ZeroWaste Switzerland

Non-profit association inspiring everyone in Switzerland to reduce waste.

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Étude de consommation 2023

En 2023, nous avons conçu un questionnaire d’évaluation des pratiques d’un panel afin d’identifier les changements de comportement les plus faciles et les plus difficiles à mettre en place.

L’objectif de cette étude est d’évaluer le niveau de maturité d’une population adulte, en charge du ménage.

Résultats

1 – Le panel

Au total, 458 personnes ont participé au sondage, dont une majorité de femmes.

Le mouvement Zéro Déchet est historiquement porté par des femmes. Ce chiffre est cohérent avec les participations à nos activités.

2 – Les courses

Devenir végétarien est considéré comme le geste le plus difficile.

34,1% ont répondu que cela est difficile ou impossible pour eux.

Les gestes plus faciles comme « prendre ses sacs et boîtes avant de faire les courses » ou « acheter local et bio » sont adoptés par 90% des personnes sondées.

3 – En cuisine

« Simplifier son matériel de cuisine » reste le geste le plus difficile pour 20% des personnes.

Les autres actions, basées sur du bon sens, sont déjà bien mises en place avec un taux de 60% à plus de 90%.

Les actions visant à réduire le jetable (films plastiques), tout comme celles axées sur l’économie d’énergie, sont majoritairement mises en œuvre dans la cuisine. Cependant, leur adoption est moins répandue que les actions liées aux achats, avec environ 80% d’application, principalement de manière partielle. L’énergie, pourtant vectrice de pollution, est parfois oubliée dans la démarche Zéro Déchet.

L’action la plus difficile est « Se passer du congélateur ». Moins de 15% y parviennent.

4 – La salle de bain et l’entretien de la maison

Tous les gestes sont partiellement ou complètement mis en place pour près de 80% des sondés.

Entre 5 et 20% des personnes trouvent difficiles les gestes tels que « acheter des produits de toilette solides ou issus d’ingrédients naturels ou bio, installer des économiseurs d’eau, utiliser du vinaigre et du bicarbonate pour le ménage ».

5 – Les vêtements

Les bonnes pratiques de sobriété de consommation, de réparation, et d’achat d’occasion sont mises en place par plus de 80% des participants.

Le plus difficile reste « réparer les chaussures » avec 17% des réponses, suivi de « renoncer aux soldes » par 13% et « acheter de seconde main ainsi que veiller à l’origine et à la matière des vêtements achetés neufs », par 11% des sondés.

6 – La technologie

Moins souvent associés aux déchets, nos outils technologiques ont pourtant un impact de plus en plus lourd. La mise en place de bonnes pratiques est plus difficile. « Se passer des réseaux sociaux, veiller à la taille des courriels et éviter de regarder des vidéos sur les réseaux 4G / 5G » sont considérés comme difficile pour près de 40% des sondés.

7 – Mobiliers, équipements et décorations

Les gestes tels que « emprunter des livres » et « vendre ou donner sur les sites d’occasions » sont les plus adoptés par nos sondés à plus de 90%.

Les gestes les moins fréquemment adoptés comprennent le recours à l’emprunt et à la location (moins de 70% de mise en place) plutôt qu’à l’achat. Ce résultat s’explique par l’offre encore insuffisante de solutions proches et abordables en termes de prix pour beaucoup de matériels /outils. Acheter reste le plus simple, et parfois le plus économique.

8 – Au bureau

 « Constituer une green team avec ses collègues » est difficile pour plus de 30% des participants alors que « se rendre au travail sans voiture est adopté à plus de 85%.

« Boire son thé ou café dans une vraie tasse et apporter sa gourde » fait partie du quotidien pour quasiment 90% des sondés.

9 – En voyage, déplacement professionnel

Cette thématique est de loin celle où les gestes Zéro Déchet sont les plus difficiles et le moins mis en place.

« Voyager sans prendre l’avion » est contre toute attente le plus adopté par près de 80% des sondés. Ce qui est inversément proportionnel à la statistique suisse : 60% des Suisses estiment qu’on peut prendre l’avion pour partir en vacances sans avoir mauvaise conscience (source sondage 2023 Tamedia pour 24H).

Ne plus avoir de voiture reste l’action la plus difficile à plus de 60%. Effectivement, c’est encore un moyen de transport indispensable dans certaines localités.

Enfin, consulter la carte des bonnes adresses Zéro Déchet est utilisé par moins de 40% des sondés, mais il est très encourageant de voir que près de 25% d’entre eux ont prévu de faire !

10 – Fêtes et anniversaires

 « Utiliser de la vaisselle réutilisable » fait partie du quotidien d’environ 80% des sondés. C’est une bonne nouvelle que cette habitude d’éviter ce déchet superflu soit adoptée à l’unanimité.

La barrière des normes sociales est encore difficile à franchir : demander à ses invités de venir avec ses assiettes, tout comme renoncer au papier cadeau sont les plus difficiles.

Conclusion

Pour ce sondage, il faut tenir compte de son biais, car il a été diffusé via le carnet d’adresses « newsletter » et les réseaux sociaux de l’association. Nous considérons que ces personnes sont déjà sensibles à la problématique du Zéro Déchet.

Pour bien des étapes, les participants à notre sondage ont déjà mis en place une grande partie des gestes Zéro Déchet.

Les gestes les plus souvent mis en place sont :

  • Acheter local
  • Cuisiner de saison et les restes
  • Donner ou vendre les vêtements inutilisés
  • Conserver son téléphone le plus longtemps possible
  • Vendre ou donner sur des sites d’occasion
  • Utiliser une vraie tasse au bureau
  • Emporter sa gourde
  • Utiliser de la vaisselle réutilisable

Les gestes les plus difficiles et les moins adoptés sont :

  • Se passer du congélateur
  • Devenir végétarien
  • Se passer des réseaux sociaux
  • Constituer une green team avec ses collègues
  • Ne plus avoir de voiture
  • Et demander d’apporter ses services lors de grandes fêtes

Il est intéressant de noter qu’auprès d’une communauté orientée et plutôt acquise à la démarche Zéro Déchet, les fondamentaux que nous présentons dans nos ateliers et initiations sont plutôt acquis.

Les gestes les moins appliqués sont peu mentionnés dans nos activités, moins demandés ou nouveaux (atelier voyage, vêtements et énergie ou atelier sobriété numérique). Certains comme repenser sa mobilité, ou devenir végétarien demandent également plus d’efforts dans la mise en place.

Les actions en lien avec une circularité de l’économie (seconde main, réparation, emprunt, location…) sont mises en place de manière partielle. Certainement du fait du manque d’offre qui peut rendre la démarche complexe et parfois coûteuse :

  • Acheter d’occasion n’est pas toujours facile (il faut trouver, pouvoir aller chercher un objet encombrant, avoir une offre attrayante à proximité, renoncer à une garantie…).
  • Réparer est le plus souvent déconseillé par les commerçants qui proposent le plus souvent de renouveler l’objet. Et la réparation de certains biens est presque plus cher que le prix du neuf (ressemeler des chaussures par exemple)
  • Louer ou emprunter : des plateformes de partage existent, mais peinent à trouver leur modèle : il peut être difficile de trouver à côté de chez soi ou disponible. Ce type de solution doit pourtant être privilégié à une échelle locale et encouragé par les collectivités. Plus les solutions de partage existeront localement et seront accessibles, moins nous aurons besoin d’acheter.

Enfin les normes sociales sont un frein souvent observé avec nos participants dans les ateliers, et se confirme dans ce sondage :

  • Il est plus admis aujourd’hui d’offrir un cadeau d’occasion alors que c’était inenvisageable (voir offensant) il y a quelques années.
  • Renoncer à de la vaisselle jetable pour une fête est admis pour notre panel alors que c’est une pratique très répandue dans nos entourages respectifs.

Il y a un travail de sensibilisation et de mise en pratique de ces nouveaux comportements par une partie de plus en plus importante de la population pour faire évoluer ces normes sociales.

C’est l’intérêt du mouvement Zéro Déchet: Une personne qui applique correctement la méthode Zéro Déchet peut être un modèle pour tous les autres et aider à obtenir le changement de comportement dont nous avons besoin dans l’ensemble de la population.

ZeroWaste Switzerland fait partie du mouvement “Circular Economy Switzerland”

Circular Economy Switzerland (CES) est un mouvement qui s’engage à insuffler un nouvel élan à l’économie circulaire en Suisse. Il s’agit d’une plateforme de coordination, d’échange et de réseautage pour l’économie circulaire qui joue le rôle de catalyseur à l’échelle suisse grâce à divers projets et événements. Plusieurs entreprises privées et organisations politiques poursuivent l’objectif commun de rendre l’économie suisse plus circulaire au travers d’approches créatives et d’initiatives innovantes.

La vision de CES est que la Suisse réalise la transition d’une économie linéaire à une économie circulaire. Elle contribuera ainsi au développement durable sur le plan mondial et consolidera sa place économique.

La mission de CES est de faire avancer l’économie circulaire en Suisse à tous les niveaux. Le mouvement constitue le moteur qui alimente les efforts de création d’un marché pour les produits et services circulaires, ainsi que les efforts de sensibilisation du public et du secteur économique sur le thème de l’économie circulaire. Circular Economy Switzerland réunit les acteurs enthousiastes de l’économie circulaire issus de l’économie privée, de la société civile, de la politique et de l’administration publique, et promeut la coopération et l’échange de connaissances dans tous les secteurs et tous les domaines.

Le manifeste

Voici les points du manifeste que les signataires s’engagent à respecter:

  1. Promotion des produits circulaires et des systèmes réutilisables
  2. Conception circulaire et impact environnemental 
  3. Promouvoir le changement de comportement
  4. Transformation pour une économie plus circulaire
  5. Approche collaborative
  6. Création d’emplois et croissance économique
  7. Législation claire et ambitieuse 
  8. Promotion de l’innovation pour une économie plus circulaire
  9. Éducation et implication de la population
  10. Reporting transparent et suivi

En signant ce manifeste, nous réaffirmons notre engagement à promouvoir une économie durable et orientée vers la circularité. Dans le but de réduire les risques d’approvisionnement, d’atténuer le changement climatique, de protéger l’environnement et de saisir les opportunités du développement mondial dans le domaine de l’économie circulaire.

Vous aussi pouvez soutenir le mouvement de Circular Economy Switzerland et collaborer avec de nombreux acteurs pour faire avancer l’économie circulaire. Pour aller plus loin, c’est ici.

ZeroWaste Switzerland s’engage avec la coalition “Longue vie à nos objets!”

La coalition “Longue vie à nos objets!” a été créée pour résoudre le problème du gaspillage de ressources dû à l’obsolescence prématurée des biens de consommation. Malgré un consensus sur la nécessité de prolonger la durée de vie des produits, de nombreux obstacles persistent. Par exemple, un sondage récent indique que 97% des répondants ont dû jeter des objets en bon état parce que les réparations étaient coûteuses, ou que les pièces de rechange n’étaient pas disponibles. La mise au rebut annuelle de produits courants, tels que les appareils électroménagers, les vêtements et les appareils électroniques, contribue à la pollution et au gaspillage.

Le problème réside dans le fait que de nombreux produits sur le marché sont conçus de manière à être irréparables, avec des boîtiers scellés et l’absence de pièces de rechange. Les coûts de réparation sont souvent dissuasifs, et les produits deviennent obsolètes en raison de l’incompatibilité technologique, ou du manque de mises à jour logicielles. Malgré l’envie du public de réparer davantage, les incitations actuelles favorisent davantage le recyclage que la réparation.

Des rapports et enquêtes récents ont confirmé ces obstacles à la réparation et au réemploi. Les entreprises de détail et de réparation sont en retard en matière d’économie circulaire. Le projet de révision de la Loi sur la protection de l’environnement en réponse à une initiative parlementaire vise à lutter contre l’obsolescence précoce des objets.

La coalition “Longue vie à nos objets!” soutient ce projet en encourageant les acteurs économiques et politiques à améliorer l’offre du marché et à faciliter les réparations, afin que les consommateurs aient d’autres options que de jeter leurs biens. L’objectif est de favoriser une transition vers une économie circulaire à grande échelle, où les objets durent plus longtemps et sont réparables.

La coalition “Longue vie à nos objets!” a les objectifs suivants :

  1. Lutter contre le gaspillage et la pollution en prolongeant la durée de vie des objets de consommation.
  2. Influencer les conditions-cadres du marché pour encourager la conception d’objets conformes à l’économie circulaire et promouvoir la durabilité dans divers domaines politiques.
  3. Faciliter l’accès des consommateurs à la réparation et à la réutilisation comme alternatives à l’achat de neuf.
  4. Soutenir le développement d’entreprises innovantes dans les secteurs de la réparation, de la réutilisation et du partage d’objets, ainsi que mettre en avant les initiatives existantes.

Pour atteindre ces objectifs, la coalition réunit les acteurs impliqués dans la réparation et la réutilisation en Suisse pour partager des informations et mener des actions politiques communes. Ils visent à compléter le travail parlementaire en cours et à maintenir la question de la durabilité en haut de l’agenda politique. De plus, ils prévoient des actions de communication pour sensibiliser le grand public à l’importance de la consommation durable et expliquer les solutions spécifiques adaptées à la Suisse.

En résumé, la coalition s’engage à promouvoir une transition vers une économie circulaire à grande échelle en Suisse et à faire en sorte que la durabilité ne soit pas simplement un marché de niche.

Dans la droite ligne du mouvement Zéro Déchet, nous ne pouvions qu’y adhérer!

Schéma de l’économie circulaire. OFEV

Schéma de l’économie circulaire. OFEV

Plus d’infos sur longuevieanosobjets.ch

Élections fédérales 2023

Votez pour la Nature ! Le 22 octobre nous renouvelons notre Parlement. Pour que des changements décisifs se mettent en place, remplissez vos bulletins !

Depuis des années, l’environnement n’est pas prioritaire en politique. En tant que porteur de vie sur notre planète, il ne devrait toutefois pas être relégué derrière des considérations financières ou de liberté. Pour que chaque personne puisse vivre décemment, elle doit avoir un air sain à respirer, une nourriture et une eau non polluées, sans craindre de pénuries. Sinon, comment oser rêver de travail pour tous, de retraite sereine et d’un avenir positif pour nos enfants ?

Voici quelques arguments pour vous motiver à voter, et à choisir des représentants engagés pour l’environnement.

  • Seul 40% de la population vote. Cela n’est donc pas représentatif de la population et de ses choix, il est temps que cela change !
  • Notre millieu naturel est menacé :
    • 255 espèces animales et végétales ont déjà disparus en Suisse
    • Nos glaciers fondent à vue d’oeil
    • Les écosystèmes s’en trouvent déséquilibrés et menacés.
      Nous vivons en interdépendance, chaque disparition d’espèce se répercutant sur d’autre, et donc in fine, sur l’Humain.
  • Nous n’avons qu’une Terre, et entendons chaque année que nous épuisons ses ressources naturelles de plus en plus tôt (overshoot day). Nous vivons donc à crédit depuis longtemps, et ne savons pas comment nous pourrons rembourser. Avant que la Terre ne nous donne une réponse qui sera cinglante, utilisons les moyens à notre disposition pour limiter la dégradation de notre environnement, de la biodiversité, et donc de nos conditions de vie.

Une croissance infinie est impossible dans un monde fini!

  • L’espèce humaine est menacée.
    • Pesticides
    • Pollution de l’air, de l’eau, des sols, des êtres vivants
    • Phénomènes météorologiques extrêmes : sécheresse, inondations, tremblements de terre, tempêtes… Peut-être est-ce là la facture de notre croissance exponentielle ?
  • L’Humain doit agir en tant qu’espèce responsable. Il s’est mis au-dessus des autres espèces, malgré qu’il ait initié la 6e extinction de masse. ZeroWaste Switzerland fait des choix pour assumer ses responsabilités. Nous savons que nous sommes un pays riche, situé dans l’hémisphère aisé de la Terre, et qui vit au dépend de ceux qui ont moins de moyens de défendre leurs intérêts, leurs sols, leur eau. Nous souhaitons être dirigés par des personnes qui ont conscience de cela et assument également leurs responsabilités !

Pour cela, à vos bulletins, citoyens ! Pour vous aider, Alliance-Environnement met à votre disposition ecorating.ch. Ce site évalue la position des parlementaires par rapport aux questions environnementales.

Les limites planétaires sont les seuils que l’humanité ne devrait pas dépasser pour ne pas compromettre les conditions favorables dans lesquelles elle a pu se développer et pour pouvoir durablement vivre dans un écosystème sûr, c’est-à-dire en évitant les modifications brutales et difficilement prévisibles de l’environnement planétaire.

Ce concept a été proposé par une équipe internationale de 26 chercheurs et publié en 2009. Il a depuis été mis à jour par des publications régulières.

Il consiste en neuf limites planétaires, dont huit sont chiffrées par les chercheurs et six sont déjà franchies. Neuf processus sont retenus comme limites, car ensemble ils remettent en cause la stabilité de la biosphère :

  1. Le changement climatique,
  2. l’érosion de la biodiversité,
  3. perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore,
  4. changements d’utilisation des sols,
  5. l’acidification des océans,
  6. l’utilisation mondiale de l’eau,
  7. l’appauvrissement de la couche d’ozone,
  8. d’entités nouvelles dans l’environnement (pollution chimique)
  9. l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère.

Les 6 premières limites sont considérées comme franchies en 2022.

Les 7e et 8e ne sont pas encore franchies à l’échelle de la planète.

La 9e n’a pas été quantifiée à l’échelle planétaire.

Source : Wikipédia

Re:Pas Challenge

Un challenge inter-entreprises pour adopter la vaisselle réutilisable lors des repas à emporter  

La Ville de Lausanne et le Canton de Genève, en partenariat avec l’association ZeroWaste Switzerland, se sont alliés autour d’un projet pilote à destination des entreprises, organisations et collectivités, visant les déchets liés à la restauration à emporter. La 1ère édition du RE:PAS CHALLENGE a eu lieu du 18 septembre au 8 octobre, soit 3 semaines pour adopter la vaisselle réutilisable de manière ludique.

Suite à ce défi, un rapport et des statistiques pour mesurer les impacts du projet ont étés édités, notamment pour évaluer le gain en termes d’empreinte carbone et de kilos de déchets évités.   

Les résultats

Au final, 45 entreprises et institutions ont participé à cette première édition. A travers elles, ce furent 351 personnes qui ont pensé ou repensé leur manière de consommer à l’emporter. Durant 21 jours, nous avons pu constater l’économie de :

  • 482 kg de CO2 soit l’équivalent de 2’297 km en voiture économisés
  • 115 kg de déchets évités soit l’équivalent de 28 sacs poubelles de 35 litres économisés


Sur une base annuelle, les chiffres sont encore plus éloquents:

  • 8’201 kg de CO2 économisés soit l’équivalent de 39’049 km en voiture économisés
  • 1’971 kg de déchets évités soit l’équivalent de 461 sacs poubelles de 35 litres économisés

A toutes les parties prenantes, MERCI pour votre réflexion et votre investissement!


Selon l’Office Fédéral de l’Environnement (OFEV), 350’000 tonnes d’emballages en plastique sont consommés par an et 18’500 tonnes de ces produits destinés à la consommation à l’emporter sont abandonnées dans la rue chaque année (littering). 2’700 kg finissent leur vie dans les lacs et cours d’eau !  

Leur fabrication et leur élimination consomment des ressources et de l’énergie, tandis que leur durée d’utilisation est extrêmement courte. Aussi les produits en plastique à usage unique devraient-ils être remplacés, dans la mesure du possible, par des produits réutilisables.  C’est dans ce contexte que plusieurs campagnes ont vu le jour afin de promouvoir l’utilisation de contenants réutilisables auprès des consommatrices et consommateurs de repas et boissons à emporter. Ces solutions sont de mieux en mieux acceptées par le secteur de la restauration et appréciées des clientes et clients. Il reste toutefois du chemin à parcourir en vue de la généralisation du réutilisable dans la restauration à emporter, et du changement des comportements de consommation.   

Pourquoi un RE:PAS CHALLENGE ?  

Parce que le défi pour démocratiser le réutilisable est de taille. Pour l’ancrer dans les habitudes de la clientèle consommatrice de repas nomades, le concept de challenge inter-entreprises est un outil ludique qui a fait ses preuves.  

Un défi pour les entreprises, organisations et collectivités ! 

Pour cette 1e édition, l’objectif était d’impliquer une cinquantaine d’entreprises de toutes tailles et branches, dans les cantons de Genève et Vaud. Pour les entreprises, c’est une démarche qui s’inscrit dans leur stratégie RSE et un outil de sensibilisation à la réduction des déchets et à la préservation des ressources. Les entreprises qui désiraient rejoindre le challenge pouvaient s’inscrire sur le site internet dédié à ce projet : www.repaschallenge.ch


Le projet RE:PAS CHALLENGE 

Pendant trois semaines, le temps nécessaire à l’acquisition de nouvelles habitudes, les personnes participant au challenge sont invitées à utiliser des contenants réutilisables lors de leurs repas emportés de la maison ou au moment de l’achat d’un repas ou d’une boisson à emporter. Durant ce laps de temps, les déchets évités sont mesurés, et les impacts deviennent concrets. De plus, des prix à gagner sont une motivation pour s’encourager tout au long du défi.  

Afin de faciliter le passage à l’action, les entreprises reçoivent un kit de communication, un accès à l’application internet (web app) repaschallenge.ch et, pour stimuler le changement de comportement, des contenants réutilisables pouvaient sont mis à disposition par l’entreprise. Les participantes et participants peuvent également s’équiper de leurs contenants personnels pour toutes leurs consommations à emporter (boîte à repas, gourde, mug, etc.). Enfin, de plus en plus de restaurants proposent de la vaisselle consignée, une alternative bien pratique lorsque l’on n’a pas de contenant à portée de main ou que l’on ne désire pas s’encombrer après avoir dégusté son repas ou sa boisson. 

De leur côté, les restauratrices et restaurateurs sont invités à accepter les contenants personnels ou à proposer une solution réutilisable, telle que la vaisselle consignée. Pour en savoir plus sur ce projet, cliquez ici : Adoptons le Zéro Déchet !

RE:PAS CHALLENGE se veut donc avant tout une action stimulante et ludique pour partager ensemble et de manière concrète des valeurs durables. La recette idéale pour appréhender un changement d’habitude plus facilement, d’autant plus s’il est réalisé en équipe! 

Pour tout renseignement complémentaire, c’est par ici.

Joyeuse fête nationale suisse !

Alors que nous nous apprêtons à célébrer le 1er août, la fête nationale suisse, ZeroWaste Switzerland tient à partager quelques astuces pour profiter de cette journée spéciale tout en préservant notre environnement.

Chaque année, en plus de célébrer notre pays, nous pouvons également contribuer à la protection de la qualité de l’air.

Selon les données de l’Office fédéral de la police, environ 1’600 tonnes de feux d’artifice sont utilisées chaque année en Suisse, et parmi elles, près de 25 % émettent 300 tonnes de poussières fines dans l’atmosphère. Ces émissions représentent 2 % des émissions annuelles du pays. Bien que les feux d’artifice soient magnifiques et emplis de magie, ils ont également un impact sur notre environnement. Source BAFU

Voici quelques exemples inspirants de villes qui ont fait le choix de créer une fête nationale plus respectueuse de l’environnement. Ces initiatives montrent que nous pouvons célébrer notre identité nationale tout en agissant de manière responsable envers notre planète. 🌱🌍

  • Une fête zéro déchet : A Genève, le concept de la fête a été pensé pour réduire son impact carbone au maximum. Les déplacements et le nombre de véhicules motorisés sur site ont été limités, la fête foraine se déroulera quasiment sans électricité, une des scènes fonctionnera à l’énergie solaire et la sobriété a guidé le choix des décors des spectacles. En outre, afin de s’adapter au réchauffement climatique, la configuration des lieux vise à maximiser les zones d’ombre. Pour la première fois, la manifestation utilisera de la vaisselle réutilisable et non consignée et un bilan carbone sera réalisé. 
    Source : geneve.ch
  • Dans la commune d’Erlenbach au bord du lac de Zurich, il n’y aura pas de feu d’artifice officiel cette année pour la fête nationale. La commune confirme qu’elle y renonce pour des raisons de protection de l’environnement et de bruit. Source : lokalinfo.ch
  • Symbole de tradition par excellence, la fête nationale sait aussi innover. Dans plusieurs communes (St. Moritz, Crans Montana, Bienne, Zurich, Berne, Neuenegg, Brünnen, …) les feux d’artifice cèdent depuis quelques années leur place aux shows de sons et lumières, spectacles de drones et autres originalités.

Voici quelques conseils pour minimiser l’impact des feux d’artifice sur la qualité de l’air lors des festivités du 1er août :

  1. Optez pour un repas local : Pour organiser le brunch ou la grillade, nous ne pouvons que vous conseiller de faire des recettes avec des produits de saison, locaux, et cultivés écologiquement. Si comme nous, vous n’avez pas réussi à passer le cap du végétarisme, osez réduire les portions de viande ou de poisson. Avec des produits locaux, vous pourrez vous les procurer sans emballages au marché ou même au supermarché (consultez notre guide ici pour en savoir plus).
  2. Optez pour une décoration et des lampions réutilisables : Pour habiller votre coin fête, le jardin ou la table, Il y a plein d’idées sur Internet pour des idées de déco récup pour les petits et les grands. La meilleure solution est d’utiliser des choses naturelles : branches, bois flotté, lierre, pomme de pin, coquillages. Inventez une sortie nature pour collecter votre déco. Rangez votre décoration, lampions, bougies, drapeaux … d’une année à l’autre au lieu de la jeter. Vous pouvez aussi en trouver d’occasion dans les vide-greniers, brocantes
  3. Vous manquez de vaisselle, chaises ou tables pour accueillir tout le monde ? Sachez que vous pouvez louer tout cela auprès de votre ville, de sociétés spécialisées ou du traiteur. Mais il y aussi plus simple et beaucoup plus économique : empruntez-les !! A vos voisins ou demandez à vos invités de venir avec leurs services… ce n’est pas compliqué et évite d’avoir recours à du jetable ou des achats qui ne serviront que rarement.
  4. Privilégiez les feux de joie : Les feux de joie traditionnels, organisés par les communes, sont une alternative écologique aux feux d’artifice et créent une ambiance chaleureuse et conviviale.
  5. Sensibilisez votre entourage : Partagez ces informations avec vos amis et votre famille pour les encourager à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
  6. Consultez notre guide « événement Zéro Déchet » et inspirez-vous des astuces pour votre fête qu’elle soit grande ou petite.
  7. Le WWF donne également 8 conseils pour une fête nationale éco-compatible, lisez ici.

En agissant ensemble, nous pouvons faire la différence pour notre environnement et continuer à célébrer fièrement notre nation tout en préservant sa beauté naturelle. 🌍💙

Nous espérons que ces astuces vous seront utiles pour passer un 1er août inoubliable tout en prenant soin de notre planète.

Joyeuse fête nationale à tous les Suisses et toutes les Suissesses et à tous ceux et celles qui se joignent à nous pour célébrer cette journée spéciale ! 🇨🇭🎉

Du champ à l’assiette

En mission contre le gaspillage alimentaire

1/3 de la nourriture produite est perdue entre le moment de sa production et sa (non)consommation. Nous sommes tous concernés par le gaspillage alimentaire. Le point dans ce podcast avec Natalie Bino, notre co-directrice.

Retrouvez le Podcast Swissmilk de l’émission ici.

C’est Patou

Une épicerie Bio, Locale et Vrac à Trélex

Site internet et shop en ligne: https://patou.ch

L’épicerie c’est Patou, initialement créée à La Cezille en 2017 par Patricia, a été reprise en 2021 par Carole et Olivier. C’est au coeur du village de Trélex, dans une ambiance chaleureuse et familiale que nous vous accueillons du mardi au samedi, dans nos locaux qui sont une épicerie depuis plus de cent ans ! 

Nous vous proposons un large assortiment de plus de 800 produits, dont plus de 75% sont issus de l’agriculture biologique, 65% locaux et 30% en vrac : 

  • Des fruits et légumes, BIO exclusivement, réapprovisionnés tous les matins de la semaine par des producteurs locaux 
  • Des céréales et huiles BIO ainsi que des farines de moulins régionaux 
  • Tout un éventail de boissons BIO (jus de fruits, kombucha, limonades, sirop, bières, vins et autres alcools) 
  • De la boulangerie artisanale et des confiseries (chocolats, fruits secs, glaces, bonbons…) 
  • Un ensemble de produits d’épicerie (épices, condiments, herbes aromatiques, sauce, légumes et champignons en bocaux, miels et confitures…) 
  • Une large gamme de produits laitiers, de vaches, brebis et chèvre, d’alternatives végétales, de viandes et poissons du lac Léman 
  • Des thés et cafés, des plats cuisinés par nos traiteurs locaux 
  • Des produits de beauté et de parapharmacie (crèmes, savons et dentifrices solides…) 
  • Des articles de nettoyage en vrac, des gourdes en inox, des éponges, brosses à vaisselle… 
  • Des fleurs, des cartes et paniers cadeaux 

L’intégralité de notre assortiment peut également être commandé sur notre site internet et vos achats peuvent être retirées à l’épicerie, ou livrées directement à la maison dans le district de Nyon (Vaud). 

Pour des prix justes et équitables 

Pour nous, les prix d’achat aux producteurs ainsi que les prix de vente aux consommateurs se doivent d’être justes et équitables. 

Nos partenaires producteurs nous proposent eux-mêmes leurs prix de vente, nous ne négocions pas de baisse ou de rabais. Qui de mieux que celui qui produit sait combien vaut son travail? 

Nous essayons de prendre une marge juste, permettant de garantir nos frais fixes (loyer, salaires et charges sociales). Chez nous, vous ne trouverez pas d’action à 50% pour la simple et bonne raison que pour la plus grande majorité de nos produits nous n’avons pas 50% de marge! 

Nos choix dachats responsables 

Plus de 3 quarts de nos produits sont BIO 

Le choix de soutenir une agriculture biologique n’est pas anodin. En effet, plus naturelle pour notre santé, mais également moins contraignante pour notre planète, l’agriculture biologique est pour nous une évidence. Vous trouverez chez nous une majorité de produits labellisés (Bourgeons Bio Suisse, label européen ou français pour l’agriculture biologique). Pour d’autres produits, plus locaux et artisanaux, nous essayons de faire changer quelque peu les habitudes en proposant d’inclure plus naturellement des ingrédients issus de l’agriculture biologique. 

Presque 2 tiers de nos produits sont locaux 

Nous privilégions les producteurs locaux aux importations. En général, nous choisirons automatiquement les produits suisses lorsqu’ils sont disponibles (en saison). Cependant, la saison suisse peut-être courte, alors nous nous autorisons de les importer des pays limitrophes (principalement France et Italie) un peu avant et après la production locale, c’est le cas par exemple pour les choux-fleurs ou les abricots… D’autres produits comme les avocats, les citrons verts ne poussant pas par chez nous, nous les prendrons uniquement d’Europe, jamais d’Amérique du Sud! 

Nous vous proposons, en magasin et sur notre boutique en ligne, un “badge” vous indiquant la distance des producteurs. 

Environ un tiers de nos produits sont vendus en vrac 

“Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas”. Cette phrase a tout son sens pour nous, c’est pour cela que nous vous proposons le maximum d’article en vrac, sans vous proposer d’alternative emballée. Le vrac est pour nous une évidence. Malheureusement, certaines denrées ne peuvent pas ou sont peu ou pas disponibles en vrac, dans ce cas nous choisissons des emballages en verre, papier ou plastique végétaux si possible. 

Nous avons choisi de devenir membres de l’association ZeroWaste Switzerland afin d’adhérer pleinement aux projets Zéro Déchet. 

L’adresse :
1 route de Genolier 
1270 Trélex 

La Ville de Morges s’engage en pionnière pour le « zéro déchet »

Partant du principe que « trier c’est bien, réduire c’est mieux », la Ville lance un projet sur 3 ans destiné à diminuer de 10 % la production de déchets sur son territoire, en association avec ZeroWaste Switzerland.

Merci à la Ville de Morges de sa confiance ! Nous sommes très enthousiaste de vous accompagner dans ce fabuleux projet.

  • Page du projet sur le site de Morges ici.
  • Communiqué de presse ici.

Comment faire du kéfir ?

Le kéfir, c’est une boisson fermentée excellente pour la santé et en plus, facile à faire soi-même. Nous vous donnons notre recette toute simple.

Mais pour commencer, qu’est-ce le kéfir ?

C’est un breuvage fermenté bu depuis des millénaire dans la région du Caucase. Petit cousin du Kombucha, autre boisson fermentée et rafraîchissante, délicatement pétillante, économique et facile à faire chez soi.  Consommée régulièrement, cette boisson riche en “probiotiques”, micro-organismes, bonnes bactéries et en levures, permet de rééquilibrer notre système digestif, améliorant ainsi notre digestion, fortifiant notre flore intestinale et donc notre système immunitaire. 

Il peut être bu été comme hiver mais attention, comme toute bonne chose, il ne faut pas en abuser ! On peut en boire un jour sur deux, ou en faire des cures. Ecoutez votre corps, il vous chuchotera le bon tempo.

Vous pourrez trouver les petits grains translucides en magasins bio, mais pensez à en parler autour de vous ! Le kéfir se multiplie et ainsi, il y aura certainement parmi vos amis ou collègues, quelqu’un qui sera heureux de partager avec vous. Il existe également des groupes Facebook (tapez “kéfir” dans la barre de recherche) spécialisés dans le kéfir. Peut être pourrez-vous trouver un donneur à proximité

Ustensiles à utiliser :

(Attention, pas de métal, les grains de kéfir n’aiment pas ça) 

  • Jarre à large ouverture
  • Bouteille en verre avec un bouchon dit “mécanique” ou vissé
  • Passoire ou tamis
  • Entonnoir
  • Cuillère
  • linge ou compresse
  • élastique

Ingrédients :

Il est fortement conseillé d’utiliser des aliments bio.

  • 700 ml d’eau minérale*
  • 3 cs de sucre complet ou sucre roux ou mélasse ou sucre blond bio (attention : ne pas utiliser de miel qui a des propriétés antibiotiques : c’est mauvais pour les grains de kéfir)
  • 3 cs de grains de kéfir
  • 1 figue séchée (ou n’importe quel fruit sec mais la figue apporte un maximum de minéraux)
  • 2 belles tranches de citron (ou autre agrume)

*L’eau du robinet convient généralement très bien! L’eau en bouteille également, mais n’est pas obligatoire. Si l’eau est chlorée, versez-la dans un contenant et laissez-la reposer à température ambiante environ 30 minutes. Le chlore va s’évaporer.

N’essayez pas de remplacer l’eau par du jus ou de l’eau de coco lors de vos premiers essais avec le kéfir. Il vaut mieux attendre quelques semaines que vos grains se soient fortifiés et équilibrés.

Versez tous les ingrédients dans un bocal en verre et remuez avec la cuillère.

Couvrez le haut du bocal avec un linge ou une compresse tenue par un élastique. Il s’agit d’empêcher les moucherons et autres curieux de tomber dans la boisson, tout en laissant l’air passer, faute de quoi le récipient pourrait exploser durant la fermentation !

Laissez-le ensuite à température ambiante en le préservant de la lumière directe du soleil. Au bout de 24 heures, le kéfir est prêt, mais on peut attendre jusqu’à 48 heures. La croyance qui dit que la boisson est prête lorsque le fruit sec remonte peut s’avérer être un mauvais indicateur, en effet, parfois il remonte avant. Il vaut donc mieux se fier à sa montre. 

Embouteillage

Pour un kéfir plus pétillant, laissez fermenter plus longtemps. Lorsque la densité des bulles vous convient, passez le liquide au tamis et mettez au réfrigérateur.

Le kéfir de fruits se conserve environ une semaine au frais.

Avec vos grains, vous avez 3 possibilités :

  1. vous recommencez directement une boisson qui sera prête d’ici 24 à 48h, le temps que vous dégustiez celle que vous venez d’embouteiller
  2. vous souhaitez laisser un peu de temps entre 2 tournées, aucun problème. Recouverts d’eau additionnée d’une petite cuillère à café de sucre vos grains peuvent attendre au frigo 3 semaines.
  3. Vous avez même la possibilité de conserver des grains au congélateur pendant quelques mois :
    • Égouttez les grains
    • Les placer dans un sac de plastique hermétique et retirer le plus d’air possible
    • Garder au congélateur jusqu’à 6 mois
    • Attention : des passages fréquents au réfrigérateur ou au congélateur vont affaiblir les grains de kéfir.

Une fois que vous maitrisez la fermentation de la boisson, vous pouvez tenter avec d’autres liquides : eau de coco ou jus de fruits, le net regorge de recettes.

Source :

Révolution fermentation