ZeroWaste Switzerland

Non-profit association inspiring everyone in Switzerland to reduce waste.

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RTS : On en parle – Objectif Zéro Déchet ?

Guichet: objectif Zéro Déchet: Moins, cʹest mieux mais est-ce réaliste?

Ce guichet vise le zéro déchet au quotidien dans les ménages. Est-ce réaliste de ne produire aucun déchet dans la société où les emballages plastiques sont encore omniprésents? Quels sont les changements, les petits pas à faire au quotidien pour y parvenir?

Aurélie Gateaud, codirectrice de ZeroWaste Switzerland et Sébastien Humbert, expert en bilan écologique et spécialiste en cycle de vie ont été les invité-es de Théo Chavaillaz.

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Comment une famille de Kriens s’en sort (presque) sans ordures

Article paru dans Zentralplus du 28.10.2023 :

La famille Vogler confirme :
“Produire moins de déchets est libérateur ! Prendre soin de nos ressources et de notre planète est l’une des tâches les plus importantes que nous ayons tous à accomplir. La protection de l’environnement et la durabilité commencent par de petits gestes – si chacun fait quelque chose, nous pouvons faire une grande différence”.

Lien à l’article en ligne

Lien au PDF

Moins de déchets, c’est mieux pour le porte-monnaie

La Ville de Morges lance une campagne d’affichage concernant la réduction de déchets. Objectif : démontrer que “réparer, réutiliser, réinventer” permet d’économiser de l’argent, mais aussi d’augmenter son bien-être.

Article sur le site de la ville

Article format PDF

Transformation Digitale et le Zéro Déchet

Quand on souhaite aller vers le Zéro Déchet, l’une des idées qui revient souvent est d’aller vers le tout numérique : facture en ligne, stockage des recettes de cuisine dans un cloud, etc.

Attention toutefois à ne pas tomber dans l’excès inverse, car on le sait peu, mais notre vie numérique a un grand impact sur l’environnement. Il y a évidemment la consommation énergétique, mais aussi l’énergie grise qui est cachée dans nos appareils (consommation de ressources naturelles telles que les terres rares, la fabrication, le transport, etc.).

Mettre tous ses documents sur un cloud, insérer une image dans sa signature, s’abonner à des lettres d’information (qu’on ne lit parfois pas !) : tout cela a un coût pour la planète. Mais comme toujours, il y a moyen de mieux faire !

Conseils et astuces pour des bonnes pratiques

Pour les e-mails

  • Envoi d’emails en format texte (12x moins lourds).
  • Si l’email est au format HTML, ne pas joindre les images et feuilles de style mais laisser l’option au destinataire de les télécharger.
  • Configurer l’anti-spams.
  • Vider sa messagerie – Supprimer les messages superflus sur le serveur (la corbeille, les messages envoyés, on les oublie trop souvent !) et sauvegarder les messages et pièces jointes importantes sur un disque dur.
  • Se désabonner des lettres d’information (Newsletters) – Oui, toutes celles que vous ne lisez jamais ! Il existe plusieurs outils gratuits pour vous aider dans cette démarche : unroll.me ou Cleanfox.
  • Utiliser un service de messagerie respectueux des données – Comme Protonmail ou Newmanity qui respectent la vie privée, sans analyser ni collecter les e-mails à des fins commerciales.
  • Limiter les e-mails ! – Avant d’envoyer un mail à tout le bureau, se demander si on ne peut pas transmettre l’information oralement ou si le jeune stagiaire a vraiment besoin de ce message. Chaque destinataire représente de l’électricité consommée en plus.
  • Opter pour une signature simple – Éviter les signatures d’e-mail avec une image ou une pièce jointe.
  • Envoyer moins de pièces jointes – Pour partager des fichiers, utiliser une clef USB moins énergivore que les pièces jointes. Et si on dispose d’un espace partagé au travail, indiquer le chemin pour accéder au document.

Pour les recherches sur le Web

Une recherche sur un moteur de recherche (comme Google par exemple) a un coût énergétique. Une banale recherche sur Internet consomme autant d’électricité qu’une ampoule de 100 W qui serait allumée pendant 1 heure (en prenant en compte tous les ordinateurs allumés nécessaires pour générer la page de résultats sur l’écran).

Il faut donc rendre nos recherches plus EFFICIENTES et utiliser un Browser (navigateur) adapté aux types de recherche. 

Firefox et Chrome ont actuellement les meilleures performances.

Aujourd’hui, 333.2 milliards d’e-mails (2022) (hors-spams) transitent chaque jour sur la toile.(source : Statista : nombre d’e-mails envoyés et reçus chaque jour dans le monde de 2017 à 2024) Quelle énergie le permet ? Si Internet était un pays, il serait le cinquième consommateur mondial d’électricité.

Conseils pour rendre les recherches plus efficaces
  • Directement à la bonne adresse – Pour éviter les recherches inutiles, utiliser les favoris pour accéder facilement aux sites que l’on visite. Si on connaît l’URL du site, on peut la taper directement dans la barre d’adresse du navigateur Internet.
  • Utiliser des termes spécifiques uniques (requête précise)
  • Utiliser le caractère «  » pour affiner la recherche (moins d’occurrences) à exemple : pour chercher « zéro déchet » sans ZeroWaste Switzerland : écrire zerodechet -zerowasteswitzerland
  • Utiliser des guillemets pour des suites de mots et phrases exactes à exemple : pour chercher l’association ZeroWaste Switzerland : écrire “ZeroWaste Switzerland”
  • Utiliser des délimiteurs « :/  »  à exemple : pour chercher un film sur le Zéro Déchet : écrire film:/ zero dechet (autres exemples : music:/ filetype:/ inurl:/ site:/ title:/ allintitle:/ related:/)
  • Utiliser l’advanced search du moteur de recherche pour affiner les résultats
  • Privilégier un moteur de recherche responsable – ça existe ! Ecosia (qui plante des arbres grâce à ses revenus publicitaire), Goodsearch (le moteur de recherche humanitaire) ou encore Ecogine (qui reverse l’intégralité de ses recettes issues des recherches à des associations à but environnemental), et beaucoup d’autres !
  • Vive le noir ! – Pour réduire la consommation d’électricité de l’écran, utiliser des pages de recherche noire comme Blackle (et diminuer la luminosité de l’écran tant qu’on y est !)
  • Bloquer la publicité – La publicité sur Internet consomme aussi de l’énergie : ne pas hésiter à utiliser des bloqueurs de publicité tels que Adblock ou Ghostery.

Stockage dans des serveurs

  • Limiter le stockage en ligne des données – Certes un cloud c’est très pratique, mais quelque part dans le monde, un vrai serveur (et sans doute plusieurs serveurs avec des copies) stocke les informations et consomme beaucoup d’énergie en électricité et en climatisation (ils doivent être à une température constante de 20°C).

Pour les ordinateurs

  • Prolonger la durée d’utilisation à 6 ans ou plus.
  • Privilégier un matériel certifié (EPEAT notamment).
  • Envisager la possibilité d’un équipement en deuxième vie.
  • Gérer intelligemment la fin de vie (collecte, recyclage, revalorisation).
  • Désactiver les économiseurs d’écran (screen saver).
  • Diminuer la luminosité de l’écran (économie de la batterie, rétro-éclairage très énergivore).
  • Consommation du processeur (privilégier les processeurs basse consommation ARM).
  • Multiprise pour périphériques (un équipement éteint continue de consommer, prises EcoWizz intéressantes).

Les impressions 

L’empreinte environnementale se concentre sur l’encre et le papier. Les 14% des impressions ne sont jamais lues, 25% sont jetées dans les 5 minutes après l’impression. Le 38% des volumes d’impressions sont générés par les e-mails.

En Europe, on utilise 4x plus de papier que la moyenne mondiale ! 92% de la consommation des imprimantes est liée au mode veille.

Les bonnes pratiques pour l’impression

  • Utilisation de papier recyclé (3x moins d’eau et d’énergie, les fibres sont recyclables 4 à 5x, 25x moins de pollution chimique). Chaque tonne de papier recyclé préserve 17 arbres, 26’500 litres d’eau, 4’100 kWh.
  • Critères d’achat : écolabels Blue Angel, EPEAT pour le hardware, Ecolabels FSC, favoriser les systèmes de recharge pour toners et encres.
  • Outsourcing des prestations d’impressions (label Imprim’vert).
  • Location du « service » d’impression (combat contre l’obsolescence programmée).
  • Sensibilisation des utilisateurs (HP Carbon Footprint Calculator).
  • Remplacer les imprimantes individuelles par des imprimantes réseauxpartagées.
  • Mise en place d’imprimantes multifonctions.
  • Utiliser un code ou un badge pour récupérer les impressions.
  • Imprimer en mode brouillon, en recto-verso.
  • Privilégier les polices de caractère peu gourmandes en encre (Century Gothic en français et Garamont en anglais)
  • Optimiser l’impression des pages web (suppression des Banners avec de grandes images, etc.)
  • Logiciel d’audit et mesure d’optimisation (Doxense WatchDoc)
  • Favoriser les encres solides.
  • Fin de vie intelligente des consommables (encre et papier).

Téléphones portables et tablettes

Les bonnes pratiques

  • Paramétrer les réglages de luminosité (l’écran est le composant le plus gourmand dans les téléphones ou tablettes).
  • Désactiver le Wi-Fi et le Bluetooth lorsqu’elles ne sont pas nécessaires (réduction de la consommation d’énergie).
  • Eviter les fonds d’écran animés (ultras gourmands en énergie).
  • Fermer les applications inutiles (éteindre l’application que l’on vient de quitter).
  • Installer une application d’économie d’énergie.
  • Limiter l’exposition aux ondes nocives (éviter de l’utiliser dans une enceinte fermée, utiliser des kits mains-libres).
  • Favoriser une plus longue vie de la batterie. S’agissant des batteries lithium-ion, il est recommandé de charger son appareil régulièrement afin d’éviter une recharge complète qui accélère le vieillissement de la batterie. De plus, il est conseillé de ne pas exposer son appareil à de trop hautes températures (appareil déposé en plein soleil) ce qui protégera également les capacités de la batterie.
  • Les notifications ou push : le téléphone se connecte en permanence à différents serveurs pour aller chercher les emails, notifications Facebook, etc. On peut gérer ces paramètres dans les réglages en demandant une consultation du serveur par exemple uniquement toutes les heures ou en optant pour le faire manuellement.
  • Le Cloud : il s’agit d’un espace de stockage virtuel. Encore une fois, on peut gérer la synchronisation pour qu’elle s’effectue soit à intervalles de temps réguliers soit manuellement. Evidemment, moins on transfère de données et plus la batterie tiendra longtemps.
  • Utiliser l’appareil photo avec parcimonie. Le HD consomme beaucoup d’énergie.

Sources

  • Empreinte environnementale : Earth Overshoot Day, footprintnetwork.org
  • Réchauffement climatique : COP21
  • Croissance démographique – eau : pranasustainablewater.ch
  • Disparition des ressources naturelles : Living Planet, report 2016
  • Du sang sur nos portables : enquête Action de Carême et Pain pour le prochain
  • Obsolescence programmée : émission d’ABE
  • Coûts de l’énergie : greenit.fr
  • Les nouvelles tendances : More Data, Less Energy – Maria van der Hoeven
  • Les objectifs du développement durable (PNUD) : undp.org
  • Global Reporting Initiative
  • Norme ISO 14040 : analyse cycle de vie (ACV)
  • ACV : pre-sustainability.comwww.quantis-intl.comwww.codde.fr
  • Economie circulaire : itopie.ch, cradletocradle, ecofina, jobEco, réalise entreprise d’insertion
  • Déchets : International Telecommunication Union
  • Déchets en Suisse : émission TTC : réparer c’est moins cher
  • Déchets : Where are we in Africa ?
  • Ecolabels : Epeat, ecoprofits, SwissClimate, Carbon Neutral
  • Eco-conception logicielle : Quick&Dirty Operating system
  • Logiciels libres et développement durable : ll-dd.ch
  • Ecoconception Web : GTmetrix, ecoIndex.frwebenergyarchive.com.ourssite.com
  • Poste de travail, bonnes pratiques : Microsoft Windows Forum
  • Impressions : ecofont
  • DataCenter : the green grid
  • Téléphones mobiles et tablettes : phonandroid.com, les impacts du smartphone
  • Fairphone : vimeo.com/107812653www.fairphone.com
  • Le choix du Browser : lesnumeriques.com/appli-logiciel

Pour aller plus loin cliquez ici.

https://reporterre.net/Petit-manuel-des-bonnes-pratiques-ecolos-sur-Internet

Élections fédérales 2023

Votez pour la Nature ! Le 22 octobre nous renouvelons notre Parlement. Pour que des changements décisifs se mettent en place, remplissez vos bulletins !

Depuis des années, l’environnement n’est pas prioritaire en politique. En tant que porteur de vie sur notre planète, il ne devrait toutefois pas être relégué derrière des considérations financières ou de liberté. Pour que chaque personne puisse vivre décemment, elle doit avoir un air sain à respirer, une nourriture et une eau non polluées, sans craindre de pénuries. Sinon, comment oser rêver de travail pour tous, de retraite sereine et d’un avenir positif pour nos enfants ?

Voici quelques arguments pour vous motiver à voter, et à choisir des représentants engagés pour l’environnement.

  • Seul 40% de la population vote. Cela n’est donc pas représentatif de la population et de ses choix, il est temps que cela change !
  • Notre millieu naturel est menacé :
    • 255 espèces animales et végétales ont déjà disparus en Suisse
    • Nos glaciers fondent à vue d’oeil
    • Les écosystèmes s’en trouvent déséquilibrés et menacés.
      Nous vivons en interdépendance, chaque disparition d’espèce se répercutant sur d’autre, et donc in fine, sur l’Humain.
  • Nous n’avons qu’une Terre, et entendons chaque année que nous épuisons ses ressources naturelles de plus en plus tôt (overshoot day). Nous vivons donc à crédit depuis longtemps, et ne savons pas comment nous pourrons rembourser. Avant que la Terre ne nous donne une réponse qui sera cinglante, utilisons les moyens à notre disposition pour limiter la dégradation de notre environnement, de la biodiversité, et donc de nos conditions de vie.

Une croissance infinie est impossible dans un monde fini!

  • L’espèce humaine est menacée.
    • Pesticides
    • Pollution de l’air, de l’eau, des sols, des êtres vivants
    • Phénomènes météorologiques extrêmes : sécheresse, inondations, tremblements de terre, tempêtes… Peut-être est-ce là la facture de notre croissance exponentielle ?
  • L’Humain doit agir en tant qu’espèce responsable. Il s’est mis au-dessus des autres espèces, malgré qu’il ait initié la 6e extinction de masse. ZeroWaste Switzerland fait des choix pour assumer ses responsabilités. Nous savons que nous sommes un pays riche, situé dans l’hémisphère aisé de la Terre, et qui vit au dépend de ceux qui ont moins de moyens de défendre leurs intérêts, leurs sols, leur eau. Nous souhaitons être dirigés par des personnes qui ont conscience de cela et assument également leurs responsabilités !

Pour cela, à vos bulletins, citoyens ! Pour vous aider, Alliance-Environnement met à votre disposition ecorating.ch. Ce site évalue la position des parlementaires par rapport aux questions environnementales.

Les limites planétaires sont les seuils que l’humanité ne devrait pas dépasser pour ne pas compromettre les conditions favorables dans lesquelles elle a pu se développer et pour pouvoir durablement vivre dans un écosystème sûr, c’est-à-dire en évitant les modifications brutales et difficilement prévisibles de l’environnement planétaire.

Ce concept a été proposé par une équipe internationale de 26 chercheurs et publié en 2009. Il a depuis été mis à jour par des publications régulières.

Il consiste en neuf limites planétaires, dont huit sont chiffrées par les chercheurs et six sont déjà franchies. Neuf processus sont retenus comme limites, car ensemble ils remettent en cause la stabilité de la biosphère :

  1. Le changement climatique,
  2. l’érosion de la biodiversité,
  3. perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore,
  4. changements d’utilisation des sols,
  5. l’acidification des océans,
  6. l’utilisation mondiale de l’eau,
  7. l’appauvrissement de la couche d’ozone,
  8. d’entités nouvelles dans l’environnement (pollution chimique)
  9. l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère.

Les 6 premières limites sont considérées comme franchies en 2022.

Les 7e et 8e ne sont pas encore franchies à l’échelle de la planète.

La 9e n’a pas été quantifiée à l’échelle planétaire.

Source : Wikipédia

Joyeuse fête nationale suisse !

Alors que nous nous apprêtons à célébrer le 1er août, la fête nationale suisse, ZeroWaste Switzerland tient à partager quelques astuces pour profiter de cette journée spéciale tout en préservant notre environnement.

Chaque année, en plus de célébrer notre pays, nous pouvons également contribuer à la protection de la qualité de l’air.

Selon les données de l’Office fédéral de la police, environ 1’600 tonnes de feux d’artifice sont utilisées chaque année en Suisse, et parmi elles, près de 25 % émettent 300 tonnes de poussières fines dans l’atmosphère. Ces émissions représentent 2 % des émissions annuelles du pays. Bien que les feux d’artifice soient magnifiques et emplis de magie, ils ont également un impact sur notre environnement. Source BAFU

Voici quelques exemples inspirants de villes qui ont fait le choix de créer une fête nationale plus respectueuse de l’environnement. Ces initiatives montrent que nous pouvons célébrer notre identité nationale tout en agissant de manière responsable envers notre planète. 🌱🌍

  • Une fête zéro déchet : A Genève, le concept de la fête a été pensé pour réduire son impact carbone au maximum. Les déplacements et le nombre de véhicules motorisés sur site ont été limités, la fête foraine se déroulera quasiment sans électricité, une des scènes fonctionnera à l’énergie solaire et la sobriété a guidé le choix des décors des spectacles. En outre, afin de s’adapter au réchauffement climatique, la configuration des lieux vise à maximiser les zones d’ombre. Pour la première fois, la manifestation utilisera de la vaisselle réutilisable et non consignée et un bilan carbone sera réalisé. 
    Source : geneve.ch
  • Dans la commune d’Erlenbach au bord du lac de Zurich, il n’y aura pas de feu d’artifice officiel cette année pour la fête nationale. La commune confirme qu’elle y renonce pour des raisons de protection de l’environnement et de bruit. Source : lokalinfo.ch
  • Symbole de tradition par excellence, la fête nationale sait aussi innover. Dans plusieurs communes (St. Moritz, Crans Montana, Bienne, Zurich, Berne, Neuenegg, Brünnen, …) les feux d’artifice cèdent depuis quelques années leur place aux shows de sons et lumières, spectacles de drones et autres originalités.

Voici quelques conseils pour minimiser l’impact des feux d’artifice sur la qualité de l’air lors des festivités du 1er août :

  1. Optez pour un repas local : Pour organiser le brunch ou la grillade, nous ne pouvons que vous conseiller de faire des recettes avec des produits de saison, locaux, et cultivés écologiquement. Si comme nous, vous n’avez pas réussi à passer le cap du végétarisme, osez réduire les portions de viande ou de poisson. Avec des produits locaux, vous pourrez vous les procurer sans emballages au marché ou même au supermarché (consultez notre guide ici pour en savoir plus).
  2. Optez pour une décoration et des lampions réutilisables : Pour habiller votre coin fête, le jardin ou la table, Il y a plein d’idées sur Internet pour des idées de déco récup pour les petits et les grands. La meilleure solution est d’utiliser des choses naturelles : branches, bois flotté, lierre, pomme de pin, coquillages. Inventez une sortie nature pour collecter votre déco. Rangez votre décoration, lampions, bougies, drapeaux … d’une année à l’autre au lieu de la jeter. Vous pouvez aussi en trouver d’occasion dans les vide-greniers, brocantes
  3. Vous manquez de vaisselle, chaises ou tables pour accueillir tout le monde ? Sachez que vous pouvez louer tout cela auprès de votre ville, de sociétés spécialisées ou du traiteur. Mais il y aussi plus simple et beaucoup plus économique : empruntez-les !! A vos voisins ou demandez à vos invités de venir avec leurs services… ce n’est pas compliqué et évite d’avoir recours à du jetable ou des achats qui ne serviront que rarement.
  4. Privilégiez les feux de joie : Les feux de joie traditionnels, organisés par les communes, sont une alternative écologique aux feux d’artifice et créent une ambiance chaleureuse et conviviale.
  5. Sensibilisez votre entourage : Partagez ces informations avec vos amis et votre famille pour les encourager à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
  6. Consultez notre guide « événement Zéro Déchet » et inspirez-vous des astuces pour votre fête qu’elle soit grande ou petite.
  7. Le WWF donne également 8 conseils pour une fête nationale éco-compatible, lisez ici.

En agissant ensemble, nous pouvons faire la différence pour notre environnement et continuer à célébrer fièrement notre nation tout en préservant sa beauté naturelle. 🌍💙

Nous espérons que ces astuces vous seront utiles pour passer un 1er août inoubliable tout en prenant soin de notre planète.

Joyeuse fête nationale à tous les Suisses et toutes les Suissesses et à tous ceux et celles qui se joignent à nous pour célébrer cette journée spéciale ! 🇨🇭🎉

1.2.3.Bocal

1.2.3.Bocal est une épicerie sur-mesure, sans gaspi et sans chichi: entendez par là, de nombreux produits en vrac ou en emballages réutilisables, consignés pour certains. Des produits sains et bio en grande majorité. Les produits locaux et les circuits courts sont également privilégiés.

1.2.3.Bocal se veut aussi solidaire grâce à des bocaux suspendus, mis en place avec l’aide de l’association Suspend’us.

Site Internet

Votations du 18 juin : OUI à la loi climat !

Le 18 juin, la Suisse doit se prononcer sur la loi climat. En tant qu’association ayant une vision de la Suisse sans déchets, ni gaspillage, ZeroWaste Switzerland se positionne en faveur de la loi sur le climat. En effet, en promouvant un mode de consommation et de production zéro déchet, nous soutenons cette loi visant à diminuer la consommation de gaz et de mazout et à nous rendre moins dépendants des importations d’énergie. Moins de combustion, moins de transport, donc moins de CO2.

Cette loi entre dans nos valeurs liées au fait de repenser sa consommation et la réduire, 2 de nos fameux 5R.

Alors le 18 juin, pour diminuer encore nos déchets et tendre toujours plus à l’objectif de neutralité climatique, VOTEZ OUI !

Plus d’information sur la campagne ici.

L’argent, Zéro Déchet, vraiment ?

Les chiffres que Jérémie Pichon cite dans son dernier livre, dans le chapitre dédié à la transition financière, sont de l’ordre de l’indécent. « Et pendant que nous éteignons soigneusement notre lumière avant de sortir de la pièce, notre argent en banque génère le principal de nos émissions carbones annuelles. Et pas une paille : 41 % des émissions totales ! »  

Comment est-ce possible ?  

Vous faites certainement partie des personnes qui ont un compte épargne. Bien que vous ne touchiez pas à cet argent, celui-ci ne dort pas ! La banque utilise ces fonds pour financer son activité économique : elle prête aux particuliers et aux entreprises moyennant rémunération (les intérêts). Une banque a donc besoin de liquidités : elle puise dans les dépôts ou en emprunte auprès d’autres banques ou des marchés financiers.  

Mais où est donc le problème ?

Par le choix de leurs placements, de nombreuses banques et institutions (assurances, fonds de pension) promeuvent une hausse des températures massives. En Suisse, l’impact climatique des banques est colossal ! 

Les faits 

les Artisans de la Transition ont démontré, dans trois rapports successifs publiés en 2016, 2018 et 2020, que le portefeuille d’actions connues de la Banque Nationale Suisse (92 milliards de francs suisses, soit 60% de ses placements en actions) était à l’origine de 48,5 millions de tonnes CO2/an. La BNS investit également dans certaines entreprises responsables de graves violations des droits de l’homme. Et elle continue à investir des milliards de francs suisses dans les Bourses mondiales sans politique de placement active pour évincer les entreprises les plus émettrices de CO2 et les moins recommandables. Pour prendre les bonnes décisions, les acteurs financiers scrutent les messages des banques centrales jusque dans leurs moindres détails.  

Sur le changement climatique, le message que la BNS envoie à toute la place financière suisse est très clair : « il n’y aurait pas de problème ».  

Et tout indique que les acteurs financiers suivent cette appréciation.  

  • Le montant des prêts que Crédit Suisse a accordé à la filière des énergies fossiles dans le monde depuis quatre ans équivaut à 1,7 fois ses fonds propres.  
  • UBS a multiplié par neuf ses investissements annuels dans le charbon en 2019.  
  • Trois quart des soixante plus grandes caisses de pension suisses n’ont aucune politique climatique.  

Le rapport de Greenpeace « Des affaires dangereuses pour le climat », publié en 2020, révèle quant à lui l’ampleur des chiffres : les deux grandes banques que sont UBS et Crédit Suisse finançaient, en 2020 toujours, directement pas moins de 93,9 millions de tonnes d’équivalents de CO2 – via le financement de 47 entreprises des secteurs du charbon, du pétrole et du gaz – soit le double des émissions de gaz à effet de serre de toute la population et de toutes les industries de la Suisse.  

Au niveau européen, l’accord de Paris sur le climat, conclu en 2015, consiste à harmoniser les flux financiers internationaux conformément aux exigences de réduction des émissions de gaz, et à soutenir un développement économique supportable pour le climat. Mais aucune autorité ne prévoit pourtant de contraindre les banques à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.  

Les institutions ne changeront pas toutes seules.  

Le système monétaire et financier s’est construit sur un modèle de rendement à tout prix, très pervers et qui fonctionne à notre insu, et malheureusement avec notre consentement. 

Alors que faire ? 

Interpellons nos banques ! Exigeons plus de transparence et de traçabilité, demandons où va notre argent !  

Les alternatives existent. Elles sont institutionnelles et individuelles, pratiques et associatives : elles s’appellent banques alternatives, coopératives, monnaies locales ou encore actionnariat conscient.  

Notre argent, à nous citoyen-nes, a un pouvoir infini.  

Alors plaçons-le dans des « mains » conscientes et éthiques qui veulent guider les capitaux vers des solutions qui favorisent une transition juste et écologique. 

Pour des informations plus détaillées et la liste de nos sources, vous avez la possibilité de télécharger notre guide de l’argent responsable

Kriens LU – Zéro Déchet Défi Familles

Qui cherche un nouveau défi en 2023 ? Et pourquoi pas un Zéro Déchet Défi Familles ? La ville de Kriens et ZeroWaste Switzerland lancent un projet commun et offrent à 10 familles la possibilité de participer gratuitement à un coaching de 6 mois de ZeroWaste Switzerland afin de produire moins de déchets au quotidien.

En plus d’un large éventail d’ateliers, de visites et de conférences, les participants se voient attribuer un coach (membre de l’association Zero Waste Suisse Centrale) avec lequel ils définissent des objectifs, relèvent des défis et discutent de solutions lors de réunions individuelles à domicile et en ligne.

Les participants seront accompagnés dans leur démarche de réduction des déchets. Il s’agit de montrer qu’il est possible de produire moins de déchets même dans un quotidien bien rempli et que l’apprentissage de nouvelles habitudes est réalisable.

Une réunion d’information aura lieu le 30 mars 2023 à 19h30 à Kriens (Lucerne), où le programme détaillé sera présenté et les questions seront clarifiées. Le défi débutera ensuite en avril et durera jusqu’en septembre.

Informations

C’est Patou

Une épicerie Bio, Locale et Vrac à Trélex

Site internet et shop en ligne: https://patou.ch

L’épicerie c’est Patou, initialement créée à La Cezille en 2017 par Patricia, a été reprise en 2021 par Carole et Olivier. C’est au coeur du village de Trélex, dans une ambiance chaleureuse et familiale que nous vous accueillons du mardi au samedi, dans nos locaux qui sont une épicerie depuis plus de cent ans ! 

Nous vous proposons un large assortiment de plus de 800 produits, dont plus de 75% sont issus de l’agriculture biologique, 65% locaux et 30% en vrac : 

  • Des fruits et légumes, BIO exclusivement, réapprovisionnés tous les matins de la semaine par des producteurs locaux 
  • Des céréales et huiles BIO ainsi que des farines de moulins régionaux 
  • Tout un éventail de boissons BIO (jus de fruits, kombucha, limonades, sirop, bières, vins et autres alcools) 
  • De la boulangerie artisanale et des confiseries (chocolats, fruits secs, glaces, bonbons…) 
  • Un ensemble de produits d’épicerie (épices, condiments, herbes aromatiques, sauce, légumes et champignons en bocaux, miels et confitures…) 
  • Une large gamme de produits laitiers, de vaches, brebis et chèvre, d’alternatives végétales, de viandes et poissons du lac Léman 
  • Des thés et cafés, des plats cuisinés par nos traiteurs locaux 
  • Des produits de beauté et de parapharmacie (crèmes, savons et dentifrices solides…) 
  • Des articles de nettoyage en vrac, des gourdes en inox, des éponges, brosses à vaisselle… 
  • Des fleurs, des cartes et paniers cadeaux 

L’intégralité de notre assortiment peut également être commandé sur notre site internet et vos achats peuvent être retirées à l’épicerie, ou livrées directement à la maison dans le district de Nyon (Vaud). 

Pour des prix justes et équitables 

Pour nous, les prix d’achat aux producteurs ainsi que les prix de vente aux consommateurs se doivent d’être justes et équitables. 

Nos partenaires producteurs nous proposent eux-mêmes leurs prix de vente, nous ne négocions pas de baisse ou de rabais. Qui de mieux que celui qui produit sait combien vaut son travail? 

Nous essayons de prendre une marge juste, permettant de garantir nos frais fixes (loyer, salaires et charges sociales). Chez nous, vous ne trouverez pas d’action à 50% pour la simple et bonne raison que pour la plus grande majorité de nos produits nous n’avons pas 50% de marge! 

Nos choix dachats responsables 

Plus de 3 quarts de nos produits sont BIO 

Le choix de soutenir une agriculture biologique n’est pas anodin. En effet, plus naturelle pour notre santé, mais également moins contraignante pour notre planète, l’agriculture biologique est pour nous une évidence. Vous trouverez chez nous une majorité de produits labellisés (Bourgeons Bio Suisse, label européen ou français pour l’agriculture biologique). Pour d’autres produits, plus locaux et artisanaux, nous essayons de faire changer quelque peu les habitudes en proposant d’inclure plus naturellement des ingrédients issus de l’agriculture biologique. 

Presque 2 tiers de nos produits sont locaux 

Nous privilégions les producteurs locaux aux importations. En général, nous choisirons automatiquement les produits suisses lorsqu’ils sont disponibles (en saison). Cependant, la saison suisse peut-être courte, alors nous nous autorisons de les importer des pays limitrophes (principalement France et Italie) un peu avant et après la production locale, c’est le cas par exemple pour les choux-fleurs ou les abricots… D’autres produits comme les avocats, les citrons verts ne poussant pas par chez nous, nous les prendrons uniquement d’Europe, jamais d’Amérique du Sud! 

Nous vous proposons, en magasin et sur notre boutique en ligne, un “badge” vous indiquant la distance des producteurs. 

Environ un tiers de nos produits sont vendus en vrac 

“Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas”. Cette phrase a tout son sens pour nous, c’est pour cela que nous vous proposons le maximum d’article en vrac, sans vous proposer d’alternative emballée. Le vrac est pour nous une évidence. Malheureusement, certaines denrées ne peuvent pas ou sont peu ou pas disponibles en vrac, dans ce cas nous choisissons des emballages en verre, papier ou plastique végétaux si possible. 

Nous avons choisi de devenir membres de l’association ZeroWaste Switzerland afin d’adhérer pleinement aux projets Zéro Déchet. 

L’adresse :
1 route de Genolier 
1270 Trélex