Un challenge inter-entreprises pour adopter la vaisselle réutilisable lors des repas à emporter
La Ville de Lausanne et le Canton de Genève, en partenariat avec l’association ZeroWaste Switzerland, s’allient autour d’un projet pilote à destination des entreprises, organisations et collectivités, visant les déchets liés à la restauration à emporter. RE:PAS CHALLENGE aura lieu du 18 septembre au 8 octobre, soit 3 semaines pour adopter la vaisselle réutilisable de manière ludique. Suivront un rapport et des statistiques pour mesurer les impacts du projet, notamment pour évaluer le gain en termes d’empreinte carbone et de kilos de déchets évités.
Selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), 350’000 tonnes d’emballages en plastique sont consommés par an et 18’500 tonnes de ces produits en plastique destinés à la consommation à l’emporter sont abandonnés dans la rue chaque année (littering). 2’700 kg finissent leur vie dans les lacs et cours d’eau !
Leur fabrication et leur élimination consomment toutefois des ressources et de l’énergie, alors que leur durée d’utilisation est extrêmement courte. Aussi les produits en plastique à usage unique devraient-ils être remplacés, dans la mesure du possible, par des produits réutilisables. C’est dans ce contexte que plusieurs campagnes ont vu le jour afin de promouvoir l’utilisation de contenants réutilisables auprès des consommatrices et consommateurs de repas et boissons à emporter. Ces solutions sont de mieux en mieux acceptées par le secteur de la restauration et appréciées des clientes et clients. Il reste toutefois du chemin à parcourir en vue de la généralisation du réutilisable dans la restauration à emporter, et du changement des comportements de consommation.
Pourquoi un RE:PAS CHALLENGE ?
Parce que le défi pour démocratiser le réutilisable est de taille. Pour l’ancrer dans les habitudes de la clientèle consommatrice de repas nomades, un concept de challenge inter-entreprises est un outil ludique qui a fait ses preuves.
Entreprises, organisations, collectivités, relevez le défi !
Pour cette 1reédition, l’objectif est d’impliquer une cinquantaine d’entreprises de toutes tailles et branches, dans les cantons de Genève et Vaud. Pour les entreprises, c’est une démarche qui s’inscrit dans leur stratégie RSE et un outil de sensibilisation à la réduction des déchets et à la préservation des ressources. Les entreprises qui désirent rejoindre le challenge peuvent encore s’inscrire jusqu’au 13 septembre sur le site internet www.repaschallenge.ch
RE:PAS CHALLENGE du 18 septembre au 8 octobre 2023
Pendant trois semaines, le temps nécessaire à l’acquisition de nouvelles habitudes, les personnes participant au challenge sont invitées à utiliser des contenants réutilisables lors de leurs repas emportés de la maison et de l’achat d’un repas ou d’une boisson à emporter. Durant ce laps de temps, les déchets évités sont mesurés et les impacts deviennent alors concrets. De plus, des prix sont à gagner, une motivation non négligeable pour encourager tout au long du défi.
Afin de faciliter le passage à l’action, l’entreprise reçoit un kit de communication, un accès à l’application internet (web app) repaschallenge.ch et pour stimuler le changement de comportement, des contenants réutilisables peuvent être mis à disposition par l’entreprise. Les participantes et participants peuvent également s’équiper de leurs contenants personnels pour toutes leurs consommations à emporter (boîte à repas, gourde, mug, etc.). Enfin, de plus en plus de restaurants proposent de la vaisselle consignée, une alternative bien pratique lorsque l’on n’a pas de contenant à portée de main ou que l’on ne désire pas s’encombrer après avoir dégusté son repas ou sa boisson.
De leur côté, les restauratrices et restaurateurs sont invités à accepter les contenants personnels ou à proposer une solution réutilisable, telle que la vaisselle consignée.
RE:PAS CHALLENGE se veut donc avant tout une action stimulante et ludique pour partager ensemble et de manière concrète des valeurs durables. La recette idéale pour appréhender un changement d’habitude plus facilement, d’autant plus s’il est réalisé en équipe!
Pour tout renseignement complémentaire, c’est par ici.
Les chiffres que Jérémie Pichon cite dans son dernier livre, dans le chapitre dédié à la transition financière, sont de l’ordre de l’indécent. « Et pendant que nous éteignons soigneusement notre lumière avant de sortir de la pièce, notre argent en banque génère le principal de nos émissions carbones annuelles. Et pas une paille : 41 % des émissions totales ! »
Comment est-ce possible ?
Vous faites certainement partie des personnes qui ont un compte épargne. Bien que vous ne touchiez pas à cet argent, celui-ci ne dort pas ! La banque utilise ces fonds pour financer son activité économique : elle prête aux particuliers et aux entreprises moyennant rémunération (les intérêts). Une banque a donc besoin de liquidités : elle puise dans les dépôts ou en emprunte auprès d’autres banques ou des marchés financiers.
Mais où est donc le problème ?
Par le choix de leurs placements, de nombreuses banques et institutions (assurances, fonds de pension) promeuvent une hausse des températures massives. En Suisse, l’impact climatique des banques est colossal !
Les faits
les Artisans de la Transition ont démontré, dans trois rapports successifs publiés en 2016, 2018 et 2020, que le portefeuille d’actions connues de la Banque Nationale Suisse (92 milliards de francs suisses, soit 60% de ses placements en actions) était à l’origine de 48,5 millions de tonnes CO2/an. La BNS investit également dans certaines entreprises responsables de graves violations des droits de l’homme. Et elle continue à investir des milliards de francs suisses dans les Bourses mondiales sans politique de placement active pour évincer les entreprises les plus émettrices de CO2 et les moins recommandables. Pour prendre les bonnes décisions, les acteurs financiers scrutent les messages des banques centrales jusque dans leurs moindres détails.
Sur le changement climatique, le message que la BNS envoie à toute la place financière suisse est très clair : « il n’y aurait pas de problème ».
Et tout indique que les acteurs financiers suivent cette appréciation.
Le montant des prêts que Crédit Suisse a accordé à la filière des énergies fossiles dans le monde depuis quatre ans équivaut à 1,7 fois ses fonds propres.
UBS a multiplié par neuf ses investissements annuels dans le charbon en 2019.
Trois quart des soixante plus grandes caisses de pension suisses n’ont aucune politique climatique.
Le rapport de Greenpeace « Des affaires dangereuses pour le climat », publié en 2020, révèle quant à lui l’ampleur des chiffres : les deux grandes banques que sont UBS et Crédit Suisse finançaient, en 2020 toujours, directement pas moins de 93,9 millions de tonnes d’équivalents de CO2 – via le financement de 47 entreprises des secteurs du charbon, du pétrole et du gaz – soit le double des émissions de gaz à effet de serre de toute la population et de toutes les industries de la Suisse.
Au niveau européen, l’accord de Paris sur le climat, conclu en 2015, consiste à harmoniser les flux financiers internationaux conformément aux exigences de réduction des émissions de gaz, et à soutenir un développement économique supportable pour le climat. Mais aucune autorité ne prévoit pourtant de contraindre les banques à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Les institutions ne changeront pas toutes seules.
Le système monétaire et financier s’est construit sur un modèle de rendement à tout prix, très pervers et qui fonctionne à notre insu, et malheureusement avec notre consentement.
Alors que faire ?
Interpellons nos banques ! Exigeons plus de transparence et de traçabilité, demandons où va notre argent !
Les alternatives existent. Elles sont institutionnelles et individuelles, pratiques et associatives : elles s’appellent banques alternatives, coopératives, monnaies locales ou encore actionnariat conscient.
Notre argent, à nous citoyen-nes, a un pouvoir infini.
Alors plaçons-le dans des « mains » conscientes et éthiques qui veulent guider les capitaux vers des solutions qui favorisent une transition juste et écologique.
Pour des informations plus détaillées et la liste de nos sources, vous avez la possibilité de télécharger notre guide de l’argent responsable
Avec la hausse des coûts, beaucoup craignent que les avantages du travail à domicile ne deviennent des inconvénients. Mais celui-ci peut également être conçu de manière durable et, bonne nouvelle, offrir un potentiel d’économies.
Bien qu’il n’y ait plus d’obligation, beaucoup ont appris à apprécier les avantages du « travail à domicile ». Voici quelques raisons :
Les personnes particulièrement introverties apprécient de ne pas devoir faire une trop grande apparition devant leurs collègues.
Les employeurs craignaient que de nombreux employés à domicile se laissent divertir par les tâches ménagères ou la télévision. Mais des études montrent que l’efficacité a même augmenté – précisément parce que vous pouvez vous vider la tête entre deux et, par exemple, envoyer une charge de linge dans la machine. Parce qu’alors, quand vous vous asseyez devant votre ordinateur, vous n’êtes concentré que sur cela.
Les réunions durent moins de temps et les décisions sont prises plus rapidement et plus facilement.
Les temps de trajet sont dévolus à d’autres activités.
Selon une étude de Greenpeace, le bureau à domicile peut réduire sensiblement les embouteillages et ainsi économiser plus de cinq millions de tonnes de CO2 par an. Un avantage pour le portefeuille mais surtout un avantage pour l’environnement. Grâce aux employés qui travaillent en permanence ou en alternance à domicile, les entreprises peuvent économiser de l’espace de bureau, ce qui permet de réduire les coûts énergétiques (chauffage, éclairage, etc.).
Mais il existe de nombreuses autres opportunités durables à instaurer à la maison. Le bureau à domicile zéro déchet est facilement réalisable avec un peu de « débrouille ».
« Zero Waste » signifie zéro déchet mais aussi zéro gaspillage, c’est-à-dire que cela fait référence au mode de vie sans déchets. Les déchets inutiles sont évités et nous gaspillons le moins de ressources possible. Vous pourriez réutiliser les choses, les recycler et, si nécessaire, réparer les appareils pour prolonger leur durée de vie.
Bureau sans papier
À la maison, nous pouvons décider de ce que nous imprimons et de ce que nous n’imprimons pas. Il n’y a donc généralement pas besoin d’une imprimante, nous pouvons apporter des modifications directement aux documents numériques et les stocker ou les transmettre. Cela permet d’économiser du papier, qui à son tour préserve des ressources précieuses – le bois. Au lieu de post-it, vous utilisez des notes autocollantes numériques beaucoup plus pratiques – comme un programme ou une application Web. Vous pouvez même catégoriser les notes et les regrouper clairement – cela ne fonctionne pas avec les notes autocollantes physiques ! Regardez les programmes ou des applications tels que Simple Note ou Milanote pour les notes courtes, Evernote et OneNote pour les notes plus grandes. Pour les to-do lists, Wunderlist, Google Tasks, Microsoft To Do ou un outil de gestion de projet tel que Trello conviennent.
Si vous avez absolument besoin de papier, pensez que les enveloppes usagées et le papier déjà imprimé peuvent être réutilisés ou vous devriez au moins vous assurer d’utiliser du papier recyclé ou étiqueté FSC. Sans imprimante, vous économisez également de l’électricité pour elle et ses cartouches de toner ou d’encre, qui produisent des déchets contaminés. Si une impression est inévitable, il y a généralement des magasins de copies dans la région qui peuvent vous aider. Et s’il n’y a pas d’autre moyen, alors choisissez un modèle d’imprimante dont vous pouvez recharger les cartouches ou le toner. Pensez à imprimer vos documents des deux côtés et avec une police écologique. Les polices dites écologiques consomment moins d’encre et de toner que les polices standard. (exemple : Century Gothic : 30% d’encre économisé comparativement à Arial.) (Source : Konica-Minolta)
Seconde main
En général, l’ensemble de votre bureau à domicile peut être installé avec des objets « déjà aimés », c’est-à-dire avec des objets d’occasion. Dans les brocantes ou les magasins d’antiquités, vous trouverez de belles pièces uniques et abordables pour votre intérieur. Le reconditionnement du matériel électronique est également en expansion. Les ordinateurs portables ou non, les téléphones ou les imprimantes peuvent être trouvés sur des places de marché en ligne telles que Ricardo, E-Bay ou Facebook, mais aussi dans des magasins tels que Revendo. Cela donne aux appareils une seconde vie et économise les nombreuses ressources qui seraient nécessaires à la production d’un nouveau produit.
Pour finir, pour le cas où vous n’auriez pas trouvé votre bonheur d’occasion, assurez-vous, lors de l’achat du matériel neuf, que vous pourrez le (faire) réparer !
Fournitures de bureau alternatives
Vous pouvez également économiser sur les stylos et les surligneurs. Bien qu’il existe maintenant des stylos rechargeables, pourquoi ne pas simplement utiliser un crayon de couleur comme avant ? Un crayon papier jaune, bleu ou vert marque un mot aussi efficacement qu’un surligneur, mais ne cause pas de déchets plastiques et dure beaucoup plus longtemps. Il existe également des alternatives pour d’autres produits : trombones réutilisables au lieu d’agrafes, chemises en papier au lieu de chemises en plastique et produits en métal durable et en acier inoxydable au lieu de plastique. Même les cahiers peuvent être trouvés aujourd’hui recyclables, ou vous pouvez les fabriquer vous-même à partir de papier résiduel. Sur un ordinateur portable intelligent comme le Rocketbook, vous écrivez sur des pages effaçables, envoyez l’écrit numérique directement sur votre téléphone portable ou le cloud et pouvez réutiliser le carnet d’innombrables fois. Ou vous pouvez utiliser une solution entièrement numérique comme l’ordinateur portable Tablet Remarkable 2.
Économisez de l’électricité
Aussi utiles et pratiques que soient les outils numériques, ils ont un inconvénient : ils nécessitent de l’électricité !! Surtout maintenant, avec l’augmentation des coûts, des solutions sont également nécessaires ici.
En principe, la préférence devrait être donnée aux appareils équipés de piles ou de câbles rechargeables, car les batteries – même si elles sont recyclées correctement – nécessitent des matières premières précieuses et cela pour une durée de vie relativement courte. La meilleure façon d’économiser de l’électricité à la maison est d’utiliser des multiprises avec bouton d’alimentation. Lorsque les appareils ne sont plus nécessaires, il suffit d’éteindre la multiprise – car même en veille, les appareils consomment toujours de l’énergie. Et cela fonctionne pour toutes sortes d’appareils : micro-ondes, lampes, routeurs Wi-Fi ou téléviseurs. En outre, réduire la luminosité sur les écrans ou mettre automatiquement l’écran en veille lorsque vous ne travaillez pas dessus permet également d’économiser.
Vous pourriez d’autre part reconsidérer votre utilisation du numérique. Bien que les services basés sur le cloud tels que Teams ou Google Drive soient inévitables pour les entreprises ayant des employés de bureau à domicile, vous pouvez également économiser de l’argent ici. Cela permet de réduire les volumes de données stockées, d’éviter le double stockage et de sauvegarder les anciennes données sur un disque dur externe si nécessaire. Il en va de même pour les courriels, car leur envoi et leur réception coûtent également de l’électricité. Par conséquent, il est logique de dire adieu aux listes de diffusion superflues et d’envoyer de gros paquets de données via un lien de téléchargement. Ne pas envoyer un « merci » ou « Vous êtes les bienvenus » à la suite de chaque mail ? Le minimalisme aide ici deux fois – pour garder une trace et économiser de l’électricité. Il est également judicieux d’utiliser un moteur de recherche vert tel qu’Ecosia. Les opérateurs sont activement impliqués dans la protection du climat, leurs serveurs fonctionnent à l’électricité provenant de sources d’énergie renouvelables et ils utilisent les bénéfices pour planter de nouveaux arbres.
Pas de gaspillage alimentaire
Enfin, la pause déjeuner apporte également des avantages. À la maison, vous pouvez manger de manière durable – et acheter consciemment des produits de saison, régionaux, à base de légumes et cuisiner frais. Les sachets de thé ou le thé en vrac dans le tamis peuvent être infusés deux à trois fois et si vous buvez beaucoup de thé, il est préférable de remplir un thermos entier – il dure toute la journée. Bien sûr, vous devez toujours penser à mettre un couvercle lors de la cuisson. Le réfrigérateur peut être réglé un peu moins froid, sept ou huit degrés suffisent *. De plus, il doit être aussi plein que possible afin qu’il ne consomme pas d’énergie pour refroidir l’air. Les aliments cuits n’y sont déposés qu’une fois complètement refroidi.
*7 ou 8 °C dans le frigo suffisent pour les légumes, le fromage… c’est même mieux.Par contre cela ne suffit pas pour des produits très fragiles (type viandes hachées), il est donc recommandé de ne stocker ces produits que peu de jours.Ne convient pas aux personnes immunodéprimées.
Et si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez installer des limiteurs de débit sur tous les robinets de la maison et utiliser des pommes de douche économes en eau. Lorsque vous vous rasez, vous brossez les dents ou vous savonnez, l’eau n’a pas besoin de couler et une courte douche permet d’économiser d’innombrables litres d’eau par rapport à un bain complet dans la baignoire. Mais ça, vous l’aviez déjà entendu !
Bon, vous êtes comme moi et vous avez envie d’être bien apprêté.e tout en préservant la planète ? Alors voici quelques éléments sur la Fast Fashion et sur la Slow Fashion, ainsi que 5 étapes faciles pour une démarche vers la Slow Fashion !
Qu’est-ce que la Fast Fashion ?
Avant de se lancer dans la Slow Fashion, il est important de comprendre ce qu’est la Fast Fashion et ses enjeux ! Pour le dire simplement, la Fast Fashion comprend l’ensemble des marques de mode qui renouvellent régulièrement leurs collections en produisant leurs vêtements à coût très bas afin de les vendre à bas prix pour inciter à l’achat. Pour ce faire, ces marques sous-traitent avec des prestataires à l’étranger, où les conditions de travail et le salaire de la main-d’œuvre sont moins voir pas réglementés. Mais dans tous les cas, celle-ci est loin du mouvement ZeroWaste puisque l’objectif de la Fast Fashion est de (1) Produire (et même surproduire !), et ensuite, (2) de créer l’envie/le besoin chez le consommateur, ce qui pousse à la surconsommation.
Derrière ce concept se cachent des chiffres inquiétants :
Il y a environ 100 milliards de vêtements vendus dans le monde chaque année.
Plus de 60 % des fibres textiles sont aujourd’hui synthétiques, donc sont dérivées de combustibles fossiles, qui en d’autres termes ne se décomposent pas. (Source : FairAct)
L’industrie de la mode produit 80 milliards de vêtements par an, ce qui correspond à plus de 10 pour chaque personne sur terre. Et c’est 400% de plus que ce qu’elle produisait il y a 20 ans. (Source : Le Temps)
L’industrie est responsable de 4 % des émissions de gaz à effet de serre, de 20 % de la pollution industrielle de l’eau au niveau mondial. (Source : WWF)
En plus de l’aspect environnemental, l’industrie de la mode impacte aussi largement les domaines social et sanitaire. On se souvient par exemple de l’effondrement de l’usine Rana Plaza au Bangladesh en 2013, qui avait tué 1 100 personnes et en avait blessé 2 500 autres. Et ce n’est pas un cas isolé, puisqu’entre 2006 et 2012, plus de 500 travailleurs de l’habillement bangladeshi sont morts dans des incendies d’usine.
Et avec la prise de conscience que font naître ces chiffres, se pose la question : qu’est-ce que je peux faire à mon niveau ?
Qu’est-ce que la Slow Fashion ?
La Slow Fashion est un mouvement qui consiste à concevoir, créer et acheter des vêtements de qualité qui durent longtemps. Il encourage une production découlant de la demande, des conditions de travail équitables, des matières éthiques, une empreinte carbone plus faible et (idéalement) le Zéro Déchet.
Les 5 étapes pratiques
1. Faire un tri dans son dressing
Premièrement, trier ce que vous avez déjà peut être beaucoup plus intéressant que ce que vous pensez. Déjà parce que vous trouverez sûrement des pièces que vous avez oubliées et que vous aimeriez bien porter à nouveau. En plus, cela permet d’y voir plus clair et de savoir ce qu’on a déjà, avant peut-être d’aller acheter une pièce similaire.
Alors, quelles sont les questions que vous pouvez vous poser afin de vous aider à faire le tri ? Ça peut être :
Pourquoi est-ce que je voudrais garder ce vêtement ?
Afin de faciliter le tri, une démarche efficace est de sortir tous les vêtements du dressing, et de les organiser en tas – aidez-vous des questions ci-dessus. Vous pouvez par exemple faire
Un premier tas avec “les vêtements que j’adore et que je porte souvent”. Ceux-ci reprennent donc leur place dans votre dressing.
Un deuxième tas avec “les vêtements que je ne porte jamais (taille qui ne va plus, style/couleur qui ne me convient plus ou ne m’avantage pas, …)”. Vous pouvez alors leur dire “au revoir” sans regret en les vendant, en les donnant ou en les recyclant.
Un troisième tas avec “les vêtements que je porte rarement mais que j’aime bien malgré tout”, et vous pouvez donc leur laisser une dernière chance, jusqu’au prochain tri. Idéalement, vous arrivez à répartir les habits de ce tas entre les deux autres tas.
Maintenant que le tri est fait, qu’est-ce que vous pouvez faire des vêtements dont vous ne voulez plus ? Il existe une série d’alternatives. Vous pouvez par exemple en trouver ici: https://www.texaid.ch/fr/ ou ici chez Textura(Textura fait partie de Démarche, société coopérative. Une organisation apprenante œuvrant dans le domaine socioprofessionnel, ayant pour projet la formation et l’accompagnement à la réinsertion de professionnels en situation de recherche d’emploi.) Vous pouvez aussi vous renseigner sur les magasins autour de chez vous, puisque de plus en plus, ceux-ci récupèrent des vêtements.
On peut les mettre dans des containers de récupération, ou les donner à des magasins de seconde main. Selon lesquels, le magasin touchera une petite commission sur le prix total de la vente. En plus, certains gros magasins donnent des bons d’achat en échange de vos vieux vêtements (ceci est possible par exemple avec Vögele, Schild, H&M, ou C&A). Mais souvent, les vêtements sont repris gratuitement, puisque notre avantage découle du fait que le magasin nous facilite la vie en nous débarrassant de ces vêtements qui prennent de la place dans notre garde-robe.
Il est possible de les vendre sur des applications ou des sites internet. Par exemple, Teorem est une application suisse sur laquelle vous pouvez « vendre les vêtements que vous ne portez plus et trouver les pépites dont vous rêviez tant ».
Une autre manière de se débarrasser de ces vêtements est d’organiser quelques fois par année des journées entre copines où chacune amène les vêtements qu’elle ne veut plus. Ainsi, il est possible d’échanger parmi tout cela et de faire un « mini vide dressing » avec ses proches.
Il est important de rappeler que même si on peut être tenté de vouloir se débarrasser de ses vêtements achetés à H&M, Zalando, ou autres, il faut garder en tête que l’objectif n’est pas de jeter les vêtements issus de la Fast Fashion que l’on possède déjà !
Si vous avez des vêtements abîmés, à la place de les jeter, vous pouvez les réparer vous-mêmes (ou les faire réparer). Internet est rempli de tutos pratiques et faciles, même pour les couturiers amateurs. Vous pouvez aussi les réutiliser pour en faire autre chose (upcycling), comme des sacs en tissu, des pochettes, ou encore même les utiliser pour des bricolages ou comme furoshiki. (la technique qui consiste à utiliser du tissu réutilisable à la place du papier cadeau. ZeroWaste Switzerland organise régulièrement de tels ateliers)
S’ils sont trop abîmés, ces vêtements sont des ressources précieuses qui pourront être recyclées. En effet, vous pouvez les poser dans des conteneurs, dans certaines boutiques « relais », antennes d’associations, ou encore dans des déchèteries.
De plus, il y a parfois simplement des vêtements qui ne nous vont plus, ou que vous n’aimez plus tels qu’ils sont. Alors vous pouvez faire de petites retouches qui peuvent parfois complètement changer le vêtement. Cela est même devenu la mode, voire la marque de fabrique, de certaines influenceuses. Si vous tapez « thrift flip » sur YouTube ou Pinterest, vous trouverez de nombreux exemples qui peuvent vous inspirer.
La Slow Fashion est un processus. Il faut y aller à son rythme, et faire au mieux selon ses valeurs et ses moyens. Mais la règle d’or à garder en tête est : acheter peu, acheter mieux et utiliser plus souvent ce qu’on a déjà.
2. Acheter selon ses besoins, acheter moins !
Avant de passer à l’achat, rappelez-vous du vrai coût qui se cache derrière un vêtement. En effet, nous sommes habitués à ne pas vouloir mettre plus de 10 francs pour un t-shirt, alors que de l’idée du vêtement, au transport, en passant par la teinture, il y a tout un monde !! Mais si on fait le choix conscient de vouloir moins acheter, alors lorsque l’on achète, il est aussi intéressant/pertinent d’être prêt à mettre plus, pour avoir un produit éthique et de meilleure qualité.
Si vous êtes curieux, vous pouvez calculer votre empreinte carbone « mode » : https://www.thredup.com/fashionfootprint. Vous l’avez compris, les achats compulsifs sont à éviter.
Les magasins de seconde main peuvent être en ligne, comme : l’application suisse “Teorem, l’application française “Vinted”, Vide dressing, ou Etsy Vintage.
En ville, il existe de nombreux magasins de seconde main. Vous pouvez notamment aller dans des CSP (Centre Social Protestant), Caritas, Croix-Rouge, Emmaüs, Ateapic (dans le canton de Vaud) et des boutiques spécialisées.
c. Se renseigner sur les marques qui se disent éthiques
Si vous décidez d’acheter en ligne, alors il est important de vous renseigner sur la marque. Il existe des annuaires proposés par d’autres gens qui ont effectué leur recherche. Un aspect à garder en tête est que l’éthique d’une marque se remarque par sa transparence, soit sa façon de communiquer sur la provenance des matériaux, la conception des vêtements (les usines), etc.
Vous pouvez vous aider à l’aide de ce moteur de recherche de marques engagées (choix selon critères (site français)) :
Il existe une série de labels dans le monde et il n’est pas toujours évident de comprendre ce qu’ils impliquent. Voici un très bon article décrivant les garanties de chacun d’entre eux : https://www.iznowgood.com/?s=label.
Mais de manière simplifiée, voici quelques labels qui se concentrent sur différents aspects :
Éthique, impact environnemental & Toxicité
GOTS
Global Recycled Standard
Certification B Corp
Éthique
Fair Wear Foundation
Max Havelaar
Origine France garantie
Entreprise du Patrimoine vivant
Éthique animale
Peta
Impact environnemental et toxicité
Cradle to Cradle
Bluesign
Impact environnemental
Better Cotton Initiative
EU Ecolabel
Non-toxicité
OEKO-TEX Standard 100
OEKO-TEX Leather Standard
e. Regarder la composition du vêtement
La production des matières premières représente une grande partie de l’empreinte carbone d’un vêtement ; c’est pourquoi il est important de regarder les étiquettes lorsque l’on veut en acheter. Voici une liste des matières les plus écolos (source : happynewgreen )
f. Valoriser les basiques et éviter les pièces à usage unique
Pour éviter de devoir vendre un rein pour une robe que vous ne mettrez qu’une fois pour le mariage d’une tante, vous pouvez louer le vêtement ! En ligne, il existe par exemple la boutique Saint Frusquin pour les grandes occasions, sharealook, Ragfair entre autres.
Par ailleurs, quand vous faites les magasins, il est plus intéressant de vous focaliser sur des vêtements basiques, qui sont souvent intemporels et qui peuvent être portés toute l’année. Par exemple, on peut penser à la petite robe noire qui peut être mise en été ou en hiver avec des collants.
g. Quelles questions se poser à l’achat ?
Et finalement, il peut être intéressant d’avoir quelques questions en tête lorsqu’on achète un vêtement
Est-ce que je possède des pièces que je pourrais porter avec ?
Aurai-je l’occasion de porter cette pièce ?
L’entretien de cette pièce ne va-t-il pas être trop galère ?
Le cycle de vie d’un vêtement est en réalité plus long que l’on peut imaginer, et il existe des enjeux à chaque étape de celui-ci (mode responsable : prise de conscience). On estime même que la moitié de l’impact écologique d’un vêtement a lieu après l’achat !
En effet, la cinquième phase du vêtement, soit son utilisation, est majeure. Par exemple, elle représente plus de 38% de l’impact environnemental d’un t-shirt. C’est pourquoi il faut changer d’habitude concernant l’entretien de ses vêtements :
Faire moins de machines, et plus remplies : Par exemple, vous pouvez essayer de faire une grosse lessive par semaine plutôt que 2 petits cycles, car cela permet d’économiser énormément d’énergie et d’eau.
Faire ses lessives à basse température (30 degrés) ou à froid.
Faire sécher ses habits à l’air libre : en effet, cela permet de réduire considérablement la quantité d’énergie utilisée lors de de vos lessives.
Éviter de repasser : Comme le séchage en machine, voici l’étape qui fait exploser le compteur de l’empreinte carbone de votre lessive. Pour compenser, vous pouvez étendre correctement vos vêtements, ou les suspendre sur un cintre pour les pièces légères : de cette manière, ils sécheront tout seuls et sans trop de plis.
5. S’instruire et faire des recherches
Et finalement, l’étape la plus importante est de faire ses propres recherches !
Voici quelques suggestions qui peuvent vous aider à mieux comprendre la problématique et vous accompagner lors de ce processus de dé-fast-fashionisation.
“C’est pour inviter à la réflexion sur notre façon de consommer la mode que FAIR’ACT a été créée. Alors que la transition est en marche dans de nombreux domaines, il est temps qu’elle le soit aussi dans la mode. Il est temps de remettre la vraie valeur des vêtements au cœur de l’attention.” C’est une association suisse qui met tout en œuvre pour pousser le consommateur vers la Slow Fashion.
Blog tenu par une femme de 29 ans et qui tend à « aider à faire le tri entre les marques éthiques et les autres, et à découvrir tout plein de créateurs beaux et écolos ».
Blog tenu par une jeune femme qui se décrit comme ayant une « raisonnable addiction pour la mode éthique, les voyages responsables et la beauté naturelle, et la quête d’un mode de vie plus sensé… ».
« Global Fashion Agenda est à l’origine du principal événement commercial sur la durabilité dans la mode, le Sommet de la mode de Copenhague, qui dirige le mouvement depuis plus d’une décennie. Chaque année, le Sommet de la mode de Copenhague réunit des membres de l’industrie de la mode, des organisations multilatérales, des associations industrielles, des décideurs politiques, parmi beaucoup d’autres, afin de trouver des solutions communes pour accélérer la durabilité sociale et environnementale. »
Cette organisation est très bien documentée et sourcée, et permet de suivre de près l’actualité concernant la slow et la Fast Fashion.
Cette organisation travaille de près avec son public visé afin d’éveiller une prise de conscience, mais aussi auprès des entreprises en les poussant à changer de comportement.
Leur vision : Une industrie mondiale de la mode qui préserve et restaure l’environnement et valorise les gens avant la croissance et le profit.
Pour conclure, la Slow Fashion – comme le Zéro Déchet – est un processus, donc vous n’avez pas besoin de vous lancer directement dans le grand bain en voulant tout faire en même temps. Rappelez-vous que chaque geste que vous faites sera déjà plus bénéfique que si vous n’essayiez même pas. Allez-y pas à pas, en adaptant vos décisions au fur et à mesure de votre progression, avec une bonne dose de tolérance envers vous-mêmes. Parfois vous pourrez accélérer, parfois vous aurez besoin de ralentir ou de revenir en arrière de quelques pas.
Le principal est de s’amuser et de trouver du plaisir dans cette démarche de Slow Fashion!
Le virus du Corona et maintenant la crise de l’énergie, ont chamboulé toute l’organisation de la société. Les temps sont difficiles pour tout le monde, et plus particulièrement pour les petit.es commerçant.es, artisan.nes locaux et les producteurs/trices régionaux. Ils sont pourtant l’essence même de l’économie locale, sont un tissu économique et un lien social important.
En haut lieu, ils réfléchissent pour améliorer la situation, mais chacun et chacune peut être solidaire de l’économie locale afin qu’elle survive à cette période. Car comme qui dirait « chaque franc dépensé est un vote » et nous sommes donc responsable de notre façon de dépenser notre argent.
Il existe plusieurs options pour agir, comme :
aller chercher les producteurs-trices locaux, du marché : proposent-ils un abonnement de corbeille de légumes hebdomadaire, est-il possible de passer commande en ligne ? Quelques clics sur la toile vous renseigneront bien vite et vous pourrez certainement trouver une solution agréable et pratique. Ont-ils passé un partenariat avec un magasin du quartier ? En regroupant des commandes, nous allons éviter d’aller chacun notre tour en périphérie de la ville. Et ainsi éviter des trajets.
En achetant à la ferme directement quand c’est possible. Les légumes ont meilleur goût car cueillis à maturité, pas de transport, plus de choix dans la variété et qui sait, peut-être allez-vous découvrir de nouvelles saveurs ? Certaines variétés de produits supportent mal le transport et ne pourraient pas voyager. Les producteurs locaux n’ont pas ce souci, ils sont donc plus enclins à tester de nouvelles plantations. Et certains d’entre eux accompagnent même leurs paniers de recettes pour vous permettre de diversifier ou faire connaissance avec des légumes d’antan !
En se demandant s’il existe une solution locale à un produit que vous achetez habituellement dans une grande surface. Certaines fois, c’est juste une question d’habitude qui nous fait choisir un produit plutôt qu’un autre. N’y a-t’il pas une alternative locale ? Par exemple, avez-vous déjà entendu parlé du guacamole de brocoli. Magnifique exemple d’adaptation au « plus local ». Non seulement cette recette nous permet d’utiliser une partie du légume que nous avons tendance à mettre de côté mais en plus, le brocoli, nous pouvons l’avoir dans notre jardin. Nous vous avons mis notre meilleure recette sur notre blog et promis, elle a été testée et approuvée cet été par nos équipes !
En achetant en ligne aux magasins qui le proposent : savonnerie régionale, shop en ligne de couches et culottes menstruelles lavables, libraire de quartier par exemple. En consultant notre page « nos membres » vous aurez un aperçu des shop partageant notre vision du Zéro Déchet.
En achetant auprès des petites structures, comme les épiceries de quartier, les boulangeries, les magasins en vrac, les indépendant.es
En commandant à l’emporter à votre restaurant de quartier. Et là, n’oubliez pas d’amener votre contenant. Depuis plus d’un an, ZeroWaste Switzerland développe le réseau « Adoptons le Zéro Déchet » et prend contact avec tous les commerces concernés afin que ceux-ci apposent sur leur porte le sticker « ici on accepte votre contenant »
Ainsi, leur identification est facilitée par les clients soucieux d’utiliser le moins possible les emballages à usage unique. Sur notre page « Adoptons le Zéro Déchet ! » vous trouverez toutes les informations qui pourront vous être utiles, en tant que consommateurs ou même en tant de commerçant !
En utilisant l’une des applications développées pour soutenir les producteurs/trices et commerçant.es du coin
Parlez de toutes ces initiatives autour de vous afin d’inspirer votre entourage : passez le mot et ne craignez pas de contaminer vos amis !
Plus d’adresses sur notre page « carte des adresses Zéro Déchet » qui est une carte participative : si vous connaissez une bonne adresse qui ne se trouve pas encore sur notre carte, merci de l’ajouter !!
Etes-vous de la team à dégainer votre rouleau de papier ménage à la moindre alerte ? Un verre bousculé, une sauce qui déborde, le chat qui rate sa litière et hop, vous avez la solution à portée de main : le papier ménage salvateur qui va effacer la bêtise et ni vu ni connu, finir dans la poubelle.
Mais saviez-vous que le papier ménage (appelé ainsi en Suisse, Sopalin en France et essuie-tout en Belgique) n’est pas recyclable et d’une solubilité très médiocre, puisqu’il est avant tout utilisé pour absorber le liquide ! Il est donc déconseillé de l’utiliser à la place du papier hygiénique et de le mettre dans les sanitaires, au risque de provoquer des problèmes de plomberie ! Ainsi donc, le papier et son contenu finit dans la poubelle qui n’en demandait pas tant.
Quel est le problème ? Eh bien, une surconsommation de papier, des coûts (pour l’achat du papier ET des sacs taxés pour les régions concernées) et ce n’est surtout pas la solution la plus écologique.
En renonçant au reflexe papier ménage, vous pouvez :
Réduire vos déchets
Réutiliser vos vieux draps et serviettes éponges élimées
Economiser l’achat, le transport et le stockage du papier ménage
Mais alors, on fait comment sans ce papier magique ? Eh bien, il y a moults alternatives !
Déjà, avec l’option recyclage des tissus, vous avez la possibilité de passer quelques heures récréatives en vous confectionnant votre rouleau personnel :
Sélectionnez le tissu (en éponge et/ou absorbant) découvert au fond de votre armoire ou acheter d’occasion dans une friperie/vide-grenier/brocante
Découpez en carré, rectangle, rond ou fantaisie ! Vous êtes maître à bord
Surfilez les contours
Pour peaufiner, vous pouvez même doubler le tissu, un côté lisse et un autre en éponge. Vous trouverez beaucoup de tutos pour vous guider
Et la cerise sur le gâteau, pour imiter au plus près votre papier ménage préféré et ne pas trop bousculer vos habitudes, vous pouvez décider d’attacher « les feuilles » entre elles, par scratch ou petites pressions, pour ainsi les enrouler autour de votre distributeur.
Pour le cas où cette activité ne vous amuserait pas, il y a ce genre d’articles en vente auprès de nos membres api-care.ch, objectifzerodechet.ch et sac à snack entre autres.
Ou alors la possibilité d’aller en ligne droite avec le tissu coupé au moyen d’un ciseau cranté (ou pas) et simplement empilé dans une boite (même pas besoin de surfiler, encore moins de repasser) ?cela fonctionne très bien également.
En prévoyant un filet de lavage, on se simplifie la vie. Une fois utilisé, hop dans le filet. Le jour de la lessive, le filet plein est simplement ajouté au linge.
Pour les autres alternatives, si nous revisitions nos classiques ?
A table : une belle serviette en tissu est quand même plus agréable que le plus doux des papiers ménage ! Un rond en bois avec le prénom de chacun et vous n’êtes pas obligé de changer de serviette à chaque repas. A moins que vous ne diniez de crevettes à décortiquer !
Vous cuisinez ? Fruits et légumes, il y a souvent de la matière organique à composter. Peut-être avez-vous le reflexe du journal ou, s’il manque, du papier ménage. C’est plus facile d’éplucher directement dessus et hop, vous refermez le tout et direct à la poubelle. Pensez à utiliser un bac pour récupérer vos épluchures, qui de plus pourront être mises dans votre compost. Les épluchures sont biodégradables et seront décomposées par les vers. De ce fait, vous diminuez votre consommation de papier à usage unique
Le chien qui vomit ? Ou le chat qui vous rapporte un oiseau ? Ou tout autre chose que vous ne souhaitez pas prendre avec les mains ? Le papier ménage est pratique et assez épais pour ne pas en avoir plein les mains ! Mais souvenez-vous de la petite balayette et de sa pelle qui ont le même usage et qui peut se passer sous l’eau !
L’eau d’arrosage qui a débordé ? Le petit qui renverse son sirop ? Le café qui vous a échappé ? Le reflexe, c’est d’attraper une feuille de papier, un peu d’eau et d’essuyer. Et à la poubelle, ni vu ni connu. Mais vous souvenez vous de la serpillère ? Un type de tissu dédié à cet usage, passé sous l’eau, un peu de produit, on frotte et c’est fait ! Un rinçage et votre « panosse » peut servir à plusieurs reprises avant d’aller à la machine.
Lingette jetable dans la salle de bain ? C’est fini ! Un petit coup de nettoyage sur le bureau ? Un pschitt pschitt de vinaigre, quelques carrés de tissus et hop, le tour est joué
Vous nettoyez vos miroirs, fenêtres et écrans avec un papier ménage et vous n’êtes jamais trop satisfait du résultat ?
Hé bien les professionnels utilisent les chiffons en micro fibres ! Economiques, écologiques, réutilisables et par-dessus tout, efficaces !À défaut d’un tel chiffon, rabattez-vous sur du papier journal, contrairement aux papiers essuie-tout – il ne laissera aucun résidu.
C’est la pleine saison des rhumes et votre nez est un robinet ? Ha mais l’essuie-tout n’est vraiment pas doux et vos narines vous remercieront de les choyer dans un mouchoir en tissu !
Avec toutes ces astuces, vous allez bien trouver moyen d’économiser quelques arbres et réduire les montagnes de déchets ou de poubelles, non ? ?
Etes-vous de la team à dégainer votre rouleau de papier ménage à la moindre alerte ? Un verre bousculé, une sauce qui déborde, le chat qui rate sa litière et hop, vous avez la solution à portée de main : le papier ménage salvateur qui va effacer la bêtise et ni vu ni connu, finir dans la poubelle.
Mais saviez-vous que le papier ménage (appelé ainsi en Suisse, Sopalin en France et essuie-tout en Belgique) n’est pas recyclable et d’une solubilité très médiocre, puisqu’il est avant tout utilisé pour absorber le liquide ! Il est donc déconseillé de l’utiliser à la place du papier hygiénique et de le mettre dans les sanitaires, au risque de provoquer des problèmes de plomberie ! Ainsi donc, le papier et son contenu finit dans la poubelle qui n’en demandait pas tant.
Quel est le problème ? Eh bien, une surconsommation de papier, des coûts (pour l’achat du papier ET des sacs taxés pour les régions concernées) et ce n’est surtout pas la solution la plus écologique.
En renonçant au reflexe papier ménage, vous pouvez :
Réduire vos déchets
Réutiliser vos vieux draps et serviettes éponges élimées
Economiser l’achat, le transport et le stockage du papier ménage
Mais alors, on fait comment sans ce papier magique ? Eh bien, il y a moults alternatives !
Déjà, avec l’option recyclage des tissus, vous avez la possibilité de passer quelques heures récréatives en vous confectionnant votre rouleau personnel :
Sélectionnez le tissu (en éponge et/ou absorbant) découvert au fond de votre armoire ou acheter d’occasion dans une friperie/vide-grenier/brocante
Découpez en carré, rectangle, rond ou fantaisie ! Vous êtes maître à bord
Surfilez les contours
Pour peaufiner, vous pouvez même doubler le tissu, un côté lisse et un autre en éponge. Vous trouverez beaucoup de tutos pour vous guider
Et la cerise sur le gâteau, pour imiter au plus près votre papier ménage préféré et ne pas trop bousculer vos habitudes, vous pouvez décider d’attacher « les feuilles » entre elles, par scratch ou petites pressions, pour ainsi les enrouler autour de votre distributeur.
Pour le cas où cette activité ne vous amuserait pas, il y a ce genre d’articles en vente auprès de nos membres api-care.ch, objectifzerodechet.ch et sac à snack entre autres.
Ou alors la possibilité d’aller en ligne droite avec le tissu coupé au moyen d’un ciseau cranté (ou pas) et simplement empilé dans une boite (même pas besoin de surfiler, encore moins de repasser) ?cela fonctionne très bien également.
En prévoyant un filet de lavage, on se simplifie la vie. Une fois utilisé, hop dans le filet. Le jour de la lessive, le filet plein est simplement ajouté au linge.
Pour les autres alternatives, si nous revisitions nos classiques ?
A table : une belle serviette en tissu est quand même plus agréable que le plus doux des papiers ménage ! Un rond en bois avec le prénom de chacun et vous n’êtes pas obligé de changer de serviette à chaque repas. A moins que vous ne diniez de crevettes à décortiquer !
Vous cuisinez ? Fruits et légumes, il y a souvent de la matière organique à composter. Peut-être avez-vous le reflexe du journal ou, s’il manque, du papier ménage. C’est plus facile d’éplucher directement dessus et hop, vous refermez le tout et direct à la poubelle. Pensez à utiliser un bac pour récupérer vos épluchures, qui de plus pourront être mises dans votre compost. Les épluchures sont biodégradables et seront décomposées par les vers. De ce fait, vous diminuez votre consommation de papier à usage unique
Le chien qui vomit ? Ou le chat qui vous rapporte un oiseau ? Ou tout autre chose que vous ne souhaitez pas prendre avec les mains ? Le papier ménage est pratique et assez épais pour ne pas en avoir plein les mains ! Mais souvenez-vous de la petite balayette et de sa pelle qui ont le même usage et qui peut se passer sous l’eau !
L’eau d’arrosage qui a débordé ? Le petit qui renverse son sirop ? Le café qui vous a échappé ? Le reflexe, c’est d’attraper une feuille de papier, un peu d’eau et d’essuyer. Et à la poubelle, ni vu ni connu. Mais vous souvenez vous de la serpillère ? Un type de tissu dédié à cet usage, passé sous l’eau, un peu de produit, on frotte et c’est fait ! Un rinçage et votre « panosse » peut servir à plusieurs reprises avant d’aller à la machine.
Lingette jetable dans la salle de bain ? C’est fini ! Un petit coup de nettoyage sur le bureau ? Un pschitt pschitt de vinaigre, quelques carrés de tissus et hop, le tour est joué
Vous nettoyez vos miroirs, fenêtres et écrans avec un papier ménage et vous n’êtes jamais trop satisfait du résultat ?
Hé bien les professionnels utilisent les chiffons en micro fibres ! Economiques, écologiques, réutilisables et par-dessus tout, efficaces !À défaut d’un tel chiffon, rabattez-vous sur du papier journal, contrairement aux papiers essuie-tout – il ne laissera aucun résidu.
C’est la pleine saison des rhumes et votre nez est un robinet ? Ha mais l’essuie-tout n’est vraiment pas doux et vos narines vous remercieront de les choyer dans un mouchoir en tissu !
Avec toutes ces astuces, vous allez bien trouver moyen d’économiser quelques arbres et réduire les montagnes de déchets ou de poubelles, non ? ?
La démarche zéro déchet permet d’éviter bon nombre d’emballages, mais il arrive parfois que nous devions choisir un produit emballé. Comment s’y retrouver ?
Le verre est-il mieux que le plastique ? Les sacs en papier du magasin vrac sont-ils écologiques ? Ma boisson a été servie avec une paille en carton… c’est bien ou pas ?
Pour vous aider à démêler tout cela, nous allons vous donner quelques pistes pour faire les bons choix !!
1.1 C’est quoi le problème avec le plastique?
Cette photo, prise sur le site d’une grande marque Suisse orange bien connue, illustre bien à quelle point les plastiques sont présents partout, et de façon parfois injustifiée. Mais pourquoi est-ce un problème ?
photo : www.migros.ch
Dans le monde, 78 millions de tonnes de plastiques sont fabriquées chaque année (chiffres 2017) dont 98% à partir de matières vierges. Le recyclage ne représente que 2% de la masse de plastique fabriquée. Près de 32% du plastique se retrouve dans l’environnement sous forme de fuite (rejets faute de moyen de traitement local, accidents, méconnaissance, incivilités)
La Suisse, malgré son haut niveau de collecte (53% des déchets sont recyclés en Suisse – 2019 – source : https://www.swissrecycling.ch/fr), n’est pas épargnée.
Preuve en est le développement ces dernières années d’évènements de ramassage de déchets dans la nature, tels que le world clean up day, Océan clean-up de l’association de Slat, Net’Léman en Suisse Romande…
1.1.1 Les impacts
1.1.1.1 Impact sur la biodiversité : pollutions maritimes, sols et airs
13 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans chaque année (source ONU) et plusieurs centaines de kg par seconde. Les conséquences : près de 100 000 animaux marins sont tués chaque année par ingestion de plastique. Pour d’autres, des mutations sont observées, ainsi que des changements de comportements, ou de la bio accumulation (dans le plancton notamment).
Ces constats sont préoccupants car la pollution généralisée, celle des océans mais aussi des sols agricoles, des rivières, jusqu’aux sommets des montagnes impossibles à “nettoyer”. Le plastique déjà présent dans notre environnement y restera pour des centaines d’années. L’enjeu est d’arrêter au plus vite l’accumulation. Une étude publiée récemment par Oceaneye, met en évidence la présence de particules de plastique dans le Léman dans des proportions similaires à celles des océans. 50 tonnes de plastique finiraient dans le lac chaque année. L’étude estime que plus de 600 tonnes de plastique dorment dans le lac Léman. Seuls 10% de la matière qui vient souiller le lac ressort par le Rhône. Savoir ce que le reste devient est difficile.
1.1.1.2 Impact sur le climat
Nous n’allons rien vous apprendre, le plastique est issu de matière fossile : le pétrole qui a mis des milliers d’années à se créer. Selon l’IAE, 2030 plus de 30% du pétrole aura comme débouché l’industrie de la pétrochimie plutôt que le carburant, et 50% en 2050 (pétrochimie = plastique et pesticides notamment)
1.1.1.3 Impact sur la Santé
Pour avoir les propriétés nécessaires à leur utilisation, les plastiques ne sont jamais purs. Des additifs sont ajoutés alors même qu’ils ont été reconnus comme perturbateurs endocriniens (phtalates ou retardateurs de flammes). Certaines de ces substances peuvent migrer dans les aliments : notamment avec la chaleur, des aliments gras ou la réutilisation d’un emballage à usage unique. Il n’y a aujourd’hui pas d’obligation légale de renseigner la liste complète des additifs, qui constituent en moyenne 7 % de la masse des plastiques.
Du plastique a ainsi été retrouvé dans le sang des êtres humains (bébés compris), du phtalates chez 99,6% des femmes enceintes, des retardateurs de flamme chez 100% et du BPA chez 70%. Les bébés d’aujourd’hui naissent déjà pré-pollués !
1.2 Quelles sont les alternatives ? et comment choisir les bonnes ?
Revenons à nos courses et aux alternatives au vrac…
1.2.1 Le sac papier
De plus en plus fréquemment proposé dans des commerces qui veulent offrir une alternative plus écologique au plastique, les sacs en kraft fleurissent sur les étals. Sont-ils si écologiques que cela ?
Même si le papier est biodégradable, il dérape sur sa consommation d’eau et le risque d’eutrophisation des milieux naturels. Le meilleur sac est celui qu’on réutilise ! Pensez à avoir un petit sac léger pour les achats imprévus. Faites vos courses avec des sacs en tissus, une cagette, un panier ! Cela reste de loin les meilleures options.
1.2.2 Les canettes et boites de conserves
Deux types de métaux principalement utilisés pour les emballages métalliques : l’aluminium (canette, petites boites de conserves) et le fer blanc (mélange d’acier et d’étain)
1.2.2.1 Aluminium
Il est issu de l’extraction de la bauxite, qui provient principalement d‛Australie, de Chine, du Brésil et d’Inde. Pour être transformée en aluminium métallique, la bauxite doit être débarrassée des autres minéraux (fer, étain, silicium), puis déshydratée. Elle est d‛abord concassée et attaquée à la soude pour en extraire l‛oxyde d‛aluminium. La solution obtenue est refroidie, provoquant la précipitation d‛oxyde d‛aluminium hydraté qui est alors chauffé pour obtenir l‛alumine anhydre, une poudre blanche. Celle-ci, mélangée à de la cryolithe3, est mise dans un bain à 1000° C dans lequel on fait passer un courant électrique de haute intensité (électrolyse4) ce qui permet de séparer l‛oxygène de l‛aluminium. Il faut en moyenne 5,25 tonnes de bauxite et 200 kg de soude pour obtenir moins d’ 1 tonne d’aluminium.
Les Impacts de ce processus sont nombreux :
– lors de l’extraction, atteinte à la biodiversité (déforestation), pollution des rivières et des sols. Puis lors de la fabrication, production de déchets issus du processus : les fameuses “boues rouges” (pour en savoir plus)
– Emission de Co2 : les très hautes températures nécessaires à la fabrication, les différentes montées et descentes en température consomment énormément d’énergie. Ainsi, l’énergie nécessaire à la production d’aluminium (primaire et recyclage) représenterait 1% de la production mondiale. Dans le cas d’une canette de boisson, cela représente 10 fois plus que la production du contenu.
Le processus de production de la matière première étant très énergivore et polluant, le recyclage est un réel bénéfice par rapport à l’utilisation de matière vierges. Le recyclage d’aluminium permet de diminuer de 95 % les émissions de CO2 par rapport à la fabrication d’aluminium à partir de bauxite.
L’ordonnance sur les emballages pour boissons (OEB) prescrit un taux de valorisation d’au moins 75 %. Si ce taux n’est pas atteint, la Confédération peut instaurer le prélèvement d’une consigne. Le taux de recyclage des canettes alu en suisse en 2019 est de 94%.
1.2.2.2 Fer Blanc
C’est un mélange d’acier (lui-même un alliage de fer et carbone) et d’étain.
La fabrication émet des pollutions liées aux activités d’extraction, à l’énergie nécessaire à l’extraction et au transport. Le fer étant très présent dans la couche terrestre, c’est cependant un des métaux qui demande le moins d’énergie à produire.
La production à partir de matériaux recyclés réduit la consommation d’énergie de plus de 60 %, et la pollution de l’air de 30 %. Le taux de recyclage des emballages en fer-blanc en suisse est de 86%. Pour permettre leur recyclage, l’acier et l’étain sont séparés et recyclés séparément. L’étain peut être réutilisé comme étain (soudure, etc), l’acier une fois fondu peut être utilisé pour des câbles, tuyaux, tôles et “en partie” dans de nouveaux emballages.
Bilan : Vous l’aurez compris, un emballage métallique a un impact sur le climat. Le choisir recyclé et veiller à bien le trier restent des gestes essentiels. Réduire leur utilisation est la meilleure option.
1.2.3 Le verre
Chouchou des écolos « no plastic », le verre a la cote !
D’un point de vue santé, c’est la meilleure matière : c’est la plus « inerte », cela signifie que les migrations de l’emballage vers le produit sont quasi inexistantes. Recyclable, solide, transparent, sain, facilement lavable, le verre semble idéal.
C’est oublier que les matières premières du verre ne sont pas illimitées et son extraction et son recyclage sont très énergivores. Il faut chauffer à plus de 1000°C à chaque cycle de recyclage (1600°C à la fabrication).
Le verre reste un des recyclages le plus performant, toutefois, chaque cycle perd environ 10% de matière. Il faut donc réinjecter de la matière pour avoir la même quantité de verre. Il y a peu de verrerie en Europe, le verre à recycler et le verre neuf voyagent beaucoup !
Bilan : L’utilisation du verre comme « verre perdu » est une aberration. Le verre doit être réutilisé au maximum avant d’être recyclé. Le développement de la consigne, la plus locale possible est la meilleure solution. Il existe déjà des produits laitiers, des bières ou des jus en verre consignés. Trouvez les bonnes adresses sur notre carte
1.3 Les fausses solutions « écologiques » à fuir absolument
D’autres emballages coexistent dans les rayonnages des magasins, certains se targuant d’être écologiques… décryptages de ces emballages “pas vraiment” écologiques.
1.3.1 Les briques « Tetra Pack »
Constituées d’un assemblage de plusieurs couches (75% de carton, 20% de polyéthylène et 5% d’aluminium), les briques sont présentées comme une alternative assez écologique et recyclable.
Le processus de recyclage consiste à tremper les briques dans de l’eau, extraire les 75% de pulpe de papier. Le reste, composé de plastique et d’aluminium, est incinéré. Le carton ne peut pas être réutilisé pour fabriquer des briques. Il servira à faire du carton ondulé. Peu de point de collecte en Suisse, et une seule usine de traitement. Il s’agit de l’usine Model AG, située à Weinfelden, qui a la capacité de valoriser les 20 000 tonnes de briques consommées chaque année en Suisse, et même beaucoup plus. Toutefois elle tourne à vide faute de collecte.
Bilan : un recyclage loin du modèle de l’économie circulaire et qui nécessiterait des investissements importants des collectivités… Est-ce vraiment une solution à soutenir ?
1.3.2 Les “Bioplastiques”
Issus de matières premières renouvelables (maïs), ou de bio déchets (canne à sucre par ex) les bio plastiques se sont généralisés ces dernières années sous forme de gobelets, barquettes pour les fruits et légumes, emballages à jeter pour la vente à emporter…
Quel est le bilan de ces bioplastiques ?
Utiliser des terres agricoles pour reproduire et maintenir une économie du jetable est aberrant. Cela encourage les monocultures intensives, nuit à la biodiversité et est source de pollutions. Confondu avec du vrai plastique, ils peuvent être mal triés et dégrader le recyclage du plastique.
Bilan : C’est une fausse bonne solution à éviter
1.3.3 Les sacs oxo-biodégradables
Composés de plastique traditionnel (à base de pétrole) auquel a été ajouté un additif, le sac, sous l’action de la lumière, de l’oxygène et de la chaleur, se réduit en milliers de particules de plastiques. Il faudra des centaines, voire des milliers d’années avant qu’il ne se décompose réellement. Le risque de dispersion dans l’environnement est majeur.
Pourquoi les fabricants les présentent-ils comme étant bons pour l’environnement alors ?
Parce qu’ils se fragmentent rapidement (y compris lorsqu’ils sont abandonnés dans la nature). Même si on ne le voit plus, le plastique est toujours là, sous forme de microparticules, et se retrouve alors disséminé dans l’environnement. Il peut ainsi être absorbé par certains animaux et aboutir dans la chaîne alimentaire.
Recyclables ou compostables ?
Ni l’un ni l’autre ! Les sacs oxobiodégradables sont constitués de plastique, donc dérivés des produits pétroliers. Alors malgré ce que plusieurs fabricants prétendent, ils ne se compostent pas. Les véritables sacs compostables sont constitués de matières végétales (cellulose et autres végéplastiques).
Attention à ne pas les confondre !
Bilan : Plusieurs pays Européens déjà ont interdit ce type de sacs… En Suisse, ils sont toujours autorisés, toutefois de nombreux commerçants y ont déjà renoncés face aux remontées de leurs clients ! A fuir !!
1.3.4 Le Bambou
Plante à faible impact écologique en soi, son succès provoque des effets néfastes sur l’environnement : déforestation, monoculture intensive et usage de pesticides pour répondre à la demande mondiale. L’impact CO2 du bambou est plus élevé que le plastique (Il faut réutiliser une paille en bambou 27 fois pour un impact favorable par rapport à la paille plastique
La vaisselle jetable à base de bambou est recouverte d’une couche imperméabilisante à base de plastique. Il arrive que certains produits d’importation contiennent également de la mélamine, toxique pour la santé particulièrement si l’aliment mis dans le contenant est chaud.
Bilan : la vaisselle en bambou (ou autres fibres végétales), même compostable, reste du jetable qui est la majeure partie du temps incinérée faute de tri.
Les seules solutions acceptables sont des contenants réutilisables. Des solutions de consignes existent chez de nombreux restaurateurs Recircle ou leurs propres solutions de bocaux. Vous pouvez aussi apporter vos boites et tasses pour vos plats à l’emporter !
Pour finir, il n’y a pas de matériaux « miracle » qui n’aurait pas d’impact. En être conscient est une première étape essentielle pour faire les bons choix.
Les principes du Zéro Déchet s’appliquent aussi aux emballages :
Refuser (les sacs oxo compostables, les bioplastiques, le bambou jetable), Réduire (le métal), Réutiliser (le verre), Recycler (tous les matériaux) et Composter.
Références
Source : Louise Allavoine
1. Etude d’évaluation des impacts environnementaux des sacs distribués en boutique, réalisée par Ecobilan, en mars 2008, pour Sacs Papiers de France et Procelpac, groupement français des fabricants de matériaux d’emballage à base de cellulose. Les résultats sont donnés pour un sac plastique courant de 25 litres et un sac papier courant de 36 litres.
Sì, e può essere usato per molti prodotti cosmetici e per la casa fai da te!
Cos’è l’idrogenocarbonato di soda o Natron?
È un sale, quindi solubile in acqua. La formula chimica è NaHCO3. Una volta sciolto in acqua, alza il pH dell’acqua a circa 8,4, quindi è un sale leggermente alcalino (l’opposto dell’acido).
Allora perché dovrebbe aiutare contro il calcare sui vestiti, per esempio? Perché una volta sciolto nell’acqua, impedisce che il calcio presente nell’acqua si depositi sotto forma di calcare. Ecco perché le sue proprietà ammorbidenti sono così interessanti per la produzione di detergenti e prodotti per il lavaggio delle stoviglie. Si usa anche come abrasivo leggero perché prima di essere sciolto in acqua è una polvere fine che non graffia ma aiuta a raschiare via lo sporco. Si cosparge sulla superficie da pulire e poi si strofina con una spugna o un panno umido per ottenere buoni risultati. La sua azione leggermente abrasiva è anche usata per fare il dentifricio. Ma attenzione, dall’età di 6-7 anni non abbiamo più denti di ricambio. Quindi, se provate il dentifricio fatto in casa, dovreste far controllare regolarmente il vostro smalto. A proposito, ci sono tre tipi di bicarbonato di sodio in polvere sul mercato. Il grado tecnico meno puro e più grossolano è per uso domestico. Il grado alimentare è adatto a tutti gli usi e il grado farmaceutico è il più puro e migliore (ma anche il più costoso). Il Natron per l’alimentazione animale è disponibile anche in grandi sacchi nei negozi di prodotti agricoli. I requisiti di qualità per questo tipo di bicarbonato di sodio non sono molto chiari, ma è sicuramente adatto all’uso domestico. L’idrogenocarbonato di sodio o Bicarbonato di sodio non va confuso con i cristalli di soda (carbonato di sodio) e nemmeno con la soda caustica (idrossido di sodio), che non sono adatti per gli alimenti o i cosmetici perché sono troppo alcalini e quindi corrosivi.
Perché è una parte essenziale di Zero Waste?
Abbiamo detto che la soda in polvere funziona contro il calcare e come abrasivo, ma non è tutto: la soda in polvere ha molte altre proprietà:
Decalcificante: per lavare vestiti e piatti
Abrasivo: per raschiare via lo sporco, spazzolare i denti, esfoliare, ecc. Deodorante/eliminatore di odori: combatte i batteri e gli acidi che causano gli odori sotto le braccia, sui piedi e nelle scarpe. Può essere usato come colluttorio. In frigorifero o in un sacco della spazzatura, assorbe e neutralizza gli odori.
Sgrassatore leggero: come tutti i prodotti alcalini, aiuta a sciogliere il grasso, utile nei prodotti di pulizia, ma anche nello shampoo.
Antimicotico, antibatterico, antiacaro: molto utile per la pulizia a secco di tappeti e divani. Diluito con acqua, le superfici sporche possono essere pulite.
Cibo: versatile, ad esempio per migliorare la digestione, come agente lievitante per torte e pasticcini, per ridurre l’acidità, ecc. Verdure e insalate possono essere lavate in modo più pulito, e aggiungerlo all’acqua di cottura delle verdure le rende più digeribili.
Il bicarbonato di sodio è facilmente disponibile nei grossisti. Chiedete della qualità e dell’area di utilizzo (tecnica o per il cibo).
La miscela di Natron e aceto fa schiuma, ma a cosa serve questa miscela
Per niente! O quasi niente. I due reagiscono tra loro e si neutralizzano a vicenda, rilasciando CO2 (gas) e un sale inerte (acetato di sodio). Quando la reazione è finita, tutto ciò che rimane è la sostanza in eccesso (in quantità minore). Quindi non ha senso mescolarli, perché è un puro spreco. L’unica eccezione è quella di sbarazzarsi dei blocchi di canna. Il gas prodotto nel processo aiuta ad eliminare il blocco. Per sturare uno scarico, si può usare la soda in polvere (o la versione più aggressiva: soda/cristalli di soda) e l’aceto (o il più aggressivo acido citrico). Vedi anche il nostro articolo sull’aceto qui.
La miscela di Natron e acido citrico ha più o meno lo stesso effetto, solo il sale prodotto è diverso. Il risultato è il citrato di sodio, che aiuta anche a ridurre la durezza dell’acqua, ma l’efficacia dei due prodotti di base si perde.
Tuttavia, in combinazione con il sapone morbido, il Natron (bicarbonato) è un agente molto efficace per strofinare, pulire, sgrassare, ecc.
Perché non riesco a trovare il lievito in polvere biologico
Il biologico si riferisce solo ai prodotti organici, ma il Natron è un prodotto minerale. Non esiste l’acqua biologica o il sale da cucina biologico, per esempio. Natron si trova in natura in una forma leggermente diversa. Ma quello che compriamo è essenzialmente fatto da un processo chimico abbastanza semplice.
Nella nostra lotta per raggiungere l’obiettivo Zero Rifiuti e nella transizione verso un consumo più responsabile, è il momento di affrontare il bagno, che è secondo solo alla cucina come la stanza più “inquinata” della casa.
Alcuni esempi: salviette struccanti, cotone idrofilo, confezioni di dentifricio, flaconi di plastica del gel per la doccia, shampoo e balsamo, deodorante e schiuma da barba spray, rasoi usa e getta, assorbenti igienici e tamponi, dastoncini di cotone, solo per citare i più comuni. Ma oltre ai rifiuti visibili di cui sopra, ci sono anche tutti gli additivi nocivi o le microplastiche contenute nei prodotti utilizzati.
La sfida è grande, quindi da dove cominciare? Ci sono molte opzioni, ma iniziamo passo dopo passo con alcuni esempi:
Lo spazzolino di plastica può essere sostituito con una versione di legno quasi 100% riciclabile. Lo spazzolino da denti con testina sostituibile è anche una grande alternativa fino a quando non avremo una vera soluzione, 100% compostabile e locale. Entrambi i modelli sono facilmente disponibili nei negozi.
Ci sono anche alternative naturali e biodegradabili per la spazzola o il pettine, che non solo fanno bene all’ambiente, ma anche ai capelli!
I tamponi di cotone possono essere sostituiti da un oricolo.
Les serviettes hGli assorbenti igienici e i tamponi possono essere sostituiti da assorbenti lavabili, biancheria mestruale riutilizzabile e/o una coppa mestruale. Tutti questi articoli hanno una durata di vita media di 5 anni. Se vuoi saperne di più, leggi qui il nostro articolo sulle alternative agli assorbenti usa e getta.
I prodotti usa e getta sono spesso utilizzati per la rasatura e la ceretta. Scegliete rasoi con lame sostituibili, il buon vecchio sapone da barba o anche un rasoio elettrico o un epilatore. Tuttavia, assicuratevi di scegliere con cura in modo che durino il più a lungo possibile. Optate per le versioni riparabili; la maggior parte delle marche offre un servizio post-vendita.
Quando si tratta della cura del corpo e dei capelli, puoi farlo da solo. Ci sono molte idee su internet. Per vostra informazione, il sapone di Marsiglia è un ottimo alleato per la vostra pelle e non altera la qualità dell’acqua. Il vero sapone di Marsiglia è fatto con solo quattro ingredienti: olio d’oliva, acqua, sale e soda.
Molte persone usano già il bicarbonato, l’aceto e l’acido citrico come detergenti, tre ingredienti che sono biodegradabili al 100%, deodoranti e disinfettanti e funzionano non solo contro il calcare ma anche contro tutte le altre impurità.
I tamponi struccanti sono disponibili in versione lavabile e riutilizzabile. Potete anche farli voi stessi o tirare fuori la buona vecchia flanella.
Prendere l’abitudine di chiudere il rubinetto quando ci si insapona sotto la doccia o ci si lava i denti… questo permetterà di risparmiare fino al 30% dell’acqua usata quando si fa la doccia o ci si lava i denti. Inoltre, l’uso di soffioni a basso flusso può ridurre ulteriormente il consumo. Fare la doccia è sicuramente più ecologico che fare il bagno.
Usare carta igienica riciclata. Questo può sembrare semplice, ma non è ancora comune in molte famiglie svizzere
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Potremmo elencare molti altri esempi! Alcuni attori di Zero Waste si sono uniti alla nostra associazione. Potete trovare altre nuove idee e la lista dei nostri membri sul nostro sito web.
Consiglio: Tieni a mente tutte queste soluzioni e applicale poco a poco. Non sarebbe molto ecologico o logico buttare via tutto e ricominciare da capo. Usate quello che avete e se dovete comprare qualcosa di nuovo, optate per una soluzione riciclabile e senza sprechi. Fate anche questo nel rispetto del vostro budget, ma ricordate che l’investimento iniziale si ripagherà rapidamente perché la maggior parte dei prodotti sono riutilizzabili.
Ti senti come se stessi affrontando una montagna? Partecipa a uno dei nostri workshop su questo argomento. Ti aiuteremo con i primi passi, potrai scambiare idee con gli altri partecipanti e fare tutte le tue domande.
Per quanto riguarda la fornitura gratuita di articoli per l’igiene per combattere le disuguaglianze, Zero Waste Switzerland ha voluto chiarire alcuni punti su questo tema.
Prima di tutto, è un’intenzione lodevole quella di aiutare le ragazze e le donne, ma in realtà questa soluzione non ci piace. La promozione di queste alternative usa e getta perpetua la produzione di prodotti usa e getta inquinanti, dalla fabbricazione allo smaltimento dei rifiuti, e rende le donne dipendenti da questo sistema. Le alternative riutilizzabili e lavabili permetterebbero a tutte le donne di gestire i loro periodi in modo indipendente. L’aiuto nell’acquisizione di questi prodotti e le relative istruzioni su come usarli correttamente ci sembrano molto più importanti che la distribuzione gratuita.
Pertanto, non possiamo che accogliere con favore l’iniziativa della città di Renens. Renens ha lanciato un progetto pilota che incoraggia le sue residenti a scegliere prodotti sostenibili e riutilizzabili per le loro mestruazioni. Il comune distribuirà dei buoni che potranno essere riscattati in un negozio specializzato in questi prodotti! Potete leggere di più sul progetto qui(in francese).
Alcune statistiche su assorbenti e tamponi usa e getta:
La donna mestruata media in Europa usa tra 8.000 e 17.000 tamponi o assorbenti usa e getta nella sua vita. Questo corrisponde a 150 chilogrammi di rifiuti (fonte: Peberdy et al., 2019).
Nel 2017, in Europa sono stati prodotti 49 miliardi di assorbenti classici per donne, corrispondenti a 590.000 tonnellate di rifiuti, di cui solo il 13% è stato incenerito. Il restante 87%, cioè più di 42 miliardi di assorbenti usa e getta, è finito in discarica (fonte: Zero Waste Europe, 2020). Un assorbente usa e getta impiega tra i 500 e gli 800 anni per decomporsi naturalmente.
Passiamo alla composizione
Conoscete la composizione degli assorbenti monouso? Poiché i produttori non sono legalmente obbligati a farlo, questa informazione non appare sulla confezione. Su una confezione di assorbenti Always Ultra Night: nessuna menzione della composizione, tranne la menzione di un profumo per “neutralizzare l’odore” e un sito web a cui si è rimandati per ulteriori informazioni. E neppure ci sono informazioni sugli ingredienti o sulla composizione su una confezione di assorbenti di marca OB.
Data la mancanza di informazioni sulle materie prime utilizzate in questi prodotti, ci si può seriamente chiedere se non contengano altre sostanze potenzialmente dannose. La rivista 60 millions de consommateurs ha pubblicato un articolo molto completo sulla composizione di questi prodotti per marca. Potete leggere l’articolo qui (in francese).
Ed ecco un breve riassunto:
Gli assorbenti igienici convenzionali sono per lo più fatti di plastica (polietilene). Un assorbente contiene l’equivalente di circa 4 sacchetti di plastica. I materiali sintetici non biodegradabili finiscono nelle discariche, negli oceani o sulle spiagge. Quando sono esposti alla luce, si decompongono in microplastiche e poi in nanoplastiche, che entrano nelle catene alimentari (fauna marina, alghe, ecc.). La presenza massiccia di plastica nei prodotti per l’igiene è anche problematica per la flora vaginale, poiché favorisce la proliferazione dei batteri (attraverso la macerazione).
Gli assorbenti igienici monouso contengono anche sostanze assorbenti, come i polimeri acrilici. Ma anche profumi, che possono irritare la mucosa vaginale, e altri neutralizzatori di odori, come le nanoparticelle d’argento. Ci sono anche vari adesivi (colle) e agenti sbiancanti clorurati che vengono utilizzati per dare alla protezione igienica un aspetto bianco impeccabile. Queste sostanze possono portare a danni alle cellule, a un sistema immunitario indebolito e a disturbi del sistema ormonale. Ultimo ma non meno importante, ci sono ftalati aggiunti agli applicatori di tamponi per dare loro un aspetto lucido, il che può portare a cambiamenti genetici. Ci sono anche tracce di glifosato (un pesticida) e piretroidi (insetticidi).
In breve, e questo è il minimo che possiamo dire: La protezione igienica monouso è un vero pacchetto di prodotti petrolchimici! La protezione igienica organica, invece, non contiene in linea di principio sostanze tossiche… ma si tratta comunque di rifiuti che devono essere inceneriti.
Alcune alternative
La protezione sanitaria usa e getta non è sostenibile per l’ambiente e potenzialmente pericolosa per la salute, inoltre ci sono molte soluzioni alternative. Abbiamo scelto di presentare diverse possibili alternative:
1. Assorbenti riutilizzabili e lavabili
Ecologici, economici e garantiti senza sostanze tossiche, gli assorbenti igienici lavabili hanno conquistato molte donne che non vogliono produrre rifiuti. Quest bende igieniche hanno una sezione assorbente e due bottoni a pressione per attaccarle alla biancheria intima. I tessuti e i materiali utilizzati possono variare da marca a marca, ma tutti i prodotti sono progettati per essere ecologici. La composizione è trasparente e la cliente sa cosa sta usando: Bambù bio e cotone bio per le marche Pink Daisy e Plim, per esempio. L’etichetta ecologica europea garantisce che non vengano utilizzate sostanze chimiche nella composizione degli assorbenti lavabili.
Per un assorbente lavabile che è garantito per essere lavato 200 volte, aspettatevi di pagare tra i 24 e i 28 CHF. Tuttavia, bisogna essere ben organizzati e avere diversi assorbenti lavabili, “tra 6 e 10”, consiglia l’ostetrica Astrid, in modo da poter utilizzare solo questa soluzione ogni mese.
Istruzioni per la cura: I tamponi lavabili devono essere sciacquati prima in acqua fredda! Non usare acqua calda o tiepida, perché questo fisserà il sangue e renderà la macchia ancora più solida. Potete poi lavarli a 30-40 gradi in una lavatrice normale o seguire le istruzioni sulla temperatura della marca. Se non siete a casa, potete semplicemente mettere il vostro assorbente in un sacchetto con chiusura lampo e aspettare di arrivare a casa per lavarlo. Il sito web di EcoVerde e i negozi di disimballaggio offrono belle borse impermeabili di questo tipo.
Qui potete trovare una selezione di salvaslip e sacchetti impermeabili del nostro membro ZeroWaste Svizzera api-care.ch
2. La coppetta mestruale
La coppetta mestruale ha l’aspetto di una tazza, come suggerisce il nome. È flessibile, alta pochi centimetri e termina con una piccola maniglia. La coppetta mestruale è arrivata sul mercato negli anni ’30, nello stesso periodo degli assorbenti interni usa e getta, ma solo recentemente ha guadagnato popolarità. Il primo brevetto fu depositato nel 1933, e un altro nel 1937. Purtroppo, due problemi si frapponevano a questo tipo di protezione all’epoca: il tabù delle mestruazioni e la mancanza di gomma, il materiale di cui erano fatte le prime coppe.
Sono disponibili in diverse misure e in diversi materiali: silicone, lattice o elastomero termoplastico. Quando viene usata, la coppetta mestruale viene inserita nella vagina come un tampone. La differenza è che la coppa non assorbe il sangue, ma lo raccoglie. L’utente deve svuotare e sciacquare la tazza prima di reinserirla. La coppetta mestruale, durevole ed economica, ha molti vantaggi: può essere usata da 3 a 10 anni e costa circa 35 franchi, che è praticamente il valore di un anno di consumo di assorbenti.
Istruzioni per la cura: Proprio come i tamponi, la coppetta mestruale richiede un’igiene perfetta. Deve essere sterilizzata frequentemente in acqua bollente. Naturalmente, bisogna lavarsi le mani prima di inserirla e svuotarla regolarmente. Se lasciata nel corpo per troppo tempo, può causare la sindrome da shock tossico, proprio come i tamponi*. Il sangue raccolto nella coppa mestruale favorisce la moltiplicazione dei batteri, soprattutto perché la temperatura corporea di 37° è ideale per questo. Se troppi di questi batteri (Staphylococcus aureus) sono presenti, possono diffondersi nel flusso sanguigno e causare un’infezione diffusa, le cui conseguenze possono essere molto gravi. La sindrome da shock tossico è rara ma può essere evitata seguendo le misure igieniche raccomandate.
Potenziali svantaggi: Svuotare la tazza in un bagno pubblico può essere problematico se non c’è la possibilità di lavarsi le mani nel bagno. Suggerimento: scegliete una toilette accessibile alle persone con disabilità, che spesso è dotata di un piccolo lavandino.
*Svuotare la coppetta mestruale regolarmente (ogni 8 ore).
Potete trovare le coppette mestruali presso il nostro membro ZeroWaste Switzerland
Gli slip mestruali hanno uno strato interno, di solito in cotone, che entra in contatto con la pelle e permette il passaggio dell’umidità. Uno strato interno fatto di un materiale particolarmente assorbente come il bambù. Uno strato esterno che è impermeabile e solitamente fatto di un materiale sintetico come il poliestere o il PUL. Se volete usare solo gli slip mestruali, dovrete anche comprarne una scorta sufficiente.
Per quanto riguarda la cura, si sciacquano prima in acqua fredda e poi si lavano in lavatrice a 30-40 gradi.
La maggior parte dei produttori di mutandine mestruali garantiscono materiali ecologici e non tossici. Su internet sono apparse diverse piccole aziende di proprietà di donne che hanno una filosofia etica ed ecologicamente responsabile. In Francia, possiamo citare Fempo, Réjeanne, Dans ma culotte, ecc. Il marchio Les Pourprées, per esempio, garantisce una produzione francese al 100% per limitare i trasporti che generano CO2. Prestano attenzione alle buone condizioni di lavoro per le loro sarte, usano cotone coltivato biologicamente e portano l’etichetta ecologica. Si distinguono anche per i loro modelli di punta particolarmente attraenti.
La marca americana Thinx, invece, non è raccomandata a causa del suo uso di nanoparticelle d’argento. Queste famose nanoparticelle d’argento, utilizzate come agente antibatterico in molti prodotti di abbigliamento sportivo, sono sospettate di essere citotossiche. Avete paura che le mutandine mestruali vi diano la sensazione di un pannolino? Niente affatto! Sono molto sottili. La marca Fempo, per esempio, offre modelli con uno spessore inferiore a 2 mm. In Svizzera, possiamo citare le marche Lovimi , Gaya o Ouna, che, oltre a graziosi slip mestruali, offre anche ottimi costumi da bagno che sono anche mestruali, Raniania, con diversi modelli tra cui anche un tanga!
Gli slip mestruali lanciati di recente sono stati ben accolti dai membri di ZeroWaste Switzerland che abbiamo intervistato:
“Preferisco gli slip mestruali agli assorbenti lavabili. Il vantaggio è che, a differenza delle bende igieniche, non scivolano, il che limita le perdite. Questo è molto pratico quando si fa sport, per esempio”, spiega Carine.
“Sono passata alle mutandine mestruali un anno e mezzo fa e le amo”, dice Maroussia, che vuole evitare di usare protezioni interne (per esempio la coppetta mestruale).
4. Free Flow Instinct: Vivi le tue mestruazioni senza protezione igienica.
Con questo metodo, il sangue mestruale viene trattenuto dalla donna nella vagina e poi scaricato direttamente nella toilette. Questa tecnica viene dagli Stati Uniti, dove è conosciuta come Free Flow Instinct (FIL). Si tratta di raccogliere il sangue mestruale nella tazza del water. Pertanto, non è – o non è più – necessario indossare una protezione igienica. Il Free Flow Instinct è una tecnica che viene descritta come “naturale”.
Lo scopo di praticare il FIL non è quello di controllare il flusso mestruale. Si tratta piuttosto di sentire il flusso mestruale interiore o di notare le sue manifestazioni fisiche. Questo permette di stimare quanto tempo si ha a disposizione prima di andare in bagno per svuotarlo e pianificare di conseguenza. Se l’accesso alla toilette non è possibile immediatamente, si tratta di trattenere il sangue dentro per un po’. Tutto questo si basa su fenomeni fisiologici e su elementi anatomici specifici del corpo femminile.
Tale metodologia è ancora molto riservata, ma i suoi sostenitori ne esaltano le virtù: È gratuita, ecologica e permette di riconnettersi con il proprio corpo. Per chi vuole saperne di più, il marchio Perdième ha scritto un articolo molto bello sull’argomento (articolo in francese).
5 Sanguinamento libero
Il Free Bleeding è un movimento femminista emerso negli anni ’70 negli Stati Uniti.
Si tratta di rompere il tabù sessista che le mestruazioni sono impure. Ciò che i sostenitori del movimento denunciano principalmente è l’obbligo per le donne di indossare un assorbente. Credono che la protezione sanitaria sia una costrizione (violenza simbolica) imposta dalla società patriarcale per nascondere un fenomeno fisiologico naturale che esprime la vitalità e la forza del corpo femminile.
Per le Free Bleeders, il sanguinamento mestruale non è niente di cui vergognarsi. Per questo si rifiutano di usare qualsiasi tipo di protezione igienica e lasciano che le loro mestruazioni fluiscano liberamente in pubblico, anche se questo significa sporcare i loro vestiti.
Il movimento critica anche i profitti dei produttori di articoli igienici tradizionali. I costi sono sostenuti esclusivamente dalle donne. Sottolinea anche le disuguaglianze create da questi prodotti costosi, a cui alcune donne non hanno accesso.
Ci sono alternative ai prodotti mestruali usa e getta. La scelta è quindi abbastanza varia perché ogni donna possa trovare qualcosa di adatto. E voi? Quali prodotti igienici usate? Qualche commento o esperienza che vorreste condividere? Quali soluzioni a rifiuti zero consigliate e quali trucchi avete per ridurre il vostro consumo di assorbenti igienici usa e getta? Condividete la vostra esperienza!