de porter cette pièce ? 
  • L’entretien de cette pièce ne va-t-il pas être trop galère ? 
  • Est-ce que ça me correspond vraiment ? 
  • Est-ce que j’aime cette pièce de tout mon cœur ? 

  Complément : whowhatwear   

 4. Attention à l’entretien des vêtements !

Le cycle de vie d’un vêtement est en réalité plus long que l’on peut imaginer, et il existe des enjeux à chaque étape de celui-ci (mode responsable : prise de conscience). On estime même que la moitié de l’impact écologique d’un vêtement a lieu après l’achat ! 

En effet, la cinquième phase du vêtement, soit son utilisation, est majeure. Par exemple, elle représente plus de 38% de l’impact environnemental d’un t-shirt. C’est pourquoi il faut changer d’habitude concernant l’entretien de ses vêtements : 

  • Faire moins de machines, et plus remplies : Par exemple, vous pouvez essayer de faire une grosse lessive par semaine plutôt que 2 petits cycles, car cela permet d’économiser énormément d’énergie et d’eau. 
  • Faire ses lessives à basse température (30 degrés) ou à froid
  • Faire ses lessives avec des produits écologiques(comme du bicarbonate de soude). 
  • Faire sécher ses habits à l’air libre : en effet, cela permet de réduire considérablement la quantité d’énergie utilisée lors de de vos lessives. 
  • Éviter de repasser : Comme le séchage en machine, voici l’étape qui fait exploser le compteur de l’empreinte carbone de votre lessive. Pour compenser, vous pouvez étendre correctement vos vêtements, ou les suspendre sur un cintre pour les pièces légères : de cette manière, ils sécheront tout seuls et sans trop de plis. 
 5. S’instruire et faire des recherches

Et finalement, l’étape la plus importante est de faire ses propres recherches ! 

Voici quelques suggestions qui peuvent vous aider à mieux comprendre la problématique et vous accompagner lors de ce processus de dé-fast-fashionisation. 

“C’est pour inviter à la réflexion sur notre façon de consommer la mode que FAIR’ACT a été créée. Alors que la transition est en marche dans de nombreux domaines, il est temps qu’elle le soit aussi dans la mode. Il est temps de remettre la vraie valeur des vêtements au cœur de l’attention.” 
C’est une association suisse qui met tout en œuvre pour pousser le consommateur vers la Slow Fashion

Blog tenu par une femme de 29 ans et qui tend à « aider à faire le tri entre les marques éthiques et les autres, et à découvrir tout plein de créateurs beaux et écolos ». 

Blog tenu par une jeune femme qui se décrit comme ayant une « raisonnable addiction pour la mode éthique, les voyages responsables et la beauté naturelle, et la quête d’un mode de vie plus sensé… ». 

« Global Fashion Agenda est à l’origine du principal événement commercial sur la durabilité dans la mode, le Sommet de la mode de Copenhague, qui dirige le mouvement depuis plus d’une décennie. Chaque année, le Sommet de la mode de Copenhague réunit des membres de l’industrie de la mode, des organisations multilatérales, des associations industrielles, des décideurs politiques, parmi beaucoup d’autres, afin de trouver des solutions communes pour accélérer la durabilité sociale et environnementale. » 

Cette organisation est très bien documentée et sourcée, et permet de suivre de près l’actualité concernant la slow et la Fast Fashion

Cette organisation travaille de près avec son public visé afin d’éveiller une prise de conscience, mais aussi auprès des entreprises en les poussant à changer de comportement. 

Leur vision : Une industrie mondiale de la mode qui préserve et restaure l’environnement et valorise les gens avant la croissance et le profit. 

Pour conclure, la Slow Fashion – comme le Zéro Déchet – est un processus, donc vous n’avez pas besoin de vous lancer directement dans le grand bain en voulant tout faire en même temps. Rappelez-vous que chaque geste que vous faites sera déjà plus bénéfique que si vous n’essayiez même pas. Allez-y pas à pas, en adaptant vos décisions au fur et à mesure de votre progression, avec une bonne dose de tolérance envers vous-mêmes. Parfois vous pourrez accélérer, parfois vous aurez besoin de ralentir ou de revenir en arrière de quelques pas.  

Le principal est de s’amuser et de trouver du plaisir dans cette démarche de Slow Fashion

Merci à Anouk de ZeroWaste Carouge 

Comment soutenir l’économie locale ?

Le virus du Corona et maintenant la crise de l’énergie, ont chamboulé toute l’organisation de la société. Les temps sont difficiles pour tout le monde, et plus particulièrement pour les petit.es commerçant.es, artisan.nes locaux et les producteurs/trices régionaux. Ils sont pourtant l’essence même de l’économie locale, sont un tissu économique et un lien social important.

En haut lieu, ils réfléchissent pour améliorer la situation, mais chacun et chacune peut être solidaire de l’économie locale afin qu’elle survive à cette période. Car comme qui dirait « chaque franc dépensé est un vote » et nous sommes donc responsable de notre façon de dépenser notre argent.

Il existe plusieurs options pour agir, comme :

  • aller chercher les producteurs-trices locaux, du marché : proposent-ils un abonnement de corbeille de légumes hebdomadaire, est-il possible de passer commande en ligne ? Quelques clics sur la toile vous renseigneront bien vite et vous pourrez certainement trouver une solution agréable et pratique. Ont-ils passé un partenariat avec un magasin du quartier ? En regroupant des commandes, nous allons éviter d’aller chacun notre tour en périphérie de la ville. Et ainsi éviter des trajets.
  • En achetant à la ferme directement quand c’est possible. Les légumes ont meilleur goût car cueillis à maturité, pas de  transport, plus de choix dans la variété et qui sait, peut-être allez-vous découvrir de nouvelles saveurs ? Certaines variétés de produits supportent mal le transport et ne pourraient pas voyager. Les producteurs locaux n’ont pas ce souci, ils sont donc plus enclins à tester de nouvelles plantations. Et certains d’entre eux accompagnent même leurs paniers de recettes pour vous permettre de diversifier ou faire connaissance avec des légumes d’antan !
  • En se demandant s’il existe une solution locale à un produit que vous achetez habituellement dans une grande surface. Certaines fois, c’est juste une question d’habitude qui nous fait choisir un produit plutôt qu’un autre. N’y a-t’il pas une alternative locale ? Par exemple, avez-vous déjà entendu parlé du guacamole de brocoli. Magnifique exemple d’adaptation au « plus local ». Non seulement cette recette nous permet d’utiliser une partie du légume que nous avons tendance à mettre de côté mais en plus, le brocoli, nous pouvons l’avoir dans notre jardin. Nous vous avons mis notre meilleure recette sur notre blog et promis, elle a été testée et approuvée cet été par nos équipes !
  • En achetant en ligne aux magasins qui le proposent : savonnerie régionale, shop en ligne de couches et culottes menstruelles lavables, libraire de quartier par exemple. En consultant notre page « nos membres » vous aurez un aperçu des shop partageant notre vision du Zéro Déchet.
  • En achetant auprès des petites structures, comme les épiceries de quartier, les boulangeries, les magasins en vrac, les indépendant.es

En commandant à l’emporter à votre restaurant de quartier. Et là, n’oubliez pas d’amener votre contenant. Depuis plus d’un an, ZeroWaste Switzerland développe le réseau « Adoptons le Zéro Déchet » et prend contact avec tous les commerces concernés afin que ceux-ci apposent sur leur porte le sticker « ici on accepte votre contenant »

Ainsi, leur identification est facilitée par les clients soucieux d’utiliser le moins possible les emballages à usage unique. Sur notre page « Adoptons le Zéro Déchet ! » vous trouverez toutes les informations qui pourront vous être utiles, en tant que consommateurs ou même en tant de commerçant !

  • En utilisant l’une des applications développées pour soutenir les producteurs/trices et commerçant.es du coin

Parlez de toutes ces initiatives autour de vous afin d’inspirer votre entourage : passez le mot et ne craignez pas de contaminer vos amis !

Voici quelques applications pour vous aider

Plus d’adresses sur notre page « carte des adresses Zéro Déchet » qui est une carte participative : si vous connaissez une bonne adresse qui ne se trouve pas encore sur notre carte, merci de l’ajouter !!

Petite histoire du papier ménage 

Etes-vous de la team à dégainer votre rouleau de papier ménage à la moindre alerte ? Un verre bousculé, une sauce qui déborde, le chat qui rate sa litière et hop, vous avez la solution à portée de main : le papier ménage salvateur qui va effacer la bêtise et ni vu ni connu, finir dans la poubelle.

Mais saviez-vous que le papier ménage (appelé ainsi en Suisse, Sopalin en France et essuie-tout en Belgique) n’est pas recyclable et d’une solubilité très médiocre, puisqu’il est avant tout utilisé pour absorber le liquide ! Il est donc déconseillé de l’utiliser à la place du papier hygiénique et de le mettre dans les sanitaires, au risque de provoquer des problèmes de plomberie ! Ainsi donc, le papier et son contenu finit dans la poubelle qui n’en demandait pas tant.

Quel est le problème ? Eh bien, une surconsommation de papier, des coûts (pour l’achat du papier ET des sacs taxés pour les régions concernées) et ce n’est surtout pas la solution la plus écologique.

En renonçant au reflexe papier ménage, vous pouvez :

  • Réduire vos déchets
  • Réutiliser vos vieux draps et serviettes éponges élimées
  • Economiser l’achat, le transport et le stockage du papier ménage

Mais alors, on fait comment sans ce papier magique ? Eh bien, il y a moults alternatives !

Déjà, avec l’option recyclage des tissus, vous avez la possibilité de passer quelques heures récréatives en vous confectionnant votre rouleau personnel :

  1. Sélectionnez le tissu (en éponge et/ou absorbant) découvert au fond de votre armoire ou acheter d’occasion dans une friperie/vide-grenier/brocante
  2. Découpez en carré, rectangle, rond ou fantaisie ! Vous êtes maître à bord
  3. Surfilez les contours
  4. Pour peaufiner, vous pouvez même doubler le tissu, un côté lisse et un autre en éponge. Vous trouverez beaucoup de tutos pour vous guider
  5. Et la cerise sur le gâteau, pour imiter au plus près votre papier ménage préféré et ne pas trop bousculer vos habitudes, vous pouvez décider d’attacher « les feuilles » entre elles, par scratch ou petites pressions, pour ainsi les enrouler autour de votre distributeur.

Pour le cas où cette activité ne vous amuserait pas, il y a ce genre d’articles en vente auprès de nos membres api-care.ch, objectifzerodechet.ch et sac à snack entre autres.

Ou alors la possibilité d’aller en ligne droite avec le tissu coupé au moyen d’un ciseau cranté (ou pas)  et simplement empilé dans une boite (même pas besoin de surfiler, encore moins de repasser) ?cela fonctionne très bien également.

En prévoyant un filet de lavage, on se simplifie la vie. Une fois utilisé, hop dans le filet. Le jour de la lessive, le filet plein est simplement ajouté au linge.

Pour les autres alternatives, si nous revisitions nos classiques ?

A table : une belle serviette en tissu est quand même plus agréable que le plus doux des papiers ménage ! Un rond en bois avec le prénom de chacun et vous n’êtes pas obligé de changer de serviette à chaque repas. A moins que vous ne diniez de crevettes à décortiquer !

Vous cuisinez ? Fruits et légumes, il y a souvent de la matière organique à composter. Peut-être avez-vous le reflexe du journal ou, s’il manque, du papier ménage. C’est plus facile d’éplucher directement dessus et hop, vous refermez le tout et direct à la poubelle. Pensez à utiliser un bac pour récupérer vos épluchures, qui de plus pourront être mises dans votre compost. Les épluchures sont biodégradables et seront décomposées par les vers. De ce fait, vous diminuez votre consommation de papier à usage unique

Le chien qui vomit ? Ou le chat qui vous rapporte un oiseau ? Ou tout autre chose que vous ne souhaitez pas prendre avec les mains ? Le papier ménage est pratique et assez épais pour ne pas en avoir plein les mains ! Mais souvenez-vous de la petite balayette et de sa pelle qui ont le même usage et qui peut se passer sous l’eau !

L’eau d’arrosage qui a débordé ? Le petit qui renverse son sirop ? Le café qui vous a échappé ? Le reflexe, c’est d’attraper une feuille de papier, un peu d’eau et d’essuyer. Et à la poubelle, ni vu ni connu.  Mais vous souvenez vous de la serpillère ? Un type de tissu dédié à cet usage, passé sous l’eau, un peu de produit, on frotte et c’est fait ! Un rinçage et votre « panosse » peut servir à plusieurs reprises avant d’aller à la machine.

Lingette jetable dans la salle de bain ? C’est fini ! Un petit coup de nettoyage sur le bureau ? Un pschitt pschitt de vinaigre, quelques carrés de tissus et hop, le tour est joué

Vous nettoyez vos miroirs, fenêtres et écrans avec un papier ménage et vous n’êtes jamais trop satisfait du résultat ?

Hé bien les professionnels utilisent les chiffons en micro fibres ! Economiques, écologiques, réutilisables et par-dessus tout, efficaces !À défaut d’un tel chiffon, rabattez-vous sur du papier journal, contrairement aux papiers essuie-tout – il ne laissera aucun résidu.

C’est la pleine saison des rhumes et votre nez est un robinet ? Ha mais l’essuie-tout n’est vraiment pas doux et vos narines vous remercieront de les choyer dans un mouchoir en tissu !

Avec toutes ces astuces, vous allez bien trouver moyen d’économiser quelques arbres et réduire les montagnes de déchets ou de poubelles,  non  ? ?



Petite histoire du papier ménage 

Etes-vous de la team à dégainer votre rouleau de papier ménage à la moindre alerte ? Un verre bousculé, une sauce qui déborde, le chat qui rate sa litière et hop, vous avez la solution à portée de main : le papier ménage salvateur qui va effacer la bêtise et ni vu ni connu, finir dans la poubelle.

Mais saviez-vous que le papier ménage (appelé ainsi en Suisse, Sopalin en France et essuie-tout en Belgique) n’est pas recyclable et d’une solubilité très médiocre, puisqu’il est avant tout utilisé pour absorber le liquide ! Il est donc déconseillé de l’utiliser à la place du papier hygiénique et de le mettre dans les sanitaires, au risque de provoquer des problèmes de plomberie ! Ainsi donc, le papier et son contenu finit dans la poubelle qui n’en demandait pas tant.

Quel est le problème ? Eh bien, une surconsommation de papier, des coûts (pour l’achat du papier ET des sacs taxés pour les régions concernées) et ce n’est surtout pas la solution la plus écologique.

En renonçant au reflexe papier ménage, vous pouvez :

  • Réduire vos déchets
  • Réutiliser vos vieux draps et serviettes éponges élimées
  • Economiser l’achat, le transport et le stockage du papier ménage

Mais alors, on fait comment sans ce papier magique ? Eh bien, il y a moults alternatives !

Déjà, avec l’option recyclage des tissus, vous avez la possibilité de passer quelques heures récréatives en vous confectionnant votre rouleau personnel :

  1. Sélectionnez le tissu (en éponge et/ou absorbant) découvert au fond de votre armoire ou acheter d’occasion dans une friperie/vide-grenier/brocante
  2. Découpez en carré, rectangle, rond ou fantaisie ! Vous êtes maître à bord
  3. Surfilez les contours
  4. Pour peaufiner, vous pouvez même doubler le tissu, un côté lisse et un autre en éponge. Vous trouverez beaucoup de tutos pour vous guider
  5. Et la cerise sur le gâteau, pour imiter au plus près votre papier ménage préféré et ne pas trop bousculer vos habitudes, vous pouvez décider d’attacher « les feuilles » entre elles, par scratch ou petites pressions, pour ainsi les enrouler autour de votre distributeur.

Pour le cas où cette activité ne vous amuserait pas, il y a ce genre d’articles en vente auprès de nos membres api-care.ch, objectifzerodechet.ch et sac à snack entre autres.

Ou alors la possibilité d’aller en ligne droite avec le tissu coupé au moyen d’un ciseau cranté (ou pas)  et simplement empilé dans une boite (même pas besoin de surfiler, encore moins de repasser) ?cela fonctionne très bien également.

En prévoyant un filet de lavage, on se simplifie la vie. Une fois utilisé, hop dans le filet. Le jour de la lessive, le filet plein est simplement ajouté au linge.

Pour les autres alternatives, si nous revisitions nos classiques ?

A table : une belle serviette en tissu est quand même plus agréable que le plus doux des papiers ménage ! Un rond en bois avec le prénom de chacun et vous n’êtes pas obligé de changer de serviette à chaque repas. A moins que vous ne diniez de crevettes à décortiquer !

Vous cuisinez ? Fruits et légumes, il y a souvent de la matière organique à composter. Peut-être avez-vous le reflexe du journal ou, s’il manque, du papier ménage. C’est plus facile d’éplucher directement dessus et hop, vous refermez le tout et direct à la poubelle. Pensez à utiliser un bac pour récupérer vos épluchures, qui de plus pourront être mises dans votre compost. Les épluchures sont biodégradables et seront décomposées par les vers. De ce fait, vous diminuez votre consommation de papier à usage unique

Le chien qui vomit ? Ou le chat qui vous rapporte un oiseau ? Ou tout autre chose que vous ne souhaitez pas prendre avec les mains ? Le papier ménage est pratique et assez épais pour ne pas en avoir plein les mains ! Mais souvenez-vous de la petite balayette et de sa pelle qui ont le même usage et qui peut se passer sous l’eau !

L’eau d’arrosage qui a débordé ? Le petit qui renverse son sirop ? Le café qui vous a échappé ? Le reflexe, c’est d’attraper une feuille de papier, un peu d’eau et d’essuyer. Et à la poubelle, ni vu ni connu.  Mais vous souvenez vous de la serpillère ? Un type de tissu dédié à cet usage, passé sous l’eau, un peu de produit, on frotte et c’est fait ! Un rinçage et votre « panosse » peut servir à plusieurs reprises avant d’aller à la machine.

Lingette jetable dans la salle de bain ? C’est fini ! Un petit coup de nettoyage sur le bureau ? Un pschitt pschitt de vinaigre, quelques carrés de tissus et hop, le tour est joué

Vous nettoyez vos miroirs, fenêtres et écrans avec un papier ménage et vous n’êtes jamais trop satisfait du résultat ?

Hé bien les professionnels utilisent les chiffons en micro fibres ! Economiques, écologiques, réutilisables et par-dessus tout, efficaces !À défaut d’un tel chiffon, rabattez-vous sur du papier journal, contrairement aux papiers essuie-tout – il ne laissera aucun résidu.

C’est la pleine saison des rhumes et votre nez est un robinet ? Ha mais l’essuie-tout n’est vraiment pas doux et vos narines vous remercieront de les choyer dans un mouchoir en tissu !

Avec toutes ces astuces, vous allez bien trouver moyen d’économiser quelques arbres et réduire les montagnes de déchets ou de poubelles,  non  ? ?



Démystifier les alternatives aux plastiques

La démarche zéro déchet permet d’éviter bon nombre d’emballages, mais il arrive parfois que nous devions choisir un produit emballé. Comment s’y retrouver ?

Le verre est-il mieux que le plastique ? Les sacs en papier du magasin vrac sont-ils écologiques ? Ma boisson a été servie avec une paille en carton… c’est bien ou pas ?

Pour vous aider à démêler tout cela, nous allons vous donner quelques pistes pour faire les bons choix !!

1.1       C’est quoi le problème avec le plastique?

Cette photo, prise sur le site d’une grande marque Suisse orange bien connue, illustre bien à quelle point les plastiques sont présents partout, et de façon parfois injustifiée. Mais pourquoi est-ce un problème ?

marchandises sous plastique, étales grandes surfaces
photo : www.migros.ch

Dans le monde, 78 millions de tonnes de plastiques sont fabriquées chaque année (chiffres 2017) dont 98% à partir de matières vierges. Le recyclage ne représente que 2% de la masse de plastique fabriquée. Près de 32% du plastique se retrouve dans l’environnement sous forme de fuite (rejets faute de moyen de traitement local, accidents, méconnaissance, incivilités)

La Suisse, malgré son haut niveau de collecte (53% des déchets sont recyclés en Suisse – 2019 – source : https://www.swissrecycling.ch/fr), n’est pas épargnée.

Preuve en est le développement ces dernières années d’évènements de ramassage de déchets dans la nature, tels que le world clean up day, Océan clean-up de l’association de Slat, Net’Léman en Suisse Romande…

1.1.1      Les impacts

1.1.1.1     Impact sur la biodiversité : pollutions maritimes, sols et airs

13 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans chaque année (source ONU) et plusieurs centaines de kg par seconde. Les conséquences : près de 100 000 animaux marins sont tués chaque année par ingestion de plastique. Pour d’autres, des mutations sont observées, ainsi que des changements de comportements, ou de la bio accumulation (dans le plancton notamment).

Ces constats sont préoccupants car la pollution généralisée, celle des océans mais aussi des sols agricoles, des rivières, jusqu’aux sommets des montagnes impossibles à “nettoyer”. Le plastique déjà présent dans notre environnement y restera pour des centaines d’années. L’enjeu est d’arrêter au plus vite l’accumulation. Une étude publiée récemment par Oceaneye, met en évidence la présence de particules de plastique dans le Léman dans des proportions similaires à celles des océans. 50 tonnes de plastique finiraient dans le lac chaque année.  L’étude estime que plus de 600 tonnes de plastique dorment dans le lac Léman. Seuls 10% de la matière qui vient souiller le lac ressort par le Rhône. Savoir ce que le reste devient est difficile.

1.1.1.2 Impact sur le climat

Nous n’allons rien vous apprendre, le plastique est issu de matière fossile : le pétrole qui a mis des milliers d’années à se créer. Selon l’IAE, 2030 plus de 30% du pétrole aura comme débouché l’industrie de la pétrochimie plutôt que le carburant, et 50% en 2050 (pétrochimie = plastique et pesticides notamment)

1.1.1.3    Impact sur la Santé

Pour avoir les propriétés nécessaires à leur utilisation, les plastiques ne sont jamais purs. Des additifs sont ajoutés alors même qu’ils ont été reconnus comme perturbateurs endocriniens (phtalates ou retardateurs de flammes). Certaines de ces substances peuvent migrer dans les aliments : notamment avec la chaleur, des aliments gras ou la réutilisation d’un emballage à usage unique. Il n’y a aujourd’hui pas d’obligation légale de renseigner la liste complète des additifs, qui constituent en moyenne 7 % de la masse des plastiques.

Du plastique a ainsi été retrouvé dans le sang des êtres humains (bébés compris), du phtalates chez 99,6% des femmes enceintes, des retardateurs de flamme chez 100% et du BPA chez 70%.  Les bébés d’aujourd’hui naissent déjà pré-pollués !

1.2       Quelles sont les alternatives ? et comment choisir les bonnes ?

Revenons à nos courses et aux alternatives au vrac…

1.2.1        Le sac papier

De plus en plus fréquemment proposé dans des commerces qui veulent offrir une alternative plus écologique au plastique, les sacs en kraft fleurissent sur les étals. Sont-ils si écologiques que cela ?

comparaison sac en papier et sac en plastique

Même si le papier est biodégradable, il dérape sur sa consommation d’eau et le risque d’eutrophisation des milieux naturels.  Le meilleur sac est celui qu’on réutilise ! Pensez à avoir un petit sac léger pour les achats imprévus. Faites vos courses avec des sacs en tissus, une cagette, un panier ! Cela reste de loin les meilleures options.

1.2.2 Les canettes et boites de conserves

Deux types de métaux principalement utilisés pour les emballages métalliques : l’aluminium (canette, petites boites de conserves) et le fer blanc (mélange d’acier et d’étain)

1.2.2.1     Aluminium

Il est issu de l’extraction de la bauxite, qui provient principalement d‛Australie, de Chine, du Brésil et d’Inde. Pour être transformée en aluminium métallique, la bauxite doit être débarrassée des autres minéraux (fer, étain, silicium), puis déshydratée. Elle est d‛abord concassée et attaquée à la soude pour en extraire l‛oxyde d‛aluminium. La solution obtenue est refroidie, provoquant la précipitation d‛oxyde d‛aluminium hydraté qui est alors chauffé pour obtenir l‛alumine anhydre, une poudre blanche. Celle-ci, mélangée à de la cryolithe3, est mise dans un bain à 1000° C dans lequel on fait passer un courant électrique de haute intensité (électrolyse4) ce qui permet de séparer l‛oxygène de l‛aluminium.  Il faut en moyenne 5,25 tonnes de bauxite et 200 kg de soude pour obtenir moins d’ 1 tonne d’aluminium.

Les Impacts de ce processus sont nombreux :  

– lors de l’extraction, atteinte à la biodiversité (déforestation), pollution des rivières et des sols. Puis lors de la fabrication, production de déchets issus du processus : les fameuses “boues rouges” (pour en savoir plus)

– Emission de Co2 : les très hautes températures nécessaires à la fabrication, les différentes montées et descentes en température consomment énormément d’énergie. Ainsi, l’énergie nécessaire à la production d’aluminium (primaire et recyclage) représenterait 1% de la production mondiale. Dans le cas d’une canette de boisson, cela représente 10 fois plus que la production du contenu.

Le processus de production de la matière première étant très énergivore et polluant, le recyclage est un réel bénéfice par rapport à l’utilisation de matière vierges.  Le recyclage d’aluminium permet de diminuer de 95 % les émissions de CO2 par rapport à la fabrication d’aluminium à partir de bauxite.

L’ordonnance sur les emballages pour boissons (OEB) prescrit un taux de valorisation d’au moins 75 %. Si ce taux n’est pas atteint, la Confédération peut instaurer le prélèvement d’une consigne. Le taux de recyclage des canettes alu en suisse en 2019 est de 94%.

1.2.2.2    Fer Blanc

C’est un mélange d’acier (lui-même un alliage de fer et carbone) et d’étain.

La fabrication émet des pollutions liées aux activités d’extraction, à l’énergie nécessaire à l’extraction et au transport. Le fer étant très présent dans la couche terrestre, c’est cependant un des métaux qui demande le moins d’énergie à produire.

La production à partir de matériaux recyclés réduit la consommation d’énergie de plus de 60 %, et la pollution de l’air de 30 %. Le taux de recyclage des emballages en fer-blanc en suisse est de 86%. Pour permettre leur recyclage, l’acier et l’étain sont séparés et recyclés séparément. L’étain peut être réutilisé comme étain (soudure, etc), l’acier une fois fondu peut être utilisé pour des câbles, tuyaux, tôles et “en partie” dans de nouveaux emballages.  

Bilan : Vous l’aurez compris, un emballage métallique a un impact sur le climat. Le choisir recyclé et veiller à bien le trier restent des gestes essentiels. Réduire leur utilisation est la meilleure option.

1.2.3          Le verre

Chouchou des écolos « no plastic », le verre a la cote !

D’un point de vue santé, c’est la meilleure matière :  c’est la plus « inerte », cela signifie que les migrations de l’emballage vers le produit sont quasi inexistantes. Recyclable, solide, transparent, sain, facilement lavable, le verre semble idéal.

C’est oublier que les matières premières du verre ne sont pas illimitées et son extraction et son recyclage sont très énergivores. Il faut chauffer à plus de 1000°C à chaque cycle de recyclage (1600°C à la fabrication).

Le verre reste un des recyclages le plus performant, toutefois, chaque cycle perd environ 10% de matière. Il faut donc réinjecter de la matière pour avoir la même quantité de verre. Il y a peu de verrerie en Europe, le verre à recycler et le verre neuf voyagent beaucoup !

explication du chemin du verre de la production à la réutilisation

Bilan : L’utilisation du verre comme « verre perdu » est une aberration. Le verre doit être réutilisé au maximum avant d’être recyclé. Le développement de la consigne, la plus locale possible est la meilleure solution. Il existe déjà des produits laitiers, des bières ou des jus en verre consignés. Trouvez les bonnes adresses sur notre carte

1.3      Les fausses solutions « écologiques » à fuir absolument

D’autres emballages coexistent dans les rayonnages des magasins, certains se targuant d’être écologiques… décryptages de ces emballages “pas vraiment” écologiques.

1.3.1      Les briques  « Tetra Pack »

Constituées d’un assemblage de plusieurs couches (75% de carton, 20% de polyéthylène et 5% d’aluminium), les briques sont présentées comme une alternative assez écologique et recyclable.

Le processus de recyclage consiste à tremper les briques dans de l’eau, extraire les 75% de pulpe de papier. Le reste, composé de plastique et d’aluminium, est incinéré. Le carton ne peut pas être réutilisé pour fabriquer des briques. Il servira à faire du carton ondulé.
Peu de point de collecte en Suisse, et une seule usine de traitement. Il s’agit de l’usine Model AG, située à Weinfelden, qui a la capacité de valoriser les 20 000 tonnes de briques consommées chaque année en Suisse, et même beaucoup plus. Toutefois elle tourne à vide faute de collecte.

Bilan : un recyclage loin du modèle de l’économie circulaire et qui nécessiterait des investissements importants des collectivités… Est-ce vraiment une solution à soutenir ?

1.3.2   Les “Bioplastiques”

Issus de matières premières renouvelables (maïs), ou de bio déchets (canne à sucre par ex) les bio plastiques se sont généralisés ces dernières années sous forme de gobelets, barquettes pour les fruits et légumes, emballages à jeter pour la vente à emporter…

Quel est le bilan de ces bioplastiques ?

Utiliser des terres agricoles pour reproduire et maintenir une économie du jetable est aberrant.  Cela encourage les monocultures intensives, nuit à la biodiversité et est source de pollutions. Confondu avec du vrai plastique, ils peuvent être mal triés et dégrader le recyclage du plastique.

Bilan : C’est une fausse bonne solution à éviter

1.3.3     Les sacs oxo-biodégradables

Composés de plastique traditionnel (à base de pétrole) auquel a été ajouté un additif, le sac, sous l’action de la lumière, de l’oxygène et de la chaleur, se réduit en milliers de particules de plastiques. Il faudra des centaines, voire des milliers d’années avant qu’il ne se décompose réellement. Le risque de dispersion dans l’environnement est majeur.

Pourquoi les fabricants les présentent-ils comme étant bons pour l’environnement alors ?

Parce qu’ils se fragmentent rapidement (y compris lorsqu’ils sont abandonnés dans la nature). Même si on ne le voit plus, le plastique est toujours là, sous forme de microparticules, et se retrouve alors disséminé dans l’environnement. Il peut ainsi être absorbé par certains animaux et aboutir dans la chaîne alimentaire.

Recyclables ou compostables ?

Ni l’un ni l’autre ! Les sacs oxobiodégradables sont constitués de plastique, donc dérivés des produits pétroliers. Alors malgré ce que plusieurs fabricants prétendent, ils ne se compostent pas. Les véritables sacs compostables sont constitués de matières végétales (cellulose et autres végéplastiques).

Attention à ne pas les confondre !

Bilan : Plusieurs pays Européens déjà ont interdit ce type de sacs… En Suisse, ils sont toujours autorisés, toutefois de nombreux commerçants y ont déjà renoncés face aux remontées de leurs clients ! A fuir !!

1.3.4      Le Bambou

Plante à faible impact écologique en soi, son succès provoque des effets néfastes sur l’environnement : déforestation, monoculture intensive et usage de pesticides pour répondre à la demande mondiale.  L’impact CO2 du bambou est plus élevé que le plastique (Il faut réutiliser une paille en bambou 27 fois pour un impact favorable par rapport à la paille plastique

La vaisselle jetable à base de bambou est recouverte d’une couche imperméabilisante à base de plastique. Il arrive que certains produits d’importation contiennent également de la mélamine, toxique pour la santé particulièrement si l’aliment mis dans le contenant est chaud.

Bilan : la vaisselle en bambou (ou autres fibres végétales), même compostable, reste du jetable qui est la majeure partie du temps incinérée faute de tri.

Les seules solutions acceptables sont des contenants réutilisables. Des solutions de consignes existent chez de nombreux restaurateurs Recircle ou leurs propres solutions de bocaux. Vous pouvez aussi apporter vos boites et tasses pour vos plats à l’emporter !

Pour finir, il n’y a pas de matériaux « miracle » qui n’aurait pas d’impact. En être conscient est une première étape essentielle pour faire les bons choix.

Les principes du Zéro Déchet s’appliquent aussi aux emballages :

Refuser (les sacs oxo compostables, les bioplastiques, le bambou jetable), Réduire (le métal), Réutiliser (le verre), Recycler (tous les matériaux) et Composter.

Références

Source : Louise Allavoine

1. Etude d’évaluation des impacts environnementaux des sacs distribués en boutique, réalisée par Ecobilan, en mars 2008, pour Sacs Papiers de France et Procelpac, groupement français des fabricants de matériaux d’emballage à base de cellulose. Les résultats sont donnés pour un sac plastique courant de 25 litres et un sac papier courant de 36 litres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Boue_rouge)

https://ferrorecycling.ch/fr/recyclage/le-circuit/

https://www.letemps.ch/economie/suisse-rechigne-recycler-berlingots

https://www.swissrecycling.ch/fr/substances-valorisables-savoir/substances-valorisables/briques-a-boisson

https://www.frc.ch/plastique-le-greenwashing-nuisible-de-loxo/

https://www.tdg.ch/economie/tromperie-sachet-plastique-oxodegradable/story/10937872

/ hhttps://www.60millions-mag.com/2020/01/27/prudence-avec-la-vaisselle-en-bambou-17130

ttps://www.20min.ch/fr/story/600-tonnes-de-plastique-dorment-dans-le-lac-leman-887533430906

https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/10/pour-l-arabie-saoudite-le-plastique-c-est-fantastique_5367033_3234.html?xtmc=plastique&xtcr=41

https://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article/2009/12/03/le-match-du-jour-sac-plastique-ou-sac-papier-par-terra-eco_1275819_1270066.html

Obsolescenza programmata

Perché gli apparecchi spesso non durano più a lungo deliberatamente?

Da molti anni persiste la leggenda che certi produttori costruiscono i loro prodotti deliberatamente con una durata di vita più breve per poter vendere più spesso  nuovi prodotti.

Un ottimo esempio è il prodotto elettronico più utilizzato quotidianamente – lo smartphone. Chi non ricorda i vecchi telefoni cellulari, quello di Nokia per esempio, che non poteva fare molto rispetto ai nuovi dispositivi, ma che era molto robusto e ancora oggi è considerato quasi indistruttibile. Funziona ancora oggi, anche se in misura molto limitata. E la durata della batteria rispetto ai dispositivi di oggi è quasi infinita.

Questo vale anche per le vecchie lampadine a incandescenza. Le prime lampadine funzionavano con filamenti di carbonio, non di tungsteno, come avvenne in seguito. I filamenti di carbonio sono circa otto volte più spessi di quelli di metallo, e quindi molto più resistenti. Il passaggio al tungsteno ha quindi portato un maggiore consumo, e una maggior vendita di lampadine, e quindi per i produttori più profitto.

Così, negli anni ’20, è nato il famigerato “Cartello Phoebus”, in cui i rappresentanti dei principali produttori di lampadine del mondo si sono accordati per ridurre artificialmente la durata delle lampadine a 1.000 ore. Ma questa è solo una delle tante industrie che fanno uso dell’obsolescenza programmata.

In varie forme, da sottili a non sottili, esiste ancora. Dalla cosiddetta durata artificiale, in cui le parti fragili falliscono, ai costi di riparazione che costano più delle sostituzioni, agli aggiornamenti estetici che classificano le vecchie versioni dei prodotti come meno eleganti – i produttori di beni conoscono tutti i trucchi per far pagare di più ai clienti. Accoppiato con un marketing intensivo che ci fa credere che solo il prodotto più nuovo sia il migliore, che lavi il più bianco o che duri di più, noi consumatori ci caschiamo a ripetizione. Ancora peggio, con prodotti come gli smartphone, spingiamo persino i produttori a fornire dispositivi ancora migliori, ancora più veloci e siamo sempre disposti a pagare qualsiasi prezzo, purché si abbia solo l’ultimo modello.

Un altro esempio sono le cartucce delle stampanti. Alcuni sensori sono impostati in modo tale da indicare che le cartucce sono vuote, anche se di inchiostro ce n’è ancora abbastanza. Circa 350 milioni di cartucce per stampanti finiscono nelle cosiddette discariche ogni anno.

Da un punto di vista ambientale, questi sviluppi sono catastrofici. Da un punto di vista macroeconomico, però, purtroppo si dice sempre che questa pratica crei posti di lavoro. Ma il futuro è chiaramente nella sostenibilità. Perché anche lì si possono creare nuovi posti di lavoro con prodotti ottimizzati e più ecologici, anche nel settore della riparazione e del riciclaggio  Così che anche l’ambiente  ne risulti vincitore a lungo termine.

Quindi cosa possiamo fare come consumatori?

Come dice bene il noto detto: il cliente è il re. Siamo noi a determinare l’offerta con la nostra domanda. Quindi sta a noi adattare il nostro comportamento di consumatori. Non dobbiamo avere l’ultimo smartphone ogni anno, soprattutto se quello “vecchio” funziona ancora normalmente. Usare dispositivi che funzionano ancora più a lungo permette già di risparmiare un sacco di rifiuti. Per esempio, non è necessario che sia nuovo se solo lo schermo è un po’ rotto – quello può essere riparato. E anche se deve essere qualcosa di nuovo, non deve necessariamente l’ultimo modello – ci sono ora molti fornitori che vendono dispositivi ricondizionati usati, ma perfettamente funzionanti. Ha anche senso optare per modelli in cui le singole parti possono essere sostituite separatamente in caso di guasto. In questo modo, non dovrete sostituire l’intero telefono solo perché la capacità della batteria non è più ottimale.

Quando si tratta di cartucce per stampanti, si possono comprare quelle ricaricabili e risparmiare ancora di più con le impostazioni di risparmio dell’inchiostro (scala di grigi, caratteri più sottili, ecc.) – o semplicemente usarne meno e pensare due volte se è davvero necessario stampare.

Grazie a internet, con le sue numerose valutazioni e riferimenti o siti web aziendali, è diventato più facile che mai scoprire se il nuovo prodotto o elettrodomestico ha una breve durata di vita, quanto sono giuste le condizioni di lavoro e quanto è stato prodotto localmente o quali alternative ci sono per esso – e questo vale sia per le lampadine che per gli smartphone, le cartucce della stampante, le automobili o anche la moda.

Perché l’obsolescenza programmata non è solo pianificata nell’elettronica. Le tendenze della moda di breve durata non sono altro che il tentativo dell’industria della moda di vendere ancora più vestiti. Ma dato che l’industria dell’abbigliamento è uno dei più grandi peccatori ambientali del mondo, faremmo bene a cambiare il nostro comportamento d’acquisto anche qui. Da un lato, ha senso non rincorrere ogni tendenza della moda, ma puntare sui classici senza tempo. In secondo luogo, non tutti i vestiti devono essere nuovi. I negozi di seconda mano e vintage sono abbondanti e portano un assortimento di prima classe di grandi pezzi individuali di tutte le epoche.

Anche i politici e le aziende stanno lentamente riconoscendo il cambiamento del cuore dei consumatori. Nel caso delle lampadine, le vecchie lampadine sono state vietate da tempo. Le lampadine a LED sono ora lo standard – durano molto più a lungo, consumano meno energia e illuminano altrettanto bene e in modo luminoso.

Con uno standard UE, le aziende saranno costrette a prolungare nuovamente la vita utile dei dispositivi. Anche rendendoli più facili da riparare. Ma questa è solo una parte dell’ “accordo verde europeo” (EU Green Deal) che vuole fare dell’Europa il primo continente neutrale dal punto di vista climatico entro il 2050.

Anche questo è importante e giusto, visto che ogni anno nel mondo si generano ben 45 milioni di tonnellate di rifiuti elettronici. Questo include molti gadget di cui non si ha realmente bisogno. Per esempio, il divertente regalo di Natale con una batteria incorporata che poi devi buttare via perché la batteria non può essere sostituita. 

Riutilizzare, riparare e riciclare è il modello per il futuro degli elettrodomestici e dei prodotti elettronici. Se non altro perché le risorse necessarie alla fabbricazione degli apparecchi (metalli preziosi, terre rare, ecc.) non sono infinite. Alcune compagnie offrono già dei premi di permuta. Ma dal punto di vista di Zero Waste, questo non va ancora abbastanza lontano. Ed è per questo che noi come consumatori dobbiamo dare l’esempio con il nostro potere d’acquisto.

Compriamo solo ciò di cui abbiamo effettivamente bisogno – localmente e senza imballaggio se possibile – e usiamoli il più a lungo possibile. Se non dovesse essere più possibile, allora dobbiamo trovare un modo per restituire i materiali al ciclo – o per usarli in modo diverso.

Felix, Luna e Simba, rifiuti zero anche per loro ?

ll metodo Rifiuti Zero comprende una serie di misure diverse, ma che dire dei nostri animali domestici?

Con una media di 0,4 tonnellate di CO2 eq all’anno, gli animali domestici hanno un impatto significativo sulla nostra impronta di carbonio.

Come punto di riferimento, le proiezioni suggeriscono che entro il 2040, con circa 10 miliardi di persone sul pianeta, sarà imperativo non superare 1T di CO2 equivalente (eq) per persona.

Quando parliamo di animali domestici, pensiamo prima di tutto a cani e gatti, perché sono la parte più grande di tutti gli animali domestici, ma hanno anche il maggiore impatto sull’ambiente.

Un cane causa un’emissione media di 2,5 tonnellate di CO2- eq (cibo, imballaggio, feci e rifiuti, energia), un gatto causa 1 tonnellata di CO2- eq…

Per i cani, l’impatto principale è la quantità di carne che mangiano ogni giorno (0,9 kg di carne in media). Più grande è il cane, più mangia e maggiore è l’impatto. Un altro impatto è che i cani fanno i loro bisogni fuori e ogni proprietario è obbligato ad avvolgere le feci nella plastica, che poi deve essere incenerita. Questo significa quindi un sacco di rifiuti organici e umidi che devono essere bruciati (raccolti, trasportati, bruciati) con un grande apporto di energia.

Per i gatti, l’emissione più importante è legata alle loro feci. I gatti che vivono in appartamento fanno i loro bisogni in una lettiera, che è un prodotto di scarto significativo. Un gatto che vive in un ambiente in cui può uscire e fare i suoi bisogni ha un impatto molto minore

Si potrebbe pensare che il cavallo starebbe meglio con una dieta vegetariana al 100%. Tuttavia, a causa delle sue dimensioni (più di 500 kg in media), consuma grandi quantità di grano e la sua digestione rilascia metano, che lo mette alla pari con i cani con 2,5 tonnellate di CO2 eq.

Altri animali come cavie, canarini e pesci esotici se la cavano meglio (a seconda delle dimensioni dell’acquario riscaldato) con una media di 0,1 tonnellate di CO2 eq/anno.

Non potevamo finire questa lista senza menzionare i polli! Aiutano a ridurre i rifiuti della cucina e producono uova super locali e fresche! È l’animale più ecologico!

In Svizzera, il 50% delle famiglie ha uno o più animali domestici. E questo numero è in aumento. In un momento in cui le dimensioni delle famiglie stanno diminuendo e la nostra società è molto individualista, possiamo chiederci quali sono le vere motivazioni per avere un animale domestico.

Prima di decidere di prendere un animale domestico, è importante informarsi sul miglioramento della propria qualità di vita, sulla reale motivazione e necessità di un animale domestico. È innegabile che la presenza di animali può avere un effetto terapeutico su alcune persone e che possono essere molto benefici.

Se finalmente decidete di avere un animale da compagnia, ecco alcuni consigli per limitare l’impatto:

Per ridurre l’impatto pro capite ma godere comunque dei benefici di avere un animale domestico, considerate la possibilità di condividerlo con più persone (famiglie, vicini di casa). Questo rende anche più facile organizzare quando si vuole andare in vacanza. 

La taglia del vostro animale, come avrete capito, influisce sull’assunzione di cibo e sulla produzione di feci. Quindi, più piccolo è, minore è il suo impatto sull’ambiente.

1. Adottare invece di comprare: un gesto che conta

Nel 2017, 19.000 animali sono stati accolti dai vari rifugi per animali in Svizzera, tra cui oltre 10.000 gatti.

Adottare un animale domestico invece di comprarlo è un gesto che conta, perché significa dare una seconda possibilità a un animale che aspetta una nuova casa. Inoltre, i rifugi per animali si occupano di sverminare, vaccinare l’animale e inserire un chip, e c’è una visita veterinaria annuale per monitorare la salute dell’animale.

 Scopri i rifugi per animali nel tuo cantone. 

2. Cibo

Un modo per ridurre i rifiuti è quello di preparare da soli il cibo del vostro animale domestico, come suggerito per esempio dal ‘Canine Journal’, che pubblica diverse ricette per il cibo del cane. Il cibo per animali fatto in casa, infatti, consiste principalmente di 3 ingredienti: Proteine, verdure crude o cotte e cereali (come il riso). Per completare l’apporto di vitamine e minerali, si può anche aggiungere olio di colza, lievito di birra o spirulina.

Puoi anche chiedere a un macellaio della tua zona se è possibile ritirare la carne invenduta per il tuo cane o gatto. Ci sono molte ricette per cani e gatti su internet. Chiedi sempre al tuo veterinario quali sono i bisogni speciali del tuo animale.    

Se preferisci un metodo convenzionale, scopri se c’è un negozio che vende cibo secco nella tua zona. In Svizzera, l’azienda Crokeo (ex Hungry Pets) offre un servizio di consegna di cibo organico al 100% che consegna ogni mese l’esatta quantità di cibo di cui il tuo animale domestico ha bisogno in contenitori di vetro che vengono ritirati e puliti prima di essere riutilizzati.

Se hai spazio di immagazzinamento (per esempio un seminterrato), considera l’acquisto di quantità maggiori per evitare spedizioni multiple dannose per l’ambiente e l’eccesso di imballaggi di plastica. Ci sono anche alcuni negozi online che consegnano in Svizzera, come Zooplus o iPet.

3. Lettiera per piante e anelli per toilette

a. Lettiera di piante

La scelta della lettiera è certamente molto importante per bilanciare il benessere del vostro animale domestico con l’ecologia e il riciclaggio. Un gatto consuma circa 35 kg di lettiera all’anno.

Per esempio, con quasi 100.000 gatti a Ginevra, quasi 3.500 tonnellate di rifiuti di lettiera sono prodotti ogni anno. Così, nel cantone di Ginevra, il 10% dei residui dell’inceneritore è costituito da lettiere di gatto.

I negozi offrono un gran numero di marche con proprietà molto diverse, quindi a volte è difficile orientarsi e scegliere un singolo prodotto. Ecco alcune nozioni di base per iniziare.

In generale, i prodotti della lettiera consistono in materia minerale o vegetale. Non sorprende che la lettiera minerale utilizzi più risorse non rinnovabili, poiché è fatta di argilla o silice estratta dalle cave. Inoltre, per ragioni estetiche, è spesso trattato chimicamente per essere sbiancato, inodore e persino profumato.

La lettiera più ecologica è senza dubbio quella vegetale, che ha molti vantaggi:

CarattersticaSpiegazione
100% naturaleFatto con trucioli di legno certificati FSC
BruciabileI rifiuti vegetali possono essere completamente bruciati per produrre energia
Non dannoso per l’ambientePrivo di qualsiasi additivo, sia insetticida che fungicida  
PesoFacile da trasportare e gestire anche in grandi quantità
Antibatterico e igienicoIl legno aiuta a limitare la proliferazione di batteri che sono altrimenti responsabili di odori indesiderati
Molto assorbenteTrattiene almeno 1,5 volte il suo peso in liquidi
Inibizione degli odoriL’assorbimento ottimale dei liquidi fa sì che trattenga bene gli odori
ConfortevoleI trucioli di legno sono più morbidi sulle zampe dei vostri animali domestici rispetto ai grani della lettiera minerale
Meno polvereLa lettiera minerale tende ad emettere molta polvere e quindi non è adatta ai gatti sensibili e agli esseri umani e/o alle persone con problemi respiratori
Trucioli variabiliLa forma dei trucioli può variare da prodotto a prodotto, quindi potete scegliere la forma che più vi aggrada
EconomicoIl prezzo della lettiera vegetale può essere fino a tre volte più economico della lettiera minerale

I gatti accettano bene la lettiera vegetale. Ricordate che gli animali hanno sempre bisogno di tempo per abituarsi al cambiamento. Quindi, se trovate che il vostro animale è un po’ riluttante all’inizio, incoraggiatelo e dategli un po’ di tempo. Per facilitare la transizione, mescola gradualmente la vecchia biancheria da letto con la nuova. Per esempio, iniziate con una miscela di 75% di lettiera vecchia e 25% di lettiera nuova, poi 50% ciascuno fino a raggiungere il 100% di lettiera vegetale. Questo può essere vantaggioso per tutti a lungo termine!

b. Anelli della toilette

Un’altra soluzione interessante è il sistema di anelli per WC sviluppato da Little Kwitter. È molto semplice: il sistema consiste in un set di 3 cerchi che vengono posizionati sul sedile del water. L’idea è quella di rimuovere gradualmente i singoli cerchi finché l’animale non si abitua a fare i suoi bisogni direttamente nella toilette! Non ci viene detto se il gatto può tirare lo sciacquone, ma il vantaggio di questa soluzione è che è completamente privo di rifiuti! Tuttavia, sembra istintivamente più facile insegnare questo a un giovane gattino che a un gatto già abituato alla scatola. Puoi anche provare a fare i tuoi anelli per la toilette o abituare il tuo animale domestico a usare direttamente la toilette, ma non possiamo garantire il successo… ?

4. Il sonno dei nostri animali domestici

I nostri animali domestici passano molto tempo a dormire, ed è naturale che vogliamo renderli il più confortevole possibile. Quindi è naturale voler creare un luogo accogliente per il loro riposo, dove si sentono comodi e sicuri. Può essere divertente creare la propria casa per cani o la propria cesta con materiali riciclati! Prima di comprare qualcosa, cerca nella tua cantina/garage (o dai vicini, dai nonni…) un cestino o una vecchia cassa. Per il cuscino, prendete un lenzuolo o un pezzo di abbigliamento che non usate più. Rileverà già il tuo odore e il tuo animale sarà felice di addormentarsi con la sensazione di averti al suo fianco! Per l’imbottitura, usate cotone idrofilo biologico o un cuscino di imbottitura inutilizzato.

5. attività e giochi

Anche i giocattoli a volte possono essere un problema: Se non si rompe, si perde. Ecco perché è meglio usare cose che durano più a lungo, come bastoni o corde.

I negozi di seconda mano spesso vendono giocattoli per bambini e animali domestici, una soluzione economica ed ecologica.

È anche molto facile fare il proprio giocattolo con vecchi vestiti, lenzuola o anche vecchi tappi di vino e un po’ di lana! Basta tagliare entrambe le estremità del sughero con un coltello e avvolgere la lana su tutta la superficie per renderla più rotonda. Puoi poi attaccare un lungo pezzo di corda al sughero e far giocare il tuo gatto! È anche facile fare pom-pom con la lana o salvare piccoli vecchi animali di peluche

6. Accessori e cura

Collari, guinzagli, spazzole e ciotole sono tutti accessori importanti per il tuo animale. Tuttavia, ci sono anche molti articoli superflui nei negozi. Limitate i vostri acquisti a ciò che è necessario. Cerca di trovare oggetti usati, oggetti di recupero o scegli materiali durevoli.

Per la toelettatura, lavare il vostro animale domestico solo con acqua è perfettamente sufficiente. Gatti e cani hanno un sistema autopulente e il lavaggio con il sapone può essere dannoso per loro.

Fonti

Pourquoi les cochons d’inde vont-ils sauver la planète – Christophe DREXEL – Edition Marabout

Cani e gatti sono assassini del clima

Università tecnica di Berlino: la prima valutazione del ciclo di vita degli animali domestici rivela un impatto ambientale significativo

PERCHÉ I SUINI MARINI SALVANO IL CLIMA – Christof Drexel – GU

L’ultimo studio dell’istituto di ricerca svizzero ESU Services.