ZeroWaste Switzerland

Non-profit association inspiring everyone in Switzerland to reduce waste.

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Meine Zero Waste Schule in Apples-Bière

Am 16. und 17. August 2023 nahmen 120 Lehrerinnen und Lehrer der Schule von Apples-Bière (Waadt) an einem Zero Waste Vortrag teil, der den Start des Projektes “Meine Zero Waste Schule” anschlug. Im Anschluss an diese Präsentationen wurden sie in Gruppen zu den guten Gewohnheiten im Zero Waste Alltag geschult, die dann das ganze Jahr über an die über 1’000 Schüler der Schule weitergegeben werden.

Seitdem übt die Schule fleissig mithilfe unseres Zero Waste Lehrkit, der mehr als 20 Aktivitäten enthält. Im Laufe des Schuljahres werden sie von unserer pädagogischen Leiterin begleitet, die ihnen mit Rat und Tat zur Seite steht.

Einige Beispiele für Massnahmen

  • Im Rahmen eines Audits wurde eine Bestandsaufnahme der Schule durchgeführt, die es ermöglicht, Punkte zu identifizieren, die verbessert werden können. In einem 2. Schritt, können dann die Fortschritte verfolgen werden.
  • Zur Durchführung des Projekts wurde ein “grünes Team” mit 15 Lehrern gebildet.
  • Die Zero Waste Methode wurde bereits bei den Aperitifs der Elternabende und bei Veranstaltungen angewandt.
  • Für die Weihnachtsgeschenke wurden Zero Waste Bastelarbeiten angeboten.
  • Die Zero Waste Znüni-Zvieri Wochen sind für das Jahr 2024 geplant.
  • Ein Team von Lehrkräften beschäftigt sich mit dem Schulmaterial, um die Einkäufe umweltfreundlicher und ressourcenschonender zu tätigen.
  • Drei Klassen der 7P verbrachten einen Vormittag im Wald, um über die Abfallproblematik zu diskutieren und nachzudenken. Die Kinder waren sehr motiviert, stellten Fragen und suchten nach Lösungen. Die Lehrkräfte werden diese neuen Informationen auch 2024 nutzen, um die Kinder in Umwelt-Fragen und für eine bewusstere Zukunft zu schulen

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Les fêtes de fin d’année – Quelques idées Zéro Déchet/Zéro Gaspi !

La fin de l’année approche et, avec elle, le temps des célébrations – beaucoup de nourriture, beaucoup de plaisir et de temps passé avec les êtres chers.   

Malheureusement, cette période peut aussi être synonyme de gaspillage : des cadeaux dont nous ne voulons peut-être pas, des emballages dont nous devons nous débarrasser et des restes de nourriture qui, malgré nos meilleures intentions, finissent par être jetés à la poubelle.  

Dans cet article, nous allons vous partager de nombreuses idées pour les fêtes qui peuvent être tout aussi amusantes mais avec beaucoup moins de déchets ! 

Pour les cadeaux, rappelez-vous que le plus important, c’est de profiter des moments passés ensemble… les éclats de rires et les bons souvenirs n’ont pas de prix et sont les meilleurs présents ! Alors… 

– Offrez des “expériences” plutôt que des objets : un billet d’entrée pour un concert, théâtre, musée ou un après-midi d’escalade ; un repas dans un restaurant, un brunch ; des cours d’équitation, de poterie, de danse, de musique ; une séance de massage, un photo-shooting famille, les idées d’activités ne manquent pas ! 

– Avec vos enfants ou vos amis, confectionnez des cadeaux vous-mêmes : biscuits, confitures, dessins, bricolages, baume à lèvres, un cadre de photos, foulards … Le temps passé ensemble pour créer votre cadeau est inestimable !

–  Offrez des “services ou bons” comme cadeaux : une réparation d’ordinateur, de la voiture, votre aide pour redécorer, etc.  

Achetez des cadeaux d’occasion dans les magasins de deuxième main, sur les marchés aux puces, les braderies, etc. C’est l’occasion de chiner et trouver un cadeau original voire unique ! 

– Proposez que chaque membre de la famille fasse une liste de souhaits à partager pour éviter les cadeaux inutiles. 

 
– Expliquez à votre entourage que vous souhaiteriez réduire la quantité d’objets chez vous et demandez-leur de privilégier un cadeau du type expérience ou activité, d’offrir des consommables (à manger ou à boire), ou des objets d’occasion. 

 
Emballez les cadeaux dans du tissu qui peut être réutilisé (connue sous le nom de technique Furoshiki) ou dans du papier recyclable, papier journal, papier de soie, etc. Pour le Furoshiki, vous pouvez l’offrir avec le cadeau ou, s’il s’agit d’un cadeau pour la famille ou les amis, vous pouvez proposer “Le cadeau est pour toi et l’emballage est pour moi” ! 

Pour la décoration :  

– Utilisez des décorations naturelles : guirlandes en papier, branches de houx / pin, pommes de pin, matériaux de seconde main, etc. 

– Créez votre propre arbre de Noël à partir de bois / carton / métal ou décorez une plante d’intérieur  

Pour les repas : 

– Vous pouvez poursuivre les habitudes mentionnées dans l’article du mois de septembre sur l’alimentation – acheter saisonnier, local, sans emballage et cultivé écologiquement. Pour ceux qui essaient de réduire la quantité de viande ou de poisson, vous pouvez trouver de nombreuses options végétariennes pour Noël sur le site carougezerodechet.ch.   

– Outre le menu, pensez aussi aux restes de repas : en les mangeant le lendemain, en les congelant, ou en les donnant à vos invités pour qu’ils les emportent chez eux.   

– Et pour essayer de diminuer les restes, vous pouvez toujours utiliser les lignes directrices de la FRC sur la quantité par personne afin d’éviter le gaspillage alimentaire. www.frc.ch/les-repas-de-fete-bien-sorganiser-pour-mieux-feter

Pour en savoir plus, rendez-vous à l’un des Ateliers Zéro Déchet que nous organisons à Genève – vous trouverez toutes les dates sur le site www.zerowasteswitzerland.ch  

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter d‘excellentes fêtes de fin d’année et à vous présenter nos meilleurs vœux pour la nouvelle année! 

Un jardin Zéro Déchet et des économies !

C’est possible ?

Aujourd’hui, nous partageons avec vous nos 11 actions pour faire des économies avec un jardin Zéro Déchet. Alors vous pouvez être surpris, car le jardin évoque la nature, les végétaux… mais nullement les déchets… et pourtant ! Nos jardins et espaces verts sont des sources de gaz à effet de serre, de pollution des eaux et d’atteinte à la biodiversité. Il est urgent d’agir là aussi ! 

Action 1 : Composter 

Le compostage est un des gestes clef du mode de vie Zéro Déchet. C’est valable pour les déchets de cuisine, mais aussi les déchets verts ! Les déchets du jardin sont constitués des tontes de pelouse, des tailles d’arbustes et d’arbres, des végétaux morts… or ce sont des mines de matières organiques précieuses pour votre jardin. 

 Comment procéder ?  

  • La première action est de réduire les déchets verts :  
    • Broyer sa tonte de pelouse et la laisser sur place (possible avec certaines tondeuses). Sinon, la composter en la mélangeant à des petites branches pour équilibrer les apports en carbone / Azote et éviter le pourrissement. 
    • Stopper les engrais dans l’herbe pour freiner la pousse. 
    • Encore mieux, cesser de tondre en laissant une partie de la pelouse en prairie, à agrémenter éventuellement de graines de fleurs pour aider les insectes pollinisateurs.  
  • Choisir des essences d’arbustes dont les résidus de taille sont intéressants : des feuillus et des essences locales telles que l’Epine-vinette, l’amélanchier ovalis, l’argousier, ou le merisier. Éviter les résineux et les feuillages brillants qui se compostent mal. Cela vous évitera au passage de risquer d’acquérir des Laurelles, plante invasive à proscrire absolument ! Tailler en petit morceaux avec un sécateur ou un broyeur (que vous aurez emprunté ou loué) pour composter ou pailler (voir point suivant) 
  • Définir un espace pour établir son ou ses composts. Idéalement pas trop loin de la cuisine et un peu à l’écart pour l’aspect visuel. Pour la démarche sur comment réussir son compost domestique et valoriser ses biodéchets)Pensez à équilibrer les apports de carbone (les résidus bruns et secs tels que feuilles, branches,) et les apports en Azotes (les résidus verts, mous et humides tels que les épluchures de cuisines ou l’herbe) 

Économies à la clef : plus besoin d’acheter de terreau ni d’engrais. Gain de temps pour aller à la déchèterie, moins de temps à tondre la pelouse 

Action 2 : Pailler 

Pailler est l’action de couvrir les sols de matières végétales qu’on appelle le paillage ou le mulch. L’idée ici est de reproduire ce qui se fait naturellement dans une forêt : les feuilles et le bois morts tombent au sol, se décomposent, nourrissent toute une biodiversité et enrichissent les sols en matière organique. 

L’idéal est de pailler chaque centimètre-carré de terre nue pour la protéger des UV et du dessèchement. Le paillage va nourri les sols et éviter une partie des arrosages l’été en préservant de l’évaporation. Pour cela, inutile d’aller acheter de coûteux substrats à la jardinerie, vous avez normalement tout sous la main. 

 Comment procéder ? 

  • Récupérez les tontes, les tailles (éventuellement celles de voisins si vous en manquez), les adventices que vous aurez arrachés (appelées autrefois « mauvaises herbes »). Recouper si nécessaire : le diamètre des branchages ne dépasse pas 2 cm et la longueur 10 cm. Installez le paillage sur les zones de culture comme le potager, sous les haies, au pied des massifs, autour des arbres. Vous pouvez mettre entre 10 et 20 cm de hauteur de paillis sans problème 
  • Quelques précautions à prendre :  
    • A la mi-saison, le paillage peut héberger des mollusques (limaces, escargots voir focus en bas de page1) et ralentir le réchauffement du sol au printemps. Dans ce cas il peut être ôté un moment ou être remplacé par un paillis de branches sèches 
    • Pour les arbres et les plantes installés, le paillage ne doit pas toucher le tronc ou la tige pour éviter les maladies. Dans ce cas créer un petit cratère dans le paillis pour libérer le collet de la plante 
    • Pour les semis, écarter délicatement le paillis et semer directement en terre. Ne pas remettre tout de suite le paillage en place. Attendre la levée des semis.  

Le paillage va évoluer, vous y verrez sans doute aux beaux jours une myriade d’araignées s’en échapper quand vous arrosez… c’est très bon signe, car les araignées étant en haut de la chaine alimentaire des Arthropodes, cela signifie que votre sol grouille de vie ! 

Économies à la clef : plus besoin d’acheter d’engrais, pas besoin de substrats pour couvrir les sols, moins d’eau pour les arrosages 

Action 3 : Économiser l’eau et récupérer l’eau de pluie 

L’eau est précieuse et utiliser de l’eau potable pour arroser son jardin est une aberration de notre société. Les derniers étés (et très probablement les prochains) nous démontrent que l’eau fait de plus en plus défaut l’été. Des chaleurs de plus en plus intenses et de moins en moins de précipitations.  

Il est essentiel de réduire la consommation d’eau au jardin.  

Comment procéder :  

  • Sélectionner des essences rustiques et locales (voir méridionales) qui résistent mieux à la sècheresse.  
  • Renoncer aux systèmes d’arrosage à aspersions qui arrosent (trop) généreusement le jardin. Non sélectif ils dispersent une partie de l’eau sous forme d’évaporation et consomment trop d’eau 
  • Privilégier l’arrosage à l’arrosoir ou au goutte à goutte sur les plantes en pleine croissance (comme au potager par ex) 
  • Couvrir les bassins ou piscine pour éviter l’évaporation 
  • Créer des ombrières sur les parcelles les plus exposées au soleil avec des toiles, branchages, tresses, filet de camouflage 
  • Et bien sûr pailler ! 

En Suisse, l’eau est plutôt abondante à l’inter-saison (printemps et automne), il est donc recommandé de faire des réserves sur ces saisons.

Comment procéder :  

  • Des solutions de récup avec des cuves 1000l d’occasion sont le plus facile et le plus économique. Penser à surélever les cuves pour avoir une pression au tuyau d’arrosage ou mettre un arrosoir dessous.  
  • Installer une citerne. Plus onéreux et pas toujours possible, une citerne permet de stocker plusieurs centaines de litres d’eau. C’est l’idéal pour ne plus dépendre du réseau d’eau potable.  
  • Tout stockage est utile. Même un simple seau sous la gouttière permet d’arroser quelques jours vos pots aromatiques par exemple. 
  • Veiller à ne pas contribuer aux proliférations de moustiques. L’eau ne doit pas stagner plus de 48h. Dans ce cas la couvrir est une bonne option. 
  • En hiver, mettre hors gel les citernes exposées au froid en les vidant. 

Économies à la clef : Pas mal de mètres-cube d’eau en moins sur la facture et la satisfaction de ne pas contribuer à la pénurie d’eau estivale. 

Action 4 : Développer la biodiversité 

Les jardins peuvent héberger une quantité très importante d’espèces… ou quasiment aucune. Les pelouses aseptisées, les haies de tuyas, les allées parfaitement désherbées font fuir les micro-organismes, oiseaux, petits rongeurs, hérissons… Or, l’absence de ces animaux fragilise l’écosystème et le rend sensible aux infestations, maladies…  

Permettre à la biodiversité de s’installer est la clef pour rendre un jardin vivant et résilient. 

En effet, les population s’auto-régulent mieux s’il y a différents types d’animaux ou de plantes. En permaculture, il est admis que 10% à 20% de la production doit « être partagée » avec la nature. Une fois cela intégré, on est plus détendu face à quelques salades grignotées… 

Comment procéder :  

  • Laisser les insectes tranquilles, les guêpes ne sont pas dangereuses (hormis en cas d’allergie) et très utiles. Laissez-les faire leurs nids. Elles nettoieront votre jardin gratuitement.
  • Observer le sol, des abeilles solitaires ont pu s’y installer. Laisser des zones du jardins « tranquilles » pour laisser les insectes faire leurs nids.
  • Planter des plantes mellifères pour nourrir les insectes butineurs : abeilles sauvages et domestiques, bourdons, guêpes, papillons, certains coléoptères ou diptères (mouches) et leur mettre à disposition un abreuvoir à insectes. Pour cela disposer dans une coupelle un morceau de bois ou de pot cassé pour leur faire une pente douce jusqu’au l’eau et éviter les noyades. Vous verrez qu’en pleine été, c’est un défilé permanent d’insectes !
  • Bien sûr : bannir les produits phytosanitaires. Dangereux pour l’homme la plupart du temps, ils polluent les sols et l’eau.
  • Laisser des zones avec du bois mort, des tas de feuilles pour laisser les hérissons s’installer. Ne pas clôturer tout le jardin. Laisser des passages au raz du grillage.
  • Éviter d’avoir un chat… et si c’est déjà trop tard, lui mettre une petite clochette pour réduire ses captures sur la faune sauvage.
  • Nourrir pendant la saison froide les oiseaux. Leur mettre à disposition toute l’année un abreuvoir. D’abord c’est magique de les observer (nous avons à côté de la fenêtre un guide pour les reconnaitre et des jumelles) et cela leur permet de trouver refuge dans un endroit sécurisé.
  • Installer des abris à oiseaux, insectes… même si souvent, ils se débrouillent très bien tout seul si vous laissez assez d’espaces sauvages.
  • Si le lieu vous le permet, installer une mare. Elles apportent une biodiversité incroyable, dont des libellules qui sont des prédateurs naturels de nombreux insectes nuisibles au jardin.

Économies à la clef : alors c’est plutôt un petit coût pour cette fois. Investir dans quelques graines pour les oiseaux, mais quel plaisir de les voir de si près !

Action 5 : Éviter les mauvaises herbes en préservant la biodiversité

Nos espace verts jardins, terrasses, allées sont l’objet de nos soins attentifs et constants. Pour beaucoup d’entre nous, il est impensable d’avoir des « mauvaises herbes » qui dénaturent les pelouses, les bordures et les terrasses

Comment procéder ?

  • En bannissant les désherbants, particulièrement dangereux pour l’environnement. Ils sont interdits depuis 2001 sur les surfaces à revêtement dur, telles que routes, chemins ou places, car les substances chimiques qu’ils contiennent ne sont pas retenues par le sol. Avec l’eau de pluie, ces substances sont lessivées dans les eaux souterraines jusque dans les rivières ou les lacs, où elles affectent les microorganismes, perturbent l’équilibre écologique et menacent les eaux souterraines.
  • La méthode la plus écologique reste l’huile de coude. Balayer régulièrement les terrasses disperse la terre végétale et empêche les plantes de germer
  • Sarcler est la méthode la plus efficace : arracher la plante entière avec ses racines. Râteau, sarcloir et binette faciliteront le travail
  • Lorsque les racines ne se laissent pas faire (racines pivotantes de la dent-de-lion ou traçante comme le chardon ou le liseron) il faut stopper la croissance de la plante en la coupant
  • Rien ne sert d’enlever la mousse des interstices entre les pavés, elle est inoffensive.
  • Arracher les jeunes pousses sans attendre, les plantes jeunes sont plus faciles à enlever
  • Aménager de manière naturelle des places et voies d’accès : grille gazon ou gazon empierré coutent peu à l’entretien (faucher une à deux fois par an suffit) et ils laissent passer l’eau de pluie qui va alimenter la nappe phréatique au lieu d’engorger les égouts.
  • Éviter les nettoyeurs haute pression et brûleurs à gaz qui sont de fausses solutions écologiques. Ils consomment de l’énergie et sont moins efficace que le sarclage.
  • Faite le deuil d’une pelouse verte l’été… Le gazon est un mélange de différentes espèces de graminées. Naturellement ces plantes sont en pleine croissance au printemps et en automne. Entre ces deux saisons, elles se mettent au repos et jaunissent, l’été parce que l’eau de pluie est rare, l’hiver à cause du froid et du gel. Mais même jaune en apparence, le gazon reste vivant pendant plusieurs semaines sans en souffrir. Dès le retour des pluies au mois de septembre ou octobre, la pelouse retrouve ainsi sa belle couleur verte.
  • Enfin, le plus radical est sans doute de réduire la surface de pelouse en semant des prairies fleuries et ne plus tondre de toute la saison !

Économies à la clef : plus aucun produit chimique dans le jardin, une santé protégée

Action 6 : Récupérer des graines, bouturer

Si vous avez fait l’expérience d’un petit tour en jardinerie, vous pouvez être démoralisés par le prix de certains plantons… Pourtant, il est possible d’obtenir des plantes d’intérieur, d’extérieur ou potagères à moindre coût.

Comment procéder :

  • Bouturer des plantes d’intérieur : De nombreuses plantes se bouturent et peuvent refaire un plant avec un peu de patience. Par ex : Schlumbergera ou « cactus de Noël », ou le ceropegia woodii, surnommée « chaîne de cœurs », sont très faciles à multiplier. Faites le tour de vos connaissances qui ont ces plantes chez eux et peuvent vous en donner quelques tiges. Demandez dans les lieux publics si vous pouvez prélever une branche. Il suffit de couper proprement un morceau de tige et de le laisser dans  l’eau quelques jours à quelques semaines avant de voir apparaitre des racines. Il ne reste qu’à les planter dans un pot.
  • De même, de nombreuses plantes de jardin se multiplient facilement : les menthes qui drageonnent peuvent être simplement replantées (plutôt dans un pot pour éviter l’invasion), le romarin se bouture, les stolons de fraisiers se replantent aussi facilement…
  • Laisser monter en graines une partie de vos plantes pour récolter les graines.
  •  Partagez-les avec votre voisinage ou proposer les à une grainothèque. La fondation ProSpecieRara organise régulièrement des activités sur cette thématique.
  • Faites le tour des champs, il est facile de récolter des graines de pavot ou de coquelicot dans la nature et d’enrichir votre prairie fleurie dans le jardin.

Économies à la clef : des dizaines voire des centaines de francs / an en réutilisant vos plantes et semences et en les partageant gratuitement. Une profusion de plantes variées et locales.

Action 7 : S’équiper (raisonnablement)

Pour jardiner, il n’y a pas de secret, il faut du bon matériel. Mais pas forcément beaucoup de choses. Quelques outils bien choisis permettent de faire beaucoup.

Comment procéder :

  • Identifiez bien votre besoin. Méthode BISOU pour choisir en toute conscience d’acquérir du matériel : quelle fréquence d’utilisation ? quelle place pour le ranger ? quel budget investir ? est-ce vraiment un outil miracle dont j’ai besoin ?
  • Vérifiez auprès de vos voisins s’ils n’ont pas d’outillage à vous prêter (personnellement, nous troquons notre broyeur avec la tronçonneuse électrique de nos voisins). Inutile d’être tous équipé d’une tronçonneuse ou d’un taille haie…
  • Recherchez si vous ne trouvez pas d’occasion ou à la location pour les usages ponctuels
  • Enfin, si vous le jugez nécessaire : investissez ! Mais dans du matériel de bonne qualité, réparable, ergonomique et léger.  Éviter les appareils à moteur thermique (voir action Energie et bruit)

Économies à la clef : Moins d’outil, mais mieux équipé. L’économie peut aller à plusieurs centaines de francs si vous arrivez à partager le gros outillage ou le trouver d’occasion par exemple.

Action 8 : L’éclairage

Très tendance dans les pages déco des magazines, les éclairages de jardin, guirlandes sont très tentants…

Mais il faut le savoir : les éclairages nocturnes perturbent la vie des animaux tels que les chauves-souris, les hérissons ou les rapaces, ainsi que certains oiseaux qui ne comprennent plus qu’il fait nuit. Les insectes nocturnes tels les papillons y sont aussi particulièrement sensibles. Il est donc important de permettre une obscurité la nuit dans votre jardin.

Comment procéder :

  • Comme pour l’équipement, il est important de bien définir le besoin. Ai-je besoin d’éclairer mon jardin ? quand ? pour quel usage ?
  • Pour les alentours de la maison : supprimer les éclairages permanents, limiter les éclairages automatiques au strict nécessaire car ils s’allument au passage des animaux sauvages.
  • Pour les lieux de vie (terrasse par ex), si des éclairages existent déjà, s’assurer de les équiper d’ampoules à économie d’énergie. Ne pas hésiter à sortir vos éclairages intérieurs (lampe, guirlande de noël) pour égayer une soirée sans investir. Attention : les éclairages extérieurs répondent au minimum aux exigences de la normes IP 44 qui assurent qu’ils sont résistants à l’eau. Ne laissez jamais vos appareils électriques intérieur dehors. Ils sont sensibles à la pluie, mais aussi à la rosée du matin !
  • Enfin, les petits éclairages solaires sont en général très accessibles en prix, mais très peu durables, fabriqués dans des pays lointains et non réparables. Évitez de les acheter.

Économies à la clef : quelques KWh en moins sur la facture par an et la satisfaction de laisser la faune nocturne tranquille !

Action 9 : Lutter contre le bruit et réduire l’énergie !

Les espaces verts sont apaisants pour nous les Humains… mais ils deviennent dans certains quartiers une source de nuisance du fait de leur entretien : tondeuses chaque samedi, souffleurs tous les matins, tronçonneuses, Kärcher… peuvent faire de votre espace vert un vrai cauchemar !

Comment procéder ?

  • En réduisant le nombre de passage de la tondeuse par an, en adoptant une tondeuse mécanique idéalement ou électrique.
  • En acceptant un jardin qui ne soit pas parfait et laisser des zones plus sauvages. Cela réduit les utilisations de taille haie, débroussailleur…
  • Ne plus passer la terrasse ou le balcon au nettoyeur haute pression. Un coup de balais régulier évite que les salissures ne deviennent tenaces.
  • Respecter les horaires et jours d’utilisation des appareils bruyants. Voir se concerter pour faire du bruit le même week-end ! Respecter ses voisins.
  • Privilégier l’huile de coude quand c’est possible : ramasser ses feuilles mécaniquement plutôt qu’au souffleur/aspirateur (A garder précieusement pour le paillage et le compost !!), tailler les arbustes aux sécateurs…
  • Réduire les camions sur les routes en conservant les déchets verts dans votre jardin (pour le paillage et le compost)

Économie à la clef : quelques KWh/litre d’essence en moins sur la facture par an et la paix avec vos voisins

Action 10 : Cultiver son/un potager

Au-delà de la gratification extrême de manger sa propre production (les fruits et légumes de son jardin ont toujours une saveur exceptionnelle), produire sa nourriture est un acte écologique, économique et bon pour la santé physique et mentale.

Cultiver soi-même permet de se reconnecter plus intensément avec la nature, les saisons et vous garantit de manger local et de saison !

Comment procéder ?

  • Dans les principes de la permaculture, la première étape est d’observer, idéalement un cycle de saison entier, son jardin pour identifier les zones humides, ensoleillées, froides, exposées aux vents… afin de choisir le meilleur endroit pour commencer un potager. Il faut un ensoleillement d’au moins 6h à 8h par jour en été, et abrité du vent
  • Il existe bon nombre de méthodes et d’ouvrages traitant de comment cultiver son potager. Faite un tour à la bibliothèque, observez les autres jardins, demandez conseils. Entre la culture sur buttes, les carrés potagers, les jardins de curé, les potagers traditionnels, vous allez trouver ce qui convient le mieux à votre jardin.
  • Pensez à planter des légumes, mais aussi des petits fruits, des aromatiques, et pourquoi pas quelques fruitiers ou des plantes médicinales ! le choix est vaste

Action 11 : Se détendre et profiter !

Et oui, ne l’oublions pas, un jardin est avant tout une source de plaisir et de détente. Pensez à aménager des espaces de repos et d’observation dans votre petit coin de nature.

Aménagez votre agenda pour avoir du temps pour profiter d’être dehors et de contempler la nature. Apprenez à reconnaitre les oiseaux, les insectes que vous allez croiser. Réalisez un herbier avec les plantes sauvages. Dessinez votre jardin. Notez dans un joli cahier les réussites au potager. Avec tout ce que vous aurez accompli, prenez un repos bien mérité !

Pour vous engager et aller plus loin : signez et affichez la Charte des Jardins www.charte-des-jardins.ch

  1. Focus Limaces et escargots
     
    Quel plaisir de démarrer son potager et de mettre en terre ses premiers plantons… et à la première pluie, c’est le désastre, tout a été mangé par des limaces et des escargots. Grosse déception et folle envie de répandre de l’anti-limace dans tout le jardin…
    Quel est le problème ?
    Les limaces se nourrissent principalement durant la nuit. Voraces, elles sont capables de dévorer 50 % de leur poids en une seule nuit. Le jour, elles sont plus actives lorsque le climat est humide. L’accouplement s’effectue le plus souvent en été ou durant l’automne. La limace pond ses œufs par dizaines dans la terre au cours de l’automne. Les œufs éclosent généralement au mois d’avril si les conditions climatiques sont favorables. D’ailleurs, pendant toute sa vie – c’est-à-dire environ 18 mois – la limace est très sensible aux températures et au taux d’humidité.
    Elle est particulièrement friande de jeunes pousses car elles sont plus tendres. Une perte totale de la culture est souvent due à une invasion de ces gastéropodes, lorsque les végétaux sont encore au stade de semis ou de plantules. Les risques d’attaques les plus courants concernent la betterave, les céréales, la pomme de terre, le trèfle, la luzerne.
    Comment procéder ?

    Bannir les Limacides, même bio :
    o    Les traitements chimiques contenant du métaldéhyde présentés sous forme de granulés. Quelques applications sont nécessaires pour anéantir les zones infestées. Ce traitement est dangereux pour l’homme et pour les animaux domestiques ainsi que pour les prédateurs qui consomment des limaces.
    o    Le phosphate de fer : présenté comme écologique il est contenu dans les appâts. Lorsque les limaces ingurgitent cette préparation, elles finissent par se dessécher. Contrairement au métaldéhyde, le phosphate de fer n’est pas dangereux pour l’homme ni pour les animaux domestiques. Mais cela reste un produit chimique, irritant et emballé…

    Éloigner les limaces
    o    Le son : il attire les gastéropodes. Il suffit d’en déposer quelques tas au sol pour permettre d’attirer les limaces et de les éloigner des cultures.
    o    Arrosez les plantations avec des extraits de plantes détestées par les limaces comme le bégonia, la campanule, la capucine, le cyclamen, la menthe ou encore la lavande. Il suffit de laisser macérer l’une ou plusieurs de ces plantes dans dix litres d’eau puis d’arroser les zones à traiter avec la potion obtenue. On peut également planter ces végétaux à proximité des plantes dont les limaces raffolent
    o    Le marc de café : il est efficace lorsqu’il est répandu à proximité des végétaux attaqués.
    o    Les coquilles d’œufs
    o    Un paillage piquant dans les zones infestées afin de gêner la circulation des gastéropodes.  (Rosiers, ronces, …)

    Créer des pièges
    o    Fonctionne par temps humide : déposer une soucoupe retournée ou une planche de bois contre la terre ou un carton humide. Les limaces s’y reposent la journée. Il suffit de la retirer régulièrement et d’éliminer les indésirables très loin du potager.
    o    Moins sympa pour la limace, c’est la fameuse coupelle de bière de nos grand-mères. Enterrer jusqu’au niveau du sol un récipient et y mettre un peu de bière. Les limaces viendront s’y noyer (âmes sensibles s’abstenir)

    Attirer des prédateurs :
    o    Carabes, staphylins, crapauds, hérissons, orvets, et oiseaux en tout genre, pour une régulation naturelle des gastéropodes au sein du système-jardin.

    Astuce : pour éviter que les limaces ne circulent trop la nuit dans le jardin, mieux vaut arroser les plantations le matin tôt plutôt que le soir ↩︎

Références

https://inf-eau.ch

https://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/environnement/faune_nature/fichiers_pdf/Boîte_à_outils_pour_les_communes/Fiche_C10_haies_essences_indigenes.pdf

https://jardinage.ooreka.fr/astuce/voir/667555/limaces

https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/climat/le-jardin-climatique.html

Atelier du Futur – édition 2023

Pour la 5e fois, ZeroWaste Switzerland a participé à l’Atelier du Futur, organisé par La Mobilière.

Dans ce camp d’été d’une semaine qui se déroule au centre sportif de Fiesch (VS), les jeunes de 13 à 15 ans dessinent leur avenir! À cette occasion, ils découvrent et se laissent inspirer par des ONG, experts, artistes et personnalités passionnantes. Nous ne pouvions qu’être présents!

Lors d’un atelier d’une demi-journée, nous avons guidé les jeunes intéressés par le concept du Zéro Déchet de manière positive et inspirante, afin qu’ils puissent réduire leur empreinte écologique. Ils ont pratiqué des actions quotidiennes concrètes qui contribuent à diminuer la production de déchets. Grâce à des débats constructifs et divers jeux ludiques, notre atelier a offert la possibilité de chercher ensemble des solutions simples et efficaces.

Christmas holidays without food waste, it’s possible !

Advice on how you can take action against this global plague

“What shocks me isn’t the rich or the poor but the waste”

Mother Teresa, Saint (1910 – 1997)

Whilst food waste isn’t a new phenomenon in western societies, in the last ten years, it’s become a subject at the heart of the debate around global food security and the durability of the global food network.

The environmental, economic and social consequences of food waste have been brought to light and raise ethical and moral questions about the equality of access to food across the world and the impact of our food system on the Earth’s natural resources.

The numbers are scary. One third of the global food supply destined for human consumption is wasted whilst, at the same time, 1 billion people in the world are starving. In Switzerland, around 2.3 million tonnes of food is wasted every year. This is the same as filling 150,000 rubbish trucks which, when lined up one behind the other, would make a line as long as the distance from Zurich to Madrid (source : savefood.ch)

Switzerland imports 50% of its food and consequently contributes to the pressure on the price of the raw materials across the world. This makes it more difficult for poorer countries to gain access to food.

Food waste also has an impact on the environment, the soil, water and the climate. As agriculture is responsible for over 30% of environmental pollution, food waste adds a heavier burden to an already pressured system. Often, the poorest in society are the most affected. According to the researchers João Almeida and Claudio Beretta, 10% of Switzerland’s environmental impact is due to food waste.

In summary, food waste contradicts all the ethical rules. It’s the expression of a contempt for life, the work of farmers and nature which provide us with this food. It reduces living organisms, be it plants or animals, to the status of a merchandise that is exploited to produce more and produce quicker.

It’s during the Christmas holiday season that food waste culminates. We have a tendency to buy too much in expectation of family gatherings. As the festive season is approaching, here are some simple tips to put an end to the saying “better too much than not enough”.

Before doing the food shop :

  • Plan your meals for the next few days.
  • Work out how many people will be eating each meal.
  • Check the cupboards and fridge to see if there are any perishables or open things to finish up.
  • Plan meals that will use up these ingredients and write your shopping list with any missing ingredients for those specific, pre-planned meals.

At the shop :

  • Stick to your shopping list which was prepared according to your real needs. With a shopping list, you shop in a targeted, thought-out manner and avoid food waste from the start. You also waste less time and money because you only buy what you need.
  • Buy more often instead of buying a large quantity at the same time, especially for fresh produce.
  • Only bulk buy if you’re sure that you will use it all before it goes off. Think carefully before buying the special offers which are designed to make you buy more than you need.
  • Buy loose items without packaging in your own containers where you can take the exact amount you need. Another bonus of buying in this way is that it avoids packaging waste !
  • Choose to buy locally and directly from the supplier (at the farm, at the market) where you can find “wonky” fruits and vegetables that can’t be sold in the big supermarkets. In buying these products with slight imperfections, you are helping to reduce the amount of food wasted in the agriculture and supermarket supply chains. Fruit and vegetables with a slight mark, twisted or with an “original” form are also completely edible and flavoursome, their quality is second to none.
  • Buying locally also avoids the waste due to the transportation and stocking of food.
  • Check the best before and use by dates on foods.
  • Buy fridge and freezer food at the end of your shop and use a cool bag to store it in until it gets home

Once back from the food shop:  

  • Put the food with a longer use by date at the back of the fridge and those with an earlier date at the front of the fridge.
  • There are several dates on food packaging. Making sure you know what they mean allows you to eat safely without needlessly throwing away food that is still safe to eat. Here’s what you need to know :
  • “Use by” : This is an important label that gives information about if food is safe to eat. This date tells you until when a product is safe for consumption provided it is stored correctly.  Food safety laws mean that this date has to be given for perishable food such as fish or meat. Tip : Make sure you eat these foods before or on this date and avoid buying more than you need. If you don’t think you can eat them in time, cook them before the date and then freeze them for later.
  • “Best before” : This is a date that guarantees the quality of the food and is given by the manufacturer. It is an indication of how long a product will keep its specific characteristics if stored correctly. Most products can be stored and used beyond this date. Once the best before date is reached, the taste or consistency of the product may be slightly different. You can, however, eat it after this date without any risk to your health.
  • What about food items without a date ? Certain types of food don’t have to have an expiration date. The manufacturers can decide if they put on one or not. This is often the case for fresh fruits and vegetables, vinegar, salt, sugar, some drinks (often alcoholic) and bakery (normally to be consumed within 24 hours of buying them). Either these foods deteriorate so much that you know simply by looking (fruit, vegetables, bread and patisseries) or they don’t spoil. Sugar and salt are examples of the types of food that can be preserved almost indefinitely.
  • What to do with food that’s passed its date? Use your common sense and your senses; observe, smell, taste. The colour and the texture of the food or the state of the food packaging can tell you if it can be eaten. People at risk (pregnant women young children, elderly people, those who are sick) should stick to the dates for refrigerated goods.  If the food packaging has inflated (except at altitude) or if it has mould on it, it should be thrown away.
  • What dates to keep to?

Products that are sensitive to a « use by date.. »

Meat, precooked food, cut saladStick to the date if possible
Minced meat, poultry, fish, seafoodAs soon as possible. Stick to the date rigorously
Ham, paté, terrineOnce open, consume within 2 or 3 days. Respect the date.
From 2 days to 1 week after the date
Fromage frais, pasteurised milkFrom 2 days to 1 week after the date

Non- slightly perishable foods « best before date »

Yogurt, butterFrom several days up to 2 weeks after the date, sometimes longer
Dried meats, hard cheeseUp to 2 weeks after the date
EggsUp to 2 weeks after the date: Cook well

Long lasting food « best before date »

Dried pasta, rice, semolina, flour, coffee, spices, vegetable oils, mustard, sugar, salt, vinegarIf there’s no sign of it going off, there’s no limit : check the texture (not wet or stuck together) as well as the taste and smell (without a smell of mould, no dust or insects).
Products in jam jars, bottles or tetra packedSeveral months or years after the date : check that the package isn’t damaged (inflated, rusted, broken or open)
Biscuits and chocolateSeveral months after
UHT milkUnopened, up to 1 month after the date
FrozenSeveral months after

 When cooking

  • Before cooking a new meal, finish up any leftovers from other meals! There are many recipes on the internet based on using up leftovers. www.swissmilk savefood.ch
  • Think about using up older fruit and vegetables in soups, compotes or even use dry bread to make croutons, breadcrumbs, eggy bread or an oven bake with bread and vegetables.   Recettes | Carouge Zero Dechet
  • Work out the quantities needed : When you’re used to cooking for a family, it’s difficult to know the quantities necessary for 8,12 or even 20 people. Even more so when a festive meal includes more dishes (apero, soup, starter, dinner, dessert) and when you’re cooking for people who you may not necessarily know their food preferences or their appetite. For Christmas dinner, we recommend 600 to 700g of food per person (with all the servings included). Over the course of the meal, this can amount to roughly (per person):
    • For the aperitif, 4 to 6 canapés;
    • For the starter 75 g of meat 100 g of cooked fish or 100 g of a vegetarian starter;
    • For the main course : 75 g meat or 100 g of fish. If you’re cooking a vegetarian dish, increase the quantities to 150 g à 200 g of cooking vegetables, 50 g of rice (dry weight);
    • If you have a cheese platter 30 g – 50 g of cheese and  30 g -70 g of bread ;
    • For the dessert, 100 g à150 g.
    • And for the children ? Careful, children generally eat less than adults but teenagers eat ….more!
    • Because it’s a festive season and you want everyone to have something they like it’s a good idea to have a bit of variety. For example; several accompaniments, cheeses, types of breads. You can adapt the quantities according to the number of dishes you wish to serve: if there are 10 people, it’s recommended to serve 2kg of vegetables as an accompaniment. But if you have a choice of 3 vegetable dishes, you only need to make 660g of each NOT of 2kg of each “in case everyone wants the same and there isn’t enough”. 

During the festive meal

  • Allow everyone to serve themselves so that they can choose the amount they want.
  • If you serve the meal directly on the plates, don’t serve too much. People can always come back for more. If everything is served onto plates, it often ends up in the bin whereas anything leftover in the serving dishes can be saved for another meal.
  • Avoid mixing all the salad. A salad with a dressing already on it, doesn’t preserve very well whereas a salad without the dressing (even cut and washed) can stay fresh for several days.
  • Even though you’ve tried to reduce the amount of leftovers, if there are any, invite your guests to take some away with them.

After the festive meal

Save the leftovers : You can keep the leftovers or opened foods, cooked or not in the fridge or freezer. To preserve the food well :

  • Put them in a clean, airtight container. Avoid keeping it in the serving dish because these dishes are often too big, don’t close and have been touched by everyone during the meal.
  • Put the leftovers in the fridge or freezer as soon as possible to avoid food poisoning. Ideally less than 2 hours after cooking or opening food, it should be placed in the fridge or freezer. –
  • If necessary, you can already portion out the leftovers and put the date on the container (especially if freezing it). Finally, if you realise that you bought too much at the shops and you haven’t opened the food, lots of things can be frozen : whipped cream, butter, cooked vegetables, fruits….

The party is more than a meal

The festive, end of year meal is important. It’s often at this time that loved ones get together. However, it’s not a reason to spend the whole night around a table eating a gigantic meal. You can create festive rituals that break up the meal: take a photo of the family (serious and silly), share happy memories of the year. Preparing the meal together is also a way to spend quality time together or add a board game into the fun. If you are less full from the dinner you can more easily make the most of the evening all together 🙂

Bon appétit and happy holidays !