Le recyclage est-il si écologique ?

C’est l’un des premiers gestes cités en terme de protection de l’environnement par les participants de nos ateliers : « je trie mes déchets !». La Suisse est même parmi les meilleurs au monde avec 53% des déchets recyclés (2020- OFEV). Emblème de l’économie circulaire, le recyclage a tout d’une pratique écologique… et pourtant … il n’est pas aussi écologique qu’il en a l’air !

Malgré ce que vous allez lire dans cet article, gardez en tête que ZeroWaste Switzerland soutient fortement le recyclage. C’est la seule option pour réduire l’extraction de nouvelles matières premières. Mais notre conviction, c’est que le recyclage doit rester une étape finale, lorsque toutes les réutilisations et les réparations possibles ont été menées !

1.1          Qu’est-ce que le recyclage ?

Définition du Recyclage : c’est l’ensemble des techniques ayant pour objectif de récupérer des déchets et de les réintroduire dans le cycle de production dont ils sont issus. (Source Larousse)

En Suisse, Swiss recycling regroupe les organismes chargés de superviser, gérer et régir financièrement les différents acteurs du recyclage. Pour fonctionner, il faut une synergie des différents acteurs de la chaîne de création de valeur.

Les fabricants : les producteurs et fabricants doivent tout d’abord élaborer des produits et emballages de telle façon qu’ils puissent être recyclés à la fin. Mais ils doivent également contribuer à financer la filière du recyclage, généralement en payant des taxes anticipées sur leurs emballages.

Le commerce de détail met ensuite les produits à la disposition des consommateurs, qui à leur tour doivent rapporter et recycler les emballages de manière écologique.

Les organismes de collectes : à partir des points de collecte (soit dans les communes, chez les particuliers ou dans les commerces de détail), les substances valorisables sont acheminées par les transporteurs jusque dans les centres de tri et de recyclage. Enfin, les substances valorisables transformées en matières premières secondaires sont à nouveau mises à la disposition des fabricants.

Membres de Swiss Recycling:

Le bémol selon nous est qu’aucun de ces acteurs, ni les fabricants, ni les commerces, ni les spécialistes du recyclage n’ont intérêt à réduire les déchets. Les volumes permettent d’investir et de rentabiliser des infrastructures de tri et de recyclage couteuses.

Dans le métier du recyclage, une hiérarchie des déchets existe, il s’agit d’une priorisation dans le maniement des déchets. L’ordre est le suivant :

Évitement = ne pas produire le déchet

Réutilisation

Recyclage (des matières)

Valorisation (énergétique, thermique) = incinération

Élimination = enfouissement

L’évitement et la réutilisation ne sont pas appliqués aujourd’hui par les organismes de collecte et valorisation des déchets. Ces points sont laissés sous la responsabilité du consommateur ou de la collectivité.

La valorisation et l’enfouissement sont les étapes ultimes. C’est aussi souvent la dernière étape des cycles de recyclage, en particulier pour le plastique et représente tout de même 47% de nos déchets.

1.2          Pourquoi le recyclage n’est pas suffisant ?

Nous constatons que dans notre société de consommation et de plaisirs immédiats, le recyclage est devenu l’alibi pour consommer des produits à très faible durée de vie comme les emballages de produits alimentaires, les bouteilles en PET, la vaisselle jetable, des gadgets ou toutes sortes d’objets que nous déposons avec bonne conscience à la déchèterie pour être « recyclés ».

Or la plupart le seront difficilement, voir pas du tout  !

1.2.1          Le recyclage concerne assez peu de matières

Le recyclage est un processus complexe. Pour être efficace, les matières à recycler doivent être constituées d’un seul matériau. Or la plupart des produits sont fait de combinaison de plusieurs. De plus, ils peuvent être mélangés à des additifs, souillés, colorés, collés ce qui rend difficile voire impossible le recyclage.

En Suisse, 4 filières de matières sont réellement développées et efficaces :  le papier, le verre, l’aluminium et le PET. Ces filières sont les plus gros volumes et le recyclage de ces matières est les plus performant (rapport coûts /matière recyclée de qualité)

  • Le papier  et le carton représentent 140 Kg par habitant.  82% sont collectés, le taux de recyclage n’est pas communiqué.
  • Le verre quant à lui représente 41 Kg/hab et il est recyclé à 99%
  • 4 Kg de PET (Polyéthylène téréphtalate) sont mis à recycler par habitant… cela semble peu, mais c’est tout de même plus de 200 bouteilles !! Le PET est recyclé à 82%
  • L’aluminium (canettes principalement) représente 1,5 Kg /hab et est recyclé à 97%

Ces matériaux permettent de fabriquer à nouveaux des matières premières, mais souvent pas d’aussi bonne qualité que la matière vierge. Cela s’appelle le downcycling.

Définition du Downcycling :

Procédé par lequel un déchet matériel ou un produit inutile est transformé en un nouveau matériau ou un produit, de qualité ou de valeur moindre. 

Un exemple typique de downcycling est le recyclage d’un plastique de qualité en un plastique de grade moindre.

Ainsi, les fibres de papier et de carton se dégradent pendant les cycles de retraitement. La fibre doit alors être mélangée à de la matière vierge pour conserver ses propriétés ou être utilisée pour des produits moins qualitatifs (cartons / papier mâché des boites à œuf par exemple). Le retraitement du papier consomme beaucoup d’eau et génère des déchets qui eutrophisent les cours d’eau.

Lors du recyclage, le verre perd 10% de sa matière et nécessite l’ajout de matière à chaque cycle.  Si du verre teinté a été mélangé, il ne peut plus servir à faire du verre blanc. Enfin, le verre est lourd, son transport et le chauffage pour la fonte nécessitent beaucoup d’énergie et font du verre un mauvais élève côté émission de CO2.

Le PET est le plastique qui se recycle le mieux… C’est un grand mot car au-delà d’ 1 ou 2 cycles de recyclage, le PET est trop dégradé pour être réutilisé. Il est alors mélangé et transformé en plastique pour d’autres usages tels que les bacs à fleurs, des tableaux de bord de voiture ou du mobilier de jardin, des vestes polaires… ou être mélangé à de la matière vierge. Même si son cycle de vie émet moins de CO2 que le verre ou l’aluminium, le PET reste issu du pétrole, pollue de manière importante l’environnement en cas de rejet dans la nature et son recyclage n’est pas suffisamment performant.

Sur les autres déchets, c’est plus flou… Certains sont recyclés (ou downcyclés) mais avec des taux moindres, ou « valorisés » terme qui désigne pudiquement l’incinération.

1.2.2           Notre dépendance au plastique est cautionnée par le mythe de son recyclage

Le plastique se retrouve aujourd’hui dans la plupart des objets du quotidien : emballages, ustensiles, vêtements, stylos, voitures, mobilier, … le plastique est partout.

A l’échelle de la planète 460 millions de tonnes (2019) sont fabriquées chaque année dont 98% à partir de matières vierges !!! Le recyclage ne représente que 2% de la masse de plastique fabriquée. 

Près de 32% du plastique se retrouve dans l’environnement sous forme de fuite (rejets faute de moyen de traitement local, accidents, méconnaissance, incivilité) 

Nous avons presque bonne conscience, car les messages de communication (souvent financés par les organismes de recyclage et les fabricants) nous ont assuré qu’il était recyclable ! Et si ce n’est pas le cas, son incinération sert à chauffer des villes… Le plastique (matière dérivée du pétrole) libère beaucoup d’énergie à l’incinération et est bénéfique en ce sens. Toutefois, cette incinération de plastique libère également de nombreux composants volatils chimiques (Bisphénol A) et matières brulées toxiques. Ces dernières seront stockées sans perspectives.

Le recyclage parfait en circuit clos (réutilisation à l’infini de la matière) est-il réellement possible ? Annoncer un recyclage massif du plastique, n’est-il pas plutôt une façon de valider notre système consumériste ? Ne serait-il pas plus sage de se tourner vers d’autres matières plus respectueuses et réellement recyclables pour conditionner nos produits (comme le verre, l’acier et le carton) ?

Le plastique a indéniablement permis à de nombreux secteurs d’activité de notre quotidien de progresser : bâtiment, automobile, électronique, aéronautique et en premier lieux l’alimentation. Emballage peu couteux, il proposait à l’époque une véritable avancée en matière de sécurité alimentaire. Protégeant des contaminations (chimiques ou bactériennes), préservant la qualité et permettant de tracer plus facilement les produits le plastique ne présentait au début que des effets bénéfiques. Le tout, par sa protection, réduisant les pertes et gaspillages alimentaires à travers le monde.

Aujourd’hui les dérives de son utilisation sont décriées de toutes parts. Suremballages, utilisation excessive, explosion des livraisons de repas à domicile et à emporter, le plastique est employé par facilité et surtout pour son coût financier faible. La production de déchets plastique représente 353 Millions de tonnes (2019). Pour rappel, nous produisons 460 millions de tonnes de plastique chaque année dans le monde ET ces chiffres doublent tous les 20 ans!

40% de ces plastiques sont à destination des emballages alimentaires (barquettes, pot de yaourts, bouteilles d’eau, bouteilles de soda, etc.) et finissent à la poubelle seulement après quelques heures d’utilisation. Ils mettront  400 ans à se décomposer. Plus grave encore, au bout de plusieurs dizaines d’années ils se dégradent au stade de nano plastiques. Cela donnera la  possibilité aux plastiques de pouvoir traverser nos barrières tissulaires humaines et venir se coller sur nos organes (foie, cœur, poumons). Nous en méconnaissons encore aujourd’hui les conséquences, mais il est fort à craindre qu’elles devraient être graves

Le recyclage est réparti entre deux sous-catégories, celle où le plastique est recyclé en circuit ouvert et celle où il est recyclé en circuit fermé :

Le recyclage du plastique en circuit ouvert définit les plastiques recyclés, qui une fois recyclés ne pourront pas l’être une deuxième fois (textiles). Il inclut également ceux qui nécessitent une injection de plastique neuf pour faire un nouveau produit. Nommer cela un recyclage à usage unique est donc plus pertinent que de réellement appeler cela recyclage.

Le recyclage du plastique en circuit fermé est le rêve irréalisable de pouvoir réutiliser le même plastique un nombre de fois illimité sans incidence sur la qualité du produit recréé après. Cela concerne moins de 2% des plastiques du fait du nombre important de fibres de plastiques, de couleurs et de polymères utilisés.

Le souhait de vouloir recycler à l’infini le plastique va nécessiter un changement de fonctionnement et de paradigme. Pour recycler en circuit fermé il va falloir :

  • Collecter le plastique
  • Trier le plastique par polymère
  • Décontaminer le plastique
  • Repolymériser le plastique (à cause de la perte de qualité lors du procédé du recyclage)

Collecter le plastique va nécessiter de l’énergie et plusieurs contraintes. Il faut un maillage fort au niveau national pour que le plastique n’ait pas besoin de faire des centaines de kilomètres en permanence pour arriver au centre de tri.

Trier le plastique par polymère va de plus nous obliger à diminuer les typologies de plastiques employés. Aujourd’hui un système de classification les trie en 7 catégories, mais il y en a bien plus :

  • Polyéthylène téréphtalate (PET) plastique le plus utilisé pour les bouteilles de soda et les emballages alimentaires et le rare à pouvoir être utilisé en recyclage presque fermé
  • Polyéthylène Haute densité (HDPE) plastique employé pour les bouteilles et flacons de produits ménagers
  • Le Polychlorure de Vinyle (PVC) utilisé dans les supermarchés pour emballer le fromage et la viande. Ce plastique ne se recycle que peu et rejette dioxines et substances cancérigènes (BPA)
  • Polyéthylène basse densité (LDPE) surtout employé pour les sacs et emballages plastiques, compliqué à recycler car très fin
  • Polypropylène (PP) employé  dans beaucoup de produits, il ne peut être recyclé que une ou deux fois avant de devoir être incinéré.
  • Polystyrène (PS) (SAGEX)bien que recyclable, mais pas infiniment, il faut le déposer dans un centre de tri spécialisé
  • Les autres malheureusement la liste est longue et bien souvent des alliages de plastiques sont réalisés, rendant le recyclage proche de l’impossible

Pour recycler il faudra donc rationaliser les typologies de plastiques utilisés pour permettre aux centres de tri et usines de recyclage d’optimiser leurs spécialisations. Les plastiques collectés pourront alors être plus rapidement triés et l’ensemble pourra alors viser d’être recyclé efficacement. Le chemin à parcourir est donc encore très long et atteindre le Zéro Déchet n’est hélas pas encore au programme à ce stade.

1.3          Alors que faire ?

1.3.1           Refuser / Réduire

1.3.1.1           La Législation impose pourtant la réduction des déchets

Au cours des 25 dernières années, la législation suisse sur la collecte sélective et le recyclage a été grandement modifiée. La Loi sur la protection de l’environnement (LPE) de 1983 a défini les principes fondamentaux de la collecte sélective : les déchets doivent être le plus possible respectueux de l’environnement et recyclés, mais aussi éliminés en Suisse, si c’est pertinent et que les conditions le permettent.

Pendant plus de deux décennies, c’est l’OTD (Ordonnance sur le traitement des déchets) qui régissait la gestion des différents déchets en Suisse. Au 1er janvier 2016, l’OTD a été entièrement révisée et est depuis appelée « Ordonnance sur la limitation et l’élimination des déchets » (OLED). Elle met enfin l’accent sur la limitation, la réduction et le recyclage ciblé des déchets.

Conformément à l’OLED, les cantons s’assurent que les fractions recyclables des déchets urbains comme le verre, le carton, les métaux, les déchets verts et les textiles sont collectés séparément et recyclés.

Malheureusement, dans les faits, la limitation, pourtant première sur la ligne est peu appliquée et les quantités de déchets en Suisse restent importantes : Plus de 700 KG par an et par Habitant, ce qui nous classe dans les pays les plus producteurs de déchets du Monde.

1.3.1.2           Des collectivités engagées en faveur de la réduction des déchets

La réduction effective des déchets nécessite plusieurs éléments :

  • La volonté de réduire (à titre individuel ou collectif)
  • Les solutions pour réduire les déchets de manière pratique (magasin de proximité, solution de consignes locales, circuits courts, bibliothèque d’objets, solution de location, de lavage de couches, …)
  • L’incitation du plus grand nombre à adopter des gestes plus respectueux de l’environnement, soit de manière positive (incitation économique par ex) ou négative (taxation, pénalisation). Cela passe par des règlementations locales ou fédérales.

Pour que l’ensemble de ces mesures soit réunit, nos décideurs politiques doivent s’engager et être soutenus.

1.3.1.3           Des consommateurs qui font les bons choix

Le consommateur joue également un rôle important. Il peut faire les bons choix, n’acheter que les choses dont il a besoin et résister aux achats compulsifs. Ces objets, coup de cœur d’un jour finiront tôt ou tard en déchet.  La méthode BISOU (voir ci-dessous) peut être intéressante à appliquer.

Méthode BISOU

A utiliser avant chaque achat de produit ou service. BISOU est un moyen mnémotechnique pour se souvenir des 5 questions à se poser :

  • Besoin  : Ai-je vraiment besoin de cet objet ? est-ce la promotion qui me donne l’envie de l’acheter ? la mode ? faire comme une connaissance ?
  • Immédiat  : Puis-je différer mon achat ? En ai-je vraiment besoin maintenant ? Ne devrais-je pas prendre mon temps pour choisir ?
  • Semblable : Ai-je déjà quelque chose de similaire chez moi, répondant au même besoin ?
  • Origine : Quelle est l’origine de ce produit ? Où a-t-il été produit, avec quel matériau, dans quelles conditions ?
  • Utile : Finalement, quelle est la réelle utilité pour moi ? Va-t-il m’apporter un confort primordial ? Comment faisais-je jusqu’à maintenant ? Comment pourrais-je m’en passer ?

Le principe n’est pas de s interdire d’acheter, mais de résister à des tentations qu’on regrette parfois ensuite et faire des choix plus conscients.

Le consommateur peut aussi être sélectif pour éviter les emballages ou choisir des emballages qui se recyclent. Il peut boycotter les fabricants qui ne jouent pas le jeu (fenêtres en plastique dans des boites en carton, suremballages injustifiés). Il peut apporter son propre contenant pour éviter le jetable qui n’est pas recyclable (cartons souillés et sagex) (https://zerowasteswitzerland.ch/fr/notre-offre/projets/commerce/)

1.3.2           Réutiliser/réparer

Pour atteindre les enjeux d’une économie circulaire, il est nécessaire d’allonger la durée de vie de nos possessions.

Les fabricants doivent améliorer la conception de leur produit, que se soient des emballages, des vêtements, de l’électroménager ou une voiture. Les matériaux utilisés doivent être démontables et recyclables facilement.

Tant pis s’il faut réduire le nombre de couleur des flacons en plastiques, les paillettes sur un teeshirt. Les produits doivent être éco-conçus.

Les consommateurs peuvent choisir des produits de meilleure qualité, fabriqués localement et réparables. En dehors de l’aspect écologique, c’est aussi toute une économie locale qui peut être préservée et améliorer ainsi notre résilience en cas de coup dur économique.

Nous devons aussi développer davantage de solutions pour réparer, a un coût raisonnable. Il est plus facile (et souvent moins cher) aujourd’hui de jeter et racheter que de faire réparer. Les Repair Café se développent et permettent de réparer des petites pannes presque gratuitement grâce à l’engagement de bénévoles chevronnés.

Des artisans / commerçants proposent aussi des réparations (lien vers : https://www.reparateurs.ch/). Cherchez des solutions avant de racheter. Des boutiques de réparation de téléphones et de tablettes sont présents dans chaque centre-ville, des ateliers de couture peuvent réparer vos vêtements…

1.3.3           Recycler

Eh oui, nous y revenons, mais il est essentiel de préserver les ressources déjà surexploitées. Évitons au maximum le captage de nouvelles matières premières.

L’aluminium par exemple, pourtant champion du recyclage a un processus d’extraction polluant et énergivore. Essayons de nous contenter de celui déjà extrait !

Un tri de qualité est essentiel pour pouvoir mener les processus de recyclage. Renseignez-vous sur les consignes de tri de votre lieu de vie. Soyez vigilant, si un emballage n’est pas fait d’un matériau unique, il ne peut pas être recyclé efficacement.

Motivez-vous ! parfois, il faut se rendre à la déchèterie ou stocker de manière peu décorative vos déchets en attente d’élimination. Mais oui, cela vaut le coup ! Tout ne sera pas mélangé dans la même benne comme nous l’entendons souvent ! Et quand cela arrive, c’est que le tri a été mal fait ou que la solution de recyclage n’existe pas encore ! Préserver nos ressources et encourager le recyclage est essentiel.

En conclusion, nous pouvons retenir que le recyclage est essentiel, mais pas suffisant. Nous devons admettre qu’une réduction de notre dépendance au plastique, au jetable, aux capsules, aux gadgets en plastique doit s’arrêter.

Achetez en connaissance de cause ! Chaque déchet non produit est déjà une petite victoire.

Références :

https://www.frc.ch/devenez-un-as-du-tri/

https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/plastique-les-failles-du-recyclage-1344289

https://takaterra.com/fr/blog/dechets-plastiques-recyclage-mirage.html

https://www.swissrecycling.ch/

https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/dechets/etat/donnees.html

https://ch.coca-colahellenic.com/fr/media/news-and-stories/sustainability/coca-cola-schweiz-reduziert-gewicht-der–pet-flaschen-um-weitere

https://lesecolohumanistes.fr/la-methode-bisou/

https://riendeneuf.org