ZeroWaste Switzerland

Non-profit association inspiring everyone in Switzerland to reduce waste.

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Démystifier les alternatives aux plastiques

La démarche zéro déchet permet d’éviter bon nombre d’emballages, mais il arrive parfois que nous devions choisir un produit emballé. Comment s’y retrouver ?

Le verre est-il mieux que le plastique ? Les sacs en papier du magasin vrac sont-ils écologiques ? Ma boisson a été servie avec une paille en carton… c’est bien ou pas ?

Pour vous aider à démêler tout cela, nous allons vous donner quelques pistes pour faire les bons choix !!

1.1       C’est quoi le problème avec le plastique?

Cette photo, prise sur le site d’une grande marque Suisse orange bien connue, illustre bien à quelle point les plastiques sont présents partout, et de façon parfois injustifiée. Mais pourquoi est-ce un problème ?

marchandises sous plastique, étales grandes surfaces
photo : www.migros.ch

Dans le monde, 78 millions de tonnes de plastiques sont fabriquées chaque année (chiffres 2017) dont 98% à partir de matières vierges. Le recyclage ne représente que 2% de la masse de plastique fabriquée. Près de 32% du plastique se retrouve dans l’environnement sous forme de fuite (rejets faute de moyen de traitement local, accidents, méconnaissance, incivilités)

La Suisse, malgré son haut niveau de collecte (53% des déchets sont recyclés en Suisse – 2019 – source : https://www.swissrecycling.ch/fr), n’est pas épargnée.

Preuve en est le développement ces dernières années d’évènements de ramassage de déchets dans la nature, tels que le world clean up day, Océan clean-up de l’association de Slat, Net’Léman en Suisse Romande…

1.1.1      Les impacts

1.1.1.1     Impact sur la biodiversité : pollutions maritimes, sols et airs

13 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans chaque année (source ONU) et plusieurs centaines de kg par seconde. Les conséquences : près de 100 000 animaux marins sont tués chaque année par ingestion de plastique. Pour d’autres, des mutations sont observées, ainsi que des changements de comportements, ou de la bio accumulation (dans le plancton notamment).

Ces constats sont préoccupants car la pollution généralisée, celle des océans mais aussi des sols agricoles, des rivières, jusqu’aux sommets des montagnes impossibles à “nettoyer”. Le plastique déjà présent dans notre environnement y restera pour des centaines d’années. L’enjeu est d’arrêter au plus vite l’accumulation. Une étude publiée récemment par Oceaneye, met en évidence la présence de particules de plastique dans le Léman dans des proportions similaires à celles des océans. 50 tonnes de plastique finiraient dans le lac chaque année.  L’étude estime que plus de 600 tonnes de plastique dorment dans le lac Léman. Seuls 10% de la matière qui vient souiller le lac ressort par le Rhône. Savoir ce que le reste devient est difficile.

1.1.1.2 Impact sur le climat

Nous n’allons rien vous apprendre, le plastique est issu de matière fossile : le pétrole qui a mis des milliers d’années à se créer. Selon l’IAE, 2030 plus de 30% du pétrole aura comme débouché l’industrie de la pétrochimie plutôt que le carburant, et 50% en 2050 (pétrochimie = plastique et pesticides notamment)

1.1.1.3    Impact sur la Santé

Pour avoir les propriétés nécessaires à leur utilisation, les plastiques ne sont jamais purs. Des additifs sont ajoutés alors même qu’ils ont été reconnus comme perturbateurs endocriniens (phtalates ou retardateurs de flammes). Certaines de ces substances peuvent migrer dans les aliments : notamment avec la chaleur, des aliments gras ou la réutilisation d’un emballage à usage unique. Il n’y a aujourd’hui pas d’obligation légale de renseigner la liste complète des additifs, qui constituent en moyenne 7 % de la masse des plastiques.

Du plastique a ainsi été retrouvé dans le sang des êtres humains (bébés compris), du phtalates chez 99,6% des femmes enceintes, des retardateurs de flamme chez 100% et du BPA chez 70%.  Les bébés d’aujourd’hui naissent déjà pré-pollués !

1.2       Quelles sont les alternatives ? et comment choisir les bonnes ?

Revenons à nos courses et aux alternatives au vrac…

1.2.1        Le sac papier

De plus en plus fréquemment proposé dans des commerces qui veulent offrir une alternative plus écologique au plastique, les sacs en kraft fleurissent sur les étals. Sont-ils si écologiques que cela ?

comparaison sac en papier et sac en plastique

Même si le papier est biodégradable, il dérape sur sa consommation d’eau et le risque d’eutrophisation des milieux naturels.  Le meilleur sac est celui qu’on réutilise ! Pensez à avoir un petit sac léger pour les achats imprévus. Faites vos courses avec des sacs en tissus, une cagette, un panier ! Cela reste de loin les meilleures options.

1.2.2 Les canettes et boites de conserves

Deux types de métaux principalement utilisés pour les emballages métalliques : l’aluminium (canette, petites boites de conserves) et le fer blanc (mélange d’acier et d’étain)

1.2.2.1     Aluminium

Il est issu de l’extraction de la bauxite, qui provient principalement d‛Australie, de Chine, du Brésil et d’Inde. Pour être transformée en aluminium métallique, la bauxite doit être débarrassée des autres minéraux (fer, étain, silicium), puis déshydratée. Elle est d‛abord concassée et attaquée à la soude pour en extraire l‛oxyde d‛aluminium. La solution obtenue est refroidie, provoquant la précipitation d‛oxyde d‛aluminium hydraté qui est alors chauffé pour obtenir l‛alumine anhydre, une poudre blanche. Celle-ci, mélangée à de la cryolithe3, est mise dans un bain à 1000° C dans lequel on fait passer un courant électrique de haute intensité (électrolyse4) ce qui permet de séparer l‛oxygène de l‛aluminium.  Il faut en moyenne 5,25 tonnes de bauxite et 200 kg de soude pour obtenir moins d’ 1 tonne d’aluminium.

Les Impacts de ce processus sont nombreux :  

– lors de l’extraction, atteinte à la biodiversité (déforestation), pollution des rivières et des sols. Puis lors de la fabrication, production de déchets issus du processus : les fameuses “boues rouges” (pour en savoir plus)

– Emission de Co2 : les très hautes températures nécessaires à la fabrication, les différentes montées et descentes en température consomment énormément d’énergie. Ainsi, l’énergie nécessaire à la production d’aluminium (primaire et recyclage) représenterait 1% de la production mondiale. Dans le cas d’une canette de boisson, cela représente 10 fois plus que la production du contenu.

Le processus de production de la matière première étant très énergivore et polluant, le recyclage est un réel bénéfice par rapport à l’utilisation de matière vierges.  Le recyclage d’aluminium permet de diminuer de 95 % les émissions de CO2 par rapport à la fabrication d’aluminium à partir de bauxite.

L’ordonnance sur les emballages pour boissons (OEB) prescrit un taux de valorisation d’au moins 75 %. Si ce taux n’est pas atteint, la Confédération peut instaurer le prélèvement d’une consigne. Le taux de recyclage des canettes alu en suisse en 2019 est de 94%.

1.2.2.2    Fer Blanc

C’est un mélange d’acier (lui-même un alliage de fer et carbone) et d’étain.

La fabrication émet des pollutions liées aux activités d’extraction, à l’énergie nécessaire à l’extraction et au transport. Le fer étant très présent dans la couche terrestre, c’est cependant un des métaux qui demande le moins d’énergie à produire.

La production à partir de matériaux recyclés réduit la consommation d’énergie de plus de 60 %, et la pollution de l’air de 30 %. Le taux de recyclage des emballages en fer-blanc en suisse est de 86%. Pour permettre leur recyclage, l’acier et l’étain sont séparés et recyclés séparément. L’étain peut être réutilisé comme étain (soudure, etc), l’acier une fois fondu peut être utilisé pour des câbles, tuyaux, tôles et “en partie” dans de nouveaux emballages.  

Bilan : Vous l’aurez compris, un emballage métallique a un impact sur le climat. Le choisir recyclé et veiller à bien le trier restent des gestes essentiels. Réduire leur utilisation est la meilleure option.

1.2.3          Le verre

Chouchou des écolos « no plastic », le verre a la cote !

D’un point de vue santé, c’est la meilleure matière :  c’est la plus « inerte », cela signifie que les migrations de l’emballage vers le produit sont quasi inexistantes. Recyclable, solide, transparent, sain, facilement lavable, le verre semble idéal.

C’est oublier que les matières premières du verre ne sont pas illimitées et son extraction et son recyclage sont très énergivores. Il faut chauffer à plus de 1000°C à chaque cycle de recyclage (1600°C à la fabrication).

Le verre reste un des recyclages le plus performant, toutefois, chaque cycle perd environ 10% de matière. Il faut donc réinjecter de la matière pour avoir la même quantité de verre. Il y a peu de verrerie en Europe, le verre à recycler et le verre neuf voyagent beaucoup !

explication du chemin du verre de la production à la réutilisation

Bilan : L’utilisation du verre comme « verre perdu » est une aberration. Le verre doit être réutilisé au maximum avant d’être recyclé. Le développement de la consigne, la plus locale possible est la meilleure solution. Il existe déjà des produits laitiers, des bières ou des jus en verre consignés. Trouvez les bonnes adresses sur notre carte

1.3      Les fausses solutions « écologiques » à fuir absolument

D’autres emballages coexistent dans les rayonnages des magasins, certains se targuant d’être écologiques… décryptages de ces emballages “pas vraiment” écologiques.

1.3.1      Les briques  « Tetra Pack »

Constituées d’un assemblage de plusieurs couches (75% de carton, 20% de polyéthylène et 5% d’aluminium), les briques sont présentées comme une alternative assez écologique et recyclable.

Le processus de recyclage consiste à tremper les briques dans de l’eau, extraire les 75% de pulpe de papier. Le reste, composé de plastique et d’aluminium, est incinéré. Le carton ne peut pas être réutilisé pour fabriquer des briques. Il servira à faire du carton ondulé.
Peu de point de collecte en Suisse, et une seule usine de traitement. Il s’agit de l’usine Model AG, située à Weinfelden, qui a la capacité de valoriser les 20 000 tonnes de briques consommées chaque année en Suisse, et même beaucoup plus. Toutefois elle tourne à vide faute de collecte.

Bilan : un recyclage loin du modèle de l’économie circulaire et qui nécessiterait des investissements importants des collectivités… Est-ce vraiment une solution à soutenir ?

1.3.2   Les “Bioplastiques”

Issus de matières premières renouvelables (maïs), ou de bio déchets (canne à sucre par ex) les bio plastiques se sont généralisés ces dernières années sous forme de gobelets, barquettes pour les fruits et légumes, emballages à jeter pour la vente à emporter…

Quel est le bilan de ces bioplastiques ?

Utiliser des terres agricoles pour reproduire et maintenir une économie du jetable est aberrant.  Cela encourage les monocultures intensives, nuit à la biodiversité et est source de pollutions. Confondu avec du vrai plastique, ils peuvent être mal triés et dégrader le recyclage du plastique.

Bilan : C’est une fausse bonne solution à éviter

1.3.3     Les sacs oxo-biodégradables

Composés de plastique traditionnel (à base de pétrole) auquel a été ajouté un additif, le sac, sous l’action de la lumière, de l’oxygène et de la chaleur, se réduit en milliers de particules de plastiques. Il faudra des centaines, voire des milliers d’années avant qu’il ne se décompose réellement. Le risque de dispersion dans l’environnement est majeur.

Pourquoi les fabricants les présentent-ils comme étant bons pour l’environnement alors ?

Parce qu’ils se fragmentent rapidement (y compris lorsqu’ils sont abandonnés dans la nature). Même si on ne le voit plus, le plastique est toujours là, sous forme de microparticules, et se retrouve alors disséminé dans l’environnement. Il peut ainsi être absorbé par certains animaux et aboutir dans la chaîne alimentaire.

Recyclables ou compostables ?

Ni l’un ni l’autre ! Les sacs oxobiodégradables sont constitués de plastique, donc dérivés des produits pétroliers. Alors malgré ce que plusieurs fabricants prétendent, ils ne se compostent pas. Les véritables sacs compostables sont constitués de matières végétales (cellulose et autres végéplastiques).

Attention à ne pas les confondre !

Bilan : Plusieurs pays Européens déjà ont interdit ce type de sacs… En Suisse, ils sont toujours autorisés, toutefois de nombreux commerçants y ont déjà renoncés face aux remontées de leurs clients ! A fuir !!

1.3.4      Le Bambou

Plante à faible impact écologique en soi, son succès provoque des effets néfastes sur l’environnement : déforestation, monoculture intensive et usage de pesticides pour répondre à la demande mondiale.  L’impact CO2 du bambou est plus élevé que le plastique (Il faut réutiliser une paille en bambou 27 fois pour un impact favorable par rapport à la paille plastique

La vaisselle jetable à base de bambou est recouverte d’une couche imperméabilisante à base de plastique. Il arrive que certains produits d’importation contiennent également de la mélamine, toxique pour la santé particulièrement si l’aliment mis dans le contenant est chaud.

Bilan : la vaisselle en bambou (ou autres fibres végétales), même compostable, reste du jetable qui est la majeure partie du temps incinérée faute de tri.

Les seules solutions acceptables sont des contenants réutilisables. Des solutions de consignes existent chez de nombreux restaurateurs Recircle ou leurs propres solutions de bocaux. Vous pouvez aussi apporter vos boites et tasses pour vos plats à l’emporter !

Pour finir, il n’y a pas de matériaux « miracle » qui n’aurait pas d’impact. En être conscient est une première étape essentielle pour faire les bons choix.

Les principes du Zéro Déchet s’appliquent aussi aux emballages :

Refuser (les sacs oxo compostables, les bioplastiques, le bambou jetable), Réduire (le métal), Réutiliser (le verre), Recycler (tous les matériaux) et Composter.

Références

Source : Louise Allavoine

1. Etude d’évaluation des impacts environnementaux des sacs distribués en boutique, réalisée par Ecobilan, en mars 2008, pour Sacs Papiers de France et Procelpac, groupement français des fabricants de matériaux d’emballage à base de cellulose. Les résultats sont donnés pour un sac plastique courant de 25 litres et un sac papier courant de 36 litres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Boue_rouge)

https://ferrorecycling.ch/fr/recyclage/le-circuit/

https://www.letemps.ch/economie/suisse-rechigne-recycler-berlingots

https://www.swissrecycling.ch/fr/substances-valorisables-savoir/substances-valorisables/briques-a-boisson

https://www.frc.ch/plastique-le-greenwashing-nuisible-de-loxo/

https://www.tdg.ch/economie/tromperie-sachet-plastique-oxodegradable/story/10937872

/ hhttps://www.60millions-mag.com/2020/01/27/prudence-avec-la-vaisselle-en-bambou-17130

ttps://www.20min.ch/fr/story/600-tonnes-de-plastique-dorment-dans-le-lac-leman-887533430906

https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/10/pour-l-arabie-saoudite-le-plastique-c-est-fantastique_5367033_3234.html?xtmc=plastique&xtcr=41

https://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article/2009/12/03/le-match-du-jour-sac-plastique-ou-sac-papier-par-terra-eco_1275819_1270066.html

Il bicarbonato di sodio, l’agente lievitante o l’idrogenocarbonato di sodio la stessa cosa? 

Sì, e può essere usato per molti prodotti cosmetici e per la casa fai da te! 

Cos’è l’idrogenocarbonato di soda o Natron? 

È un sale, quindi solubile in acqua. La formula chimica è NaHCO3. Una volta sciolto in acqua, alza il pH dell’acqua a circa 8,4, quindi è un sale leggermente alcalino (l’opposto dell’acido). 

Allora perché dovrebbe aiutare contro il calcare sui vestiti, per esempio?  
Perché una volta sciolto nell’acqua, impedisce che il calcio presente nell’acqua si depositi sotto forma di calcare. Ecco perché le sue proprietà ammorbidenti sono così interessanti per la produzione di detergenti e prodotti per il lavaggio delle stoviglie. 
Si usa anche come abrasivo leggero perché prima di essere sciolto in acqua è una polvere fine che non graffia ma aiuta a raschiare via lo sporco. Si cosparge sulla superficie da pulire e poi si strofina con una spugna o un panno umido per ottenere buoni risultati. La sua azione leggermente abrasiva è anche usata per fare il dentifricio. Ma attenzione, dall’età di 6-7 anni non abbiamo più denti di ricambio. Quindi, se provate il dentifricio fatto in casa, dovreste far controllare regolarmente il vostro smalto. 
A proposito, ci sono tre tipi di bicarbonato di sodio in polvere sul mercato. Il grado tecnico meno puro e più grossolano è per uso domestico. Il grado alimentare è adatto a tutti gli usi e il grado farmaceutico è il più puro e migliore (ma anche il più costoso). Il Natron per l’alimentazione animale è disponibile anche in grandi sacchi nei negozi di prodotti agricoli. I requisiti di qualità per questo tipo di bicarbonato di sodio non sono molto chiari, ma è sicuramente adatto all’uso domestico. 
L’idrogenocarbonato di sodio o Bicarbonato di sodio non va confuso con i cristalli di soda (carbonato di sodio) e nemmeno con la soda caustica (idrossido di sodio), che non sono adatti per gli alimenti o i cosmetici perché sono troppo alcalini e quindi corrosivi. 

Perché è una parte essenziale di Zero Waste?  

Abbiamo detto che la soda in polvere funziona contro il calcare e come abrasivo, ma non è tutto: la soda in polvere ha molte altre proprietà: 

  • Decalcificante: per lavare vestiti e piatti 
  • Abrasivo: per raschiare via lo sporco, spazzolare i denti, esfoliare, ecc. 
    Deodorante/eliminatore di odori: combatte i batteri e gli acidi che causano gli odori sotto le braccia, sui piedi e nelle scarpe. Può essere usato come colluttorio. In frigorifero o in un sacco della spazzatura, assorbe e neutralizza gli odori. 
  • Sgrassatore leggero: come tutti i prodotti alcalini, aiuta a sciogliere il grasso, utile nei prodotti di pulizia, ma anche nello shampoo. 
  • Antimicotico, antibatterico, antiacaro: molto utile per la pulizia a secco di tappeti e divani. Diluito con acqua, le superfici sporche possono essere pulite. 
  • Cibo: versatile, ad esempio per migliorare la digestione, come agente lievitante per torte e pasticcini, per ridurre l’acidità, ecc. Verdure e insalate possono essere lavate in modo più pulito, e aggiungerlo all’acqua di cottura delle verdure le rende più digeribili. 

Vai alle nostre ricette:

Pulizia                        Igiene                           e cura della cucina

Ulteriori suggerimenti e informazioni

 https://www.compagnie-bicarbonate.com/bicarbonate-de-soude-soins-corporels

https://www.smarticular.net/anwendungen-fuer-natron-das-wundermittel-fuer-kueche-haus-garten-und-schoenheit/

Il bicarbonato di sodio è facilmente disponibile nei grossisti. Chiedete della qualità e dell’area di utilizzo (tecnica o per il cibo).

La miscela di Natron e aceto fa schiuma, ma a cosa serve questa miscela 

Per niente! O quasi niente. I due reagiscono tra loro e si neutralizzano a vicenda, rilasciando CO2 (gas) e un sale inerte (acetato di sodio). Quando la reazione è finita, tutto ciò che rimane è la sostanza in eccesso (in quantità minore). Quindi non ha senso mescolarli, perché è un puro spreco. L’unica eccezione è quella di sbarazzarsi dei blocchi di canna. Il gas prodotto nel processo aiuta ad eliminare il blocco. Per sturare uno scarico, si può usare la soda in polvere (o la versione più aggressiva: soda/cristalli di soda) e l’aceto (o il più aggressivo acido citrico). Vedi anche il nostro articolo sull’aceto qui. 

La miscela di Natron e acido citrico ha più o meno lo stesso effetto, solo il sale prodotto è diverso. Il risultato è il citrato di sodio, che aiuta anche a ridurre la durezza dell’acqua, ma l’efficacia dei due prodotti di base si perde. 

Tuttavia, in combinazione con il sapone morbido, il Natron (bicarbonato) è un agente molto efficace per strofinare, pulire, sgrassare, ecc. 

Perché non riesco a trovare il lievito in polvere biologico 

Il biologico si riferisce solo ai prodotti organici, ma il Natron è un prodotto minerale. Non esiste l’acqua biologica o il sale da cucina biologico, per esempio. Natron si trova in natura in una forma leggermente diversa. Ma quello che compriamo è essenzialmente fatto da un processo chimico abbastanza semplice. 

Aline, ingegnere ambientale

Bagno e igiene a Rifiuti Zero

Nella nostra lotta per raggiungere l’obiettivo Zero Rifiuti e nella transizione verso un consumo più responsabile, è il momento di affrontare il bagno, che è secondo solo alla cucina come la stanza più “inquinata” della casa.

Alcuni esempi: salviette struccanti, cotone idrofilo, confezioni di dentifricio, flaconi di plastica del gel per la doccia, shampoo e balsamo, deodorante e schiuma da barba spray, rasoi usa e getta, assorbenti igienici e tamponi, dastoncini di cotone, solo per citare i più comuni. Ma oltre ai rifiuti visibili di cui sopra, ci sono anche tutti gli additivi nocivi o le microplastiche contenute nei prodotti utilizzati. 

La sfida è grande, quindi da dove cominciare? Ci sono molte opzioni, ma iniziamo passo dopo passo con alcuni esempi:

  1. Lo spazzolino di plastica può essere sostituito con una versione di legno quasi 100% riciclabile. Lo spazzolino da denti con testina sostituibile è anche una grande alternativa fino a quando non avremo una vera soluzione, 100% compostabile e locale. Entrambi i modelli sono facilmente disponibili nei negozi.
  1. Ci sono anche alternative naturali e biodegradabili per la spazzola o il pettine, che non solo fanno bene all’ambiente, ma anche ai capelli!
  1. I tamponi di cotone possono essere sostituiti da un oricolo.
  1. Les serviettes hGli assorbenti igienici e i tamponi possono essere sostituiti da assorbenti lavabili, biancheria mestruale riutilizzabile e/o una coppa mestruale. Tutti questi articoli hanno una durata di vita media di 5 anni. Se vuoi saperne di più, leggi qui il nostro articolo sulle alternative agli assorbenti usa e getta.
  1. I prodotti usa e getta sono spesso utilizzati per la rasatura e la ceretta. Scegliete rasoi con lame sostituibili, il buon vecchio sapone da barba o anche un rasoio elettrico o un epilatore. Tuttavia, assicuratevi di scegliere con cura in modo che durino il più a lungo possibile. Optate per le versioni riparabili; la maggior parte delle marche offre un servizio post-vendita.
  1. Quando si tratta della cura del corpo e dei capelli, puoi farlo da solo. Ci sono molte idee su internet. Per vostra informazione, il sapone di Marsiglia è un ottimo alleato per la vostra pelle e non altera la qualità dell’acqua. Il vero sapone di Marsiglia è fatto con solo quattro ingredienti: olio d’oliva, acqua, sale e soda.
  1. Molte persone usano già il bicarbonato, l’aceto e l’acido citrico come detergenti, tre ingredienti che sono biodegradabili al 100%, deodoranti e disinfettanti e funzionano non solo contro il calcare ma anche contro tutte le altre impurità.
  1. I tamponi struccanti sono disponibili in versione lavabile e riutilizzabile. Potete anche farli voi stessi o tirare fuori la buona vecchia flanella.
  1. Prendere l’abitudine di chiudere il rubinetto quando ci si insapona sotto la doccia o ci si lava i denti… questo permetterà di risparmiare fino al 30% dell’acqua usata quando si fa la doccia o ci si lava i denti. Inoltre, l’uso di soffioni a basso flusso può ridurre ulteriormente il consumo. Fare la doccia è sicuramente più ecologico che fare il bagno. 
  1. Usare carta igienica riciclata. Questo può sembrare semplice, ma non è ancora comune in molte famiglie svizzere

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Potremmo elencare molti altri esempi! Alcuni attori di Zero Waste si sono uniti alla nostra associazione. Potete trovare altre nuove idee e la lista dei nostri membri sul nostro sito web.

Consiglio: Tieni a mente tutte queste soluzioni e applicale poco a poco. Non sarebbe molto ecologico o logico buttare via tutto e ricominciare da capo. Usate quello che avete e se dovete comprare qualcosa di nuovo, optate per una soluzione riciclabile e senza sprechi. Fate anche questo nel rispetto del vostro budget, ma ricordate che l’investimento iniziale si ripagherà rapidamente perché la maggior parte dei prodotti sono riutilizzabili.

Ti senti come se stessi affrontando una montagna? Partecipa a uno dei nostri workshop su questo argomento. Ti aiuteremo con i primi passi, potrai scambiare idee con gli altri partecipanti e fare tutte le tue domande.

Quali sono le alternative Zero Waste agli assorbenti e ai tamponi usa e getta ?

Per quanto riguarda la fornitura gratuita di articoli per l’igiene per combattere le disuguaglianze, Zero Waste Switzerland ha voluto chiarire alcuni punti su questo tema.

Prima di tutto, è un’intenzione lodevole quella di aiutare le ragazze e le donne, ma in realtà questa soluzione non ci piace. La promozione di queste alternative usa e getta perpetua la produzione di prodotti usa e getta inquinanti, dalla fabbricazione allo smaltimento dei rifiuti, e rende le donne dipendenti da questo sistema. Le alternative riutilizzabili e lavabili permetterebbero a tutte le donne di gestire i loro periodi in modo indipendente. L’aiuto nell’acquisizione di questi prodotti e le relative istruzioni su come usarli correttamente ci sembrano molto più importanti che la distribuzione gratuita.

Pertanto, non possiamo che accogliere con favore l’iniziativa della città di Renens. Renens ha lanciato un progetto pilota che incoraggia le sue residenti a scegliere prodotti sostenibili e riutilizzabili per le loro mestruazioni. Il comune distribuirà dei buoni che potranno essere riscattati in un negozio specializzato in questi prodotti! Potete leggere di più sul progetto qui (in francese).

Alcune statistiche su assorbenti e tamponi usa e getta:

La donna mestruata media in Europa usa tra 8.000 e 17.000 tamponi o assorbenti usa e getta nella sua vita. Questo corrisponde a 150 chilogrammi di rifiuti (fonte: Peberdy et al., 2019).

Nel 2017, in Europa sono stati prodotti 49 miliardi di assorbenti classici per donne, corrispondenti a 590.000 tonnellate di rifiuti, di cui solo il 13% è stato incenerito. Il restante 87%, cioè più di 42 miliardi di assorbenti usa e getta, è finito in discarica (fonte: Zero Waste Europe, 2020). Un assorbente usa e getta impiega tra i 500 e gli 800 anni per decomporsi naturalmente.

Passiamo alla composizione

Conoscete la composizione degli assorbenti monouso? Poiché i produttori non sono legalmente obbligati a farlo, questa informazione non appare sulla confezione. Su una confezione di assorbenti Always Ultra Night: nessuna menzione della composizione, tranne la menzione di un profumo per “neutralizzare l’odore” e un sito web a cui si è rimandati per ulteriori informazioni. E neppure ci sono informazioni sugli ingredienti o sulla composizione su una confezione di assorbenti di marca OB.

Data la mancanza di informazioni sulle materie prime utilizzate in questi prodotti, ci si può seriamente chiedere se non contengano altre sostanze potenzialmente dannose. La rivista 60 millions de consommateurs ha pubblicato un articolo molto completo sulla composizione di questi prodotti per marca. Potete leggere l’articolo qui (in francese).

Ed ecco un breve riassunto:

Gli assorbenti igienici convenzionali sono per lo più fatti di plastica (polietilene). Un assorbente contiene l’equivalente di circa 4 sacchetti di plastica. I materiali sintetici non biodegradabili finiscono nelle discariche, negli oceani o sulle spiagge. Quando sono esposti alla luce, si decompongono in microplastiche e poi in nanoplastiche, che entrano nelle catene alimentari (fauna marina, alghe, ecc.). La presenza massiccia di plastica nei prodotti per l’igiene è anche problematica per la flora vaginale, poiché favorisce la proliferazione dei batteri (attraverso la macerazione).

Alcuni sono più dannosi di altri, per esempio quelli che contengono bisfenoli (BPA, BPS), che disturbano il sistema ormonale. Questo link include una tabella alla fine dell’articolo che mostra quale tipo di plastica è meglio evitare (in francese).

Gli assorbenti igienici monouso contengono anche sostanze assorbenti, come i polimeri acrilici. Ma anche profumi, che possono irritare la mucosa vaginale, e altri neutralizzatori di odori, come le nanoparticelle d’argento. Ci sono anche vari adesivi (colle) e agenti sbiancanti clorurati che vengono utilizzati per dare alla protezione igienica un aspetto bianco impeccabile. Queste sostanze possono portare a danni alle cellule, a un sistema immunitario indebolito e a disturbi del sistema ormonale. Ultimo ma non meno importante, ci sono ftalati aggiunti agli applicatori di tamponi per dare loro un aspetto lucido, il che può portare a cambiamenti genetici. Ci sono anche tracce di glifosato (un pesticida) e piretroidi (insetticidi).

In breve, e questo è il minimo che possiamo dire: La protezione igienica monouso è un vero pacchetto di prodotti petrolchimici! La protezione igienica organica, invece, non contiene in linea di principio sostanze tossiche… ma si tratta comunque di rifiuti che devono essere inceneriti.

 Alcune alternative

La protezione sanitaria usa e getta non è sostenibile per l’ambiente e potenzialmente pericolosa per la salute, inoltre ci sono molte soluzioni alternative. Abbiamo scelto di presentare diverse possibili alternative:

  1. Assorbenti riutilizzabili e lavabili

Ecologici, economici e garantiti senza sostanze tossiche, gli assorbenti igienici lavabili hanno conquistato molte donne che non vogliono produrre rifiuti. Quest bende igieniche hanno una sezione assorbente e due bottoni a pressione per attaccarle alla biancheria intima. I tessuti e i materiali utilizzati possono variare da marca a marca, ma tutti i prodotti sono progettati per essere ecologici. La composizione è trasparente e la cliente sa cosa sta usando: Bambù bio e cotone bio  per le marche Pink Daisy e Plim, per esempio. L’etichetta ecologica europea garantisce che non vengano utilizzate sostanze chimiche nella composizione degli assorbenti lavabili.

Per un assorbente lavabile che è garantito per essere lavato 200 volte, aspettatevi di pagare tra i 24 e i 28 CHF. Tuttavia, bisogna essere ben organizzati e avere diversi assorbenti lavabili, “tra 6 e 10”, consiglia l’ostetrica Astrid, in modo da poter utilizzare solo questa soluzione ogni mese.

Istruzioni per la cura: I tamponi lavabili devono essere sciacquati prima in acqua fredda! Non usare acqua calda o tiepida, perché questo fisserà il sangue e renderà la macchia ancora più solida. Potete poi lavarli a 30-40 gradi in una lavatrice normale o seguire le istruzioni sulla temperatura della marca. Se non siete a casa, potete semplicemente mettere il vostro assorbente in un sacchetto con chiusura lampo e aspettare di arrivare a casa per lavarlo. Il sito web di EcoVerde e i negozi di disimballaggio offrono belle borse impermeabili di questo tipo.

Qui potete trovare una selezione di salvaslip e sacchetti impermeabili del nostro membro ZeroWaste Svizzera api-care.ch

2. La coppetta mestruale  

La coppetta mestruale ha l’aspetto di una tazza, come suggerisce il nome. È flessibile, alta pochi centimetri e termina con una piccola maniglia. La coppetta mestruale è arrivata sul mercato negli anni ’30, nello stesso periodo degli assorbenti interni usa e getta, ma solo recentemente ha guadagnato popolarità. Il primo brevetto fu depositato nel 1933, e un altro nel 1937. Purtroppo, due problemi si frapponevano a questo tipo di protezione all’epoca: il tabù delle mestruazioni e la mancanza di gomma, il materiale di cui erano fatte le prime coppe.

Sono disponibili in diverse misure e in diversi materiali: silicone, lattice o elastomero termoplastico. Quando viene usata, la coppetta mestruale viene inserita nella vagina come un tampone. La differenza è che la coppa non assorbe il sangue, ma lo raccoglie. L’utente deve svuotare e sciacquare la tazza prima di reinserirla. La coppetta mestruale, durevole ed economica, ha molti vantaggi: può essere usata da 3 a 10 anni e costa circa 35 franchi, che è praticamente il valore di un anno di consumo di assorbenti.

Istruzioni per la cura: Proprio come i tamponi, la coppetta mestruale richiede un’igiene perfetta. Deve essere sterilizzata frequentemente in acqua bollente. Naturalmente, bisogna lavarsi le mani prima di inserirla e svuotarla regolarmente. Se lasciata nel corpo per troppo tempo, può causare la sindrome da shock tossico, proprio come i tamponi*. Il sangue raccolto nella coppa mestruale favorisce la moltiplicazione dei batteri, soprattutto perché la temperatura corporea di 37° è ideale per questo. Se troppi di questi batteri (Staphylococcus aureus) sono presenti, possono diffondersi nel flusso sanguigno e causare un’infezione diffusa, le cui conseguenze possono essere molto gravi. La sindrome da shock tossico è rara ma può essere evitata seguendo le misure igieniche raccomandate.

Potenziali svantaggi: Svuotare la tazza in un bagno pubblico può essere problematico se non c’è la possibilità di lavarsi le mani nel bagno. Suggerimento: scegliete una toilette accessibile alle persone con disabilità, che spesso è dotata di un piccolo lavandino.

*Svuotare la coppetta mestruale regolarmente (ogni 8 ore).

Potete trovare le coppette mestruali presso il nostro membro ZeroWaste Switzerland

Fairsquared.com.

3. Slip mestruali

Gli slip mestruali hanno uno strato interno, di solito in cotone, che entra in contatto con la pelle e permette il passaggio dell’umidità. Uno strato interno fatto di un materiale particolarmente assorbente come il bambù. Uno strato esterno che è impermeabile e solitamente fatto di un materiale sintetico come il poliestere o il PUL. Se volete usare solo gli slip mestruali, dovrete anche comprarne una scorta sufficiente.

Per quanto riguarda la cura, si sciacquano prima in acqua fredda e poi si lavano in lavatrice a 30-40 gradi.

La maggior parte dei produttori di mutandine mestruali garantiscono materiali ecologici e non tossici. Su internet sono apparse diverse piccole aziende di proprietà di donne che hanno una filosofia etica ed ecologicamente responsabile. In Francia, possiamo citare Fempo, Réjeanne, Dans ma culotte, ecc. Il marchio Les Pourprées, per esempio, garantisce una produzione francese al 100% per limitare i trasporti che generano CO2. Prestano attenzione alle buone condizioni di lavoro per le loro sarte, usano cotone coltivato biologicamente e portano l’etichetta ecologica. Si distinguono anche per i loro modelli di punta particolarmente attraenti.

La marca americana Thinx, invece, non è raccomandata a causa del suo uso di nanoparticelle d’argento. Queste famose nanoparticelle d’argento, utilizzate come agente antibatterico in molti prodotti di abbigliamento sportivo, sono sospettate di essere citotossiche. Avete paura che le mutandine mestruali vi diano la sensazione di un pannolino? Niente affatto! Sono molto sottili. La marca Fempo, per esempio, offre modelli con uno spessore inferiore a 2 mm. In Svizzera, possiamo citare le marche Lovimi , Gaya o Ouna, che, oltre a graziosi slip mestruali, offre anche ottimi costumi da bagno che sono anche mestruali, con diversi modelli tra cui anche un tanga!

Gli slip mestruali lanciati di recente sono stati ben accolti dai membri di ZeroWaste Switzerland che abbiamo intervistato:

“Preferisco gli slip mestruali agli assorbenti lavabili. Il vantaggio è che, a differenza delle bende igieniche, non scivolano, il che limita le perdite. Questo è molto pratico quando si fa sport, per esempio”, spiega Carine.

“Sono passata alle mutandine mestruali un anno e mezzo fa e le amo”, dice Maroussia, che vuole evitare di usare protezioni interne (per esempio la coppetta mestruale).

4. Free Flow Instinct: Vivi le tue mestruazioni senza protezione igienica.

Con questo metodo, il sangue mestruale viene trattenuto dalla donna nella vagina e poi scaricato direttamente nella toilette. Questa tecnica viene dagli Stati Uniti, dove è conosciuta come Free Flow Instinct (FIL). Si tratta di raccogliere il sangue mestruale nella tazza del water. Pertanto, non è – o non è più – necessario indossare una protezione igienica. Il Free Flow Instinct è una tecnica che viene descritta come “naturale”.

Lo scopo di praticare il FIL non è quello di controllare il flusso mestruale. Si tratta piuttosto di sentire il flusso mestruale interiore o di notare le sue manifestazioni fisiche. Questo permette di stimare quanto tempo si ha a disposizione prima di andare in bagno per svuotarlo e pianificare di conseguenza. Se l’accesso alla toilette non è possibile immediatamente, si tratta di trattenere il sangue dentro per un po’. Tutto questo si basa su fenomeni fisiologici e su elementi anatomici specifici del corpo femminile.

Tale metodologia è ancora molto riservata, ma i suoi sostenitori ne esaltano le virtù: È gratuita, ecologica e  permette di riconnettersi con il proprio corpo. Per chi vuole saperne di più, il marchio Perdième ha scritto un articolo molto bello sull’argomento (articolo in francese).

5 Sanguinamento libero

Il Free Bleeding è un movimento femminista emerso negli anni ’70 negli Stati Uniti.

Si tratta di rompere il tabù sessista che le mestruazioni sono impure. Ciò che i sostenitori del movimento denunciano principalmente è l’obbligo per le donne di indossare un assorbente. Credono che la protezione sanitaria sia una costrizione (violenza simbolica) imposta dalla società patriarcale per nascondere un fenomeno fisiologico naturale che esprime la vitalità e la forza del corpo femminile.

Per le Free Bleeders, il sanguinamento mestruale non è niente di cui vergognarsi. Per questo si rifiutano di usare qualsiasi tipo di protezione igienica e lasciano che le loro mestruazioni fluiscano liberamente in pubblico, anche se questo significa sporcare i loro vestiti.

Il movimento critica anche i profitti dei produttori di articoli igienici tradizionali. I costi sono sostenuti esclusivamente dalle donne. Sottolinea anche le disuguaglianze create da questi prodotti costosi, a cui alcune donne non hanno accesso.

Ci sono alternative ai prodotti mestruali usa e getta. La scelta è quindi abbastanza varia perché ogni donna possa trovare qualcosa di adatto. E voi? Quali prodotti igienici usate? Qualche commento o esperienza che vorreste condividere? Quali soluzioni a rifiuti zero consigliate e quali trucchi avete per ridurre il vostro consumo di assorbenti igienici usa e getta? Condividete la vostra esperienza!

Link interessanti: https://erdbeerwoche.com