ZeroWaste Switzerland

Non-profit association inspiring everyone in Switzerland to reduce waste.

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Petite histoire du papier ménage 

Etes-vous de la team à dégainer votre rouleau de papier ménage à la moindre alerte ? Un verre bousculé, une sauce qui déborde, le chat qui rate sa litière et hop, vous avez la solution à portée de main : le papier ménage salvateur qui va effacer la bêtise et ni vu ni connu, finir dans la poubelle.

Mais saviez-vous que le papier ménage (appelé ainsi en Suisse, Sopalin en France et essuie-tout en Belgique) n’est pas recyclable et d’une solubilité très médiocre, puisqu’il est avant tout utilisé pour absorber le liquide ! Il est donc déconseillé de l’utiliser à la place du papier hygiénique et de le mettre dans les sanitaires, au risque de provoquer des problèmes de plomberie ! Ainsi donc, le papier et son contenu finit dans la poubelle qui n’en demandait pas tant.

Quel est le problème ? Eh bien, une surconsommation de papier, des coûts (pour l’achat du papier ET des sacs taxés pour les régions concernées) et ce n’est surtout pas la solution la plus écologique.

En renonçant au reflexe papier ménage, vous pouvez :

  • Réduire vos déchets
  • Réutiliser vos vieux draps et serviettes éponges élimées
  • Economiser l’achat, le transport et le stockage du papier ménage

Mais alors, on fait comment sans ce papier magique ? Eh bien, il y a moults alternatives !

Déjà, avec l’option recyclage des tissus, vous avez la possibilité de passer quelques heures récréatives en vous confectionnant votre rouleau personnel :

  1. Sélectionnez le tissu (en éponge et/ou absorbant) découvert au fond de votre armoire ou acheter d’occasion dans une friperie/vide-grenier/brocante
  2. Découpez en carré, rectangle, rond ou fantaisie ! Vous êtes maître à bord
  3. Surfilez les contours
  4. Pour peaufiner, vous pouvez même doubler le tissu, un côté lisse et un autre en éponge. Vous trouverez beaucoup de tutos pour vous guider
  5. Et la cerise sur le gâteau, pour imiter au plus près votre papier ménage préféré et ne pas trop bousculer vos habitudes, vous pouvez décider d’attacher « les feuilles » entre elles, par scratch ou petites pressions, pour ainsi les enrouler autour de votre distributeur.

Pour le cas où cette activité ne vous amuserait pas, il y a ce genre d’articles en vente auprès de nos membres api-care.ch, objectifzerodechet.ch et sac à snack entre autres.

Ou alors la possibilité d’aller en ligne droite avec le tissu coupé au moyen d’un ciseau cranté (ou pas)  et simplement empilé dans une boite (même pas besoin de surfiler, encore moins de repasser) ?cela fonctionne très bien également.

En prévoyant un filet de lavage, on se simplifie la vie. Une fois utilisé, hop dans le filet. Le jour de la lessive, le filet plein est simplement ajouté au linge.

Pour les autres alternatives, si nous revisitions nos classiques ?

A table : une belle serviette en tissu est quand même plus agréable que le plus doux des papiers ménage ! Un rond en bois avec le prénom de chacun et vous n’êtes pas obligé de changer de serviette à chaque repas. A moins que vous ne diniez de crevettes à décortiquer !

Vous cuisinez ? Fruits et légumes, il y a souvent de la matière organique à composter. Peut-être avez-vous le reflexe du journal ou, s’il manque, du papier ménage. C’est plus facile d’éplucher directement dessus et hop, vous refermez le tout et direct à la poubelle. Pensez à utiliser un bac pour récupérer vos épluchures, qui de plus pourront être mises dans votre compost. Les épluchures sont biodégradables et seront décomposées par les vers. De ce fait, vous diminuez votre consommation de papier à usage unique

Le chien qui vomit ? Ou le chat qui vous rapporte un oiseau ? Ou tout autre chose que vous ne souhaitez pas prendre avec les mains ? Le papier ménage est pratique et assez épais pour ne pas en avoir plein les mains ! Mais souvenez-vous de la petite balayette et de sa pelle qui ont le même usage et qui peut se passer sous l’eau !

L’eau d’arrosage qui a débordé ? Le petit qui renverse son sirop ? Le café qui vous a échappé ? Le reflexe, c’est d’attraper une feuille de papier, un peu d’eau et d’essuyer. Et à la poubelle, ni vu ni connu.  Mais vous souvenez vous de la serpillère ? Un type de tissu dédié à cet usage, passé sous l’eau, un peu de produit, on frotte et c’est fait ! Un rinçage et votre « panosse » peut servir à plusieurs reprises avant d’aller à la machine.

Lingette jetable dans la salle de bain ? C’est fini ! Un petit coup de nettoyage sur le bureau ? Un pschitt pschitt de vinaigre, quelques carrés de tissus et hop, le tour est joué

Vous nettoyez vos miroirs, fenêtres et écrans avec un papier ménage et vous n’êtes jamais trop satisfait du résultat ?

Hé bien les professionnels utilisent les chiffons en micro fibres ! Economiques, écologiques, réutilisables et par-dessus tout, efficaces !À défaut d’un tel chiffon, rabattez-vous sur du papier journal, contrairement aux papiers essuie-tout – il ne laissera aucun résidu.

C’est la pleine saison des rhumes et votre nez est un robinet ? Ha mais l’essuie-tout n’est vraiment pas doux et vos narines vous remercieront de les choyer dans un mouchoir en tissu !

Avec toutes ces astuces, vous allez bien trouver moyen d’économiser quelques arbres et réduire les montagnes de déchets ou de poubelles,  non  ? ?



Démystifier les alternatives aux plastiques

La démarche zéro déchet permet d’éviter bon nombre d’emballages, mais il arrive parfois que nous devions choisir un produit emballé. Comment s’y retrouver ?

Le verre est-il mieux que le plastique ? Les sacs en papier du magasin vrac sont-ils écologiques ? Ma boisson a été servie avec une paille en carton… c’est bien ou pas ?

Pour vous aider à démêler tout cela, nous allons vous donner quelques pistes pour faire les bons choix !!

1.1       C’est quoi le problème avec le plastique?

Cette photo, prise sur le site d’une grande marque Suisse orange bien connue, illustre bien à quelle point les plastiques sont présents partout, et de façon parfois injustifiée. Mais pourquoi est-ce un problème ?

marchandises sous plastique, étales grandes surfaces
photo : www.migros.ch

Dans le monde, 78 millions de tonnes de plastiques sont fabriquées chaque année (chiffres 2017) dont 98% à partir de matières vierges. Le recyclage ne représente que 2% de la masse de plastique fabriquée. Près de 32% du plastique se retrouve dans l’environnement sous forme de fuite (rejets faute de moyen de traitement local, accidents, méconnaissance, incivilités)

La Suisse, malgré son haut niveau de collecte (53% des déchets sont recyclés en Suisse – 2019 – source : https://www.swissrecycling.ch/fr), n’est pas épargnée.

Preuve en est le développement ces dernières années d’évènements de ramassage de déchets dans la nature, tels que le world clean up day, Océan clean-up de l’association de Slat, Net’Léman en Suisse Romande…

1.1.1      Les impacts

1.1.1.1     Impact sur la biodiversité : pollutions maritimes, sols et airs

13 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans chaque année (source ONU) et plusieurs centaines de kg par seconde. Les conséquences : près de 100 000 animaux marins sont tués chaque année par ingestion de plastique. Pour d’autres, des mutations sont observées, ainsi que des changements de comportements, ou de la bio accumulation (dans le plancton notamment).

Ces constats sont préoccupants car la pollution généralisée, celle des océans mais aussi des sols agricoles, des rivières, jusqu’aux sommets des montagnes impossibles à “nettoyer”. Le plastique déjà présent dans notre environnement y restera pour des centaines d’années. L’enjeu est d’arrêter au plus vite l’accumulation. Une étude publiée récemment par Oceaneye, met en évidence la présence de particules de plastique dans le Léman dans des proportions similaires à celles des océans. 50 tonnes de plastique finiraient dans le lac chaque année.  L’étude estime que plus de 600 tonnes de plastique dorment dans le lac Léman. Seuls 10% de la matière qui vient souiller le lac ressort par le Rhône. Savoir ce que le reste devient est difficile.

1.1.1.2 Impact sur le climat

Nous n’allons rien vous apprendre, le plastique est issu de matière fossile : le pétrole qui a mis des milliers d’années à se créer. Selon l’IAE, 2030 plus de 30% du pétrole aura comme débouché l’industrie de la pétrochimie plutôt que le carburant, et 50% en 2050 (pétrochimie = plastique et pesticides notamment)

1.1.1.3    Impact sur la Santé

Pour avoir les propriétés nécessaires à leur utilisation, les plastiques ne sont jamais purs. Des additifs sont ajoutés alors même qu’ils ont été reconnus comme perturbateurs endocriniens (phtalates ou retardateurs de flammes). Certaines de ces substances peuvent migrer dans les aliments : notamment avec la chaleur, des aliments gras ou la réutilisation d’un emballage à usage unique. Il n’y a aujourd’hui pas d’obligation légale de renseigner la liste complète des additifs, qui constituent en moyenne 7 % de la masse des plastiques.

Du plastique a ainsi été retrouvé dans le sang des êtres humains (bébés compris), du phtalates chez 99,6% des femmes enceintes, des retardateurs de flamme chez 100% et du BPA chez 70%.  Les bébés d’aujourd’hui naissent déjà pré-pollués !

1.2       Quelles sont les alternatives ? et comment choisir les bonnes ?

Revenons à nos courses et aux alternatives au vrac…

1.2.1        Le sac papier

De plus en plus fréquemment proposé dans des commerces qui veulent offrir une alternative plus écologique au plastique, les sacs en kraft fleurissent sur les étals. Sont-ils si écologiques que cela ?

comparaison sac en papier et sac en plastique

Même si le papier est biodégradable, il dérape sur sa consommation d’eau et le risque d’eutrophisation des milieux naturels.  Le meilleur sac est celui qu’on réutilise ! Pensez à avoir un petit sac léger pour les achats imprévus. Faites vos courses avec des sacs en tissus, une cagette, un panier ! Cela reste de loin les meilleures options.

1.2.2 Les canettes et boites de conserves

Deux types de métaux principalement utilisés pour les emballages métalliques : l’aluminium (canette, petites boites de conserves) et le fer blanc (mélange d’acier et d’étain)

1.2.2.1     Aluminium

Il est issu de l’extraction de la bauxite, qui provient principalement d‛Australie, de Chine, du Brésil et d’Inde. Pour être transformée en aluminium métallique, la bauxite doit être débarrassée des autres minéraux (fer, étain, silicium), puis déshydratée. Elle est d‛abord concassée et attaquée à la soude pour en extraire l‛oxyde d‛aluminium. La solution obtenue est refroidie, provoquant la précipitation d‛oxyde d‛aluminium hydraté qui est alors chauffé pour obtenir l‛alumine anhydre, une poudre blanche. Celle-ci, mélangée à de la cryolithe3, est mise dans un bain à 1000° C dans lequel on fait passer un courant électrique de haute intensité (électrolyse4) ce qui permet de séparer l‛oxygène de l‛aluminium.  Il faut en moyenne 5,25 tonnes de bauxite et 200 kg de soude pour obtenir moins d’ 1 tonne d’aluminium.

Les Impacts de ce processus sont nombreux :  

– lors de l’extraction, atteinte à la biodiversité (déforestation), pollution des rivières et des sols. Puis lors de la fabrication, production de déchets issus du processus : les fameuses “boues rouges” (pour en savoir plus)

– Emission de Co2 : les très hautes températures nécessaires à la fabrication, les différentes montées et descentes en température consomment énormément d’énergie. Ainsi, l’énergie nécessaire à la production d’aluminium (primaire et recyclage) représenterait 1% de la production mondiale. Dans le cas d’une canette de boisson, cela représente 10 fois plus que la production du contenu.

Le processus de production de la matière première étant très énergivore et polluant, le recyclage est un réel bénéfice par rapport à l’utilisation de matière vierges.  Le recyclage d’aluminium permet de diminuer de 95 % les émissions de CO2 par rapport à la fabrication d’aluminium à partir de bauxite.

L’ordonnance sur les emballages pour boissons (OEB) prescrit un taux de valorisation d’au moins 75 %. Si ce taux n’est pas atteint, la Confédération peut instaurer le prélèvement d’une consigne. Le taux de recyclage des canettes alu en suisse en 2019 est de 94%.

1.2.2.2    Fer Blanc

C’est un mélange d’acier (lui-même un alliage de fer et carbone) et d’étain.

La fabrication émet des pollutions liées aux activités d’extraction, à l’énergie nécessaire à l’extraction et au transport. Le fer étant très présent dans la couche terrestre, c’est cependant un des métaux qui demande le moins d’énergie à produire.

La production à partir de matériaux recyclés réduit la consommation d’énergie de plus de 60 %, et la pollution de l’air de 30 %. Le taux de recyclage des emballages en fer-blanc en suisse est de 86%. Pour permettre leur recyclage, l’acier et l’étain sont séparés et recyclés séparément. L’étain peut être réutilisé comme étain (soudure, etc), l’acier une fois fondu peut être utilisé pour des câbles, tuyaux, tôles et “en partie” dans de nouveaux emballages.  

Bilan : Vous l’aurez compris, un emballage métallique a un impact sur le climat. Le choisir recyclé et veiller à bien le trier restent des gestes essentiels. Réduire leur utilisation est la meilleure option.

1.2.3          Le verre

Chouchou des écolos « no plastic », le verre a la cote !

D’un point de vue santé, c’est la meilleure matière :  c’est la plus « inerte », cela signifie que les migrations de l’emballage vers le produit sont quasi inexistantes. Recyclable, solide, transparent, sain, facilement lavable, le verre semble idéal.

C’est oublier que les matières premières du verre ne sont pas illimitées et son extraction et son recyclage sont très énergivores. Il faut chauffer à plus de 1000°C à chaque cycle de recyclage (1600°C à la fabrication).

Le verre reste un des recyclages le plus performant, toutefois, chaque cycle perd environ 10% de matière. Il faut donc réinjecter de la matière pour avoir la même quantité de verre. Il y a peu de verrerie en Europe, le verre à recycler et le verre neuf voyagent beaucoup !

explication du chemin du verre de la production à la réutilisation

Bilan : L’utilisation du verre comme « verre perdu » est une aberration. Le verre doit être réutilisé au maximum avant d’être recyclé. Le développement de la consigne, la plus locale possible est la meilleure solution. Il existe déjà des produits laitiers, des bières ou des jus en verre consignés. Trouvez les bonnes adresses sur notre carte

1.3      Les fausses solutions « écologiques » à fuir absolument

D’autres emballages coexistent dans les rayonnages des magasins, certains se targuant d’être écologiques… décryptages de ces emballages “pas vraiment” écologiques.

1.3.1      Les briques  « Tetra Pack »

Constituées d’un assemblage de plusieurs couches (75% de carton, 20% de polyéthylène et 5% d’aluminium), les briques sont présentées comme une alternative assez écologique et recyclable.

Le processus de recyclage consiste à tremper les briques dans de l’eau, extraire les 75% de pulpe de papier. Le reste, composé de plastique et d’aluminium, est incinéré. Le carton ne peut pas être réutilisé pour fabriquer des briques. Il servira à faire du carton ondulé.
Peu de point de collecte en Suisse, et une seule usine de traitement. Il s’agit de l’usine Model AG, située à Weinfelden, qui a la capacité de valoriser les 20 000 tonnes de briques consommées chaque année en Suisse, et même beaucoup plus. Toutefois elle tourne à vide faute de collecte.

Bilan : un recyclage loin du modèle de l’économie circulaire et qui nécessiterait des investissements importants des collectivités… Est-ce vraiment une solution à soutenir ?

1.3.2   Les “Bioplastiques”

Issus de matières premières renouvelables (maïs), ou de bio déchets (canne à sucre par ex) les bio plastiques se sont généralisés ces dernières années sous forme de gobelets, barquettes pour les fruits et légumes, emballages à jeter pour la vente à emporter…

Quel est le bilan de ces bioplastiques ?

Utiliser des terres agricoles pour reproduire et maintenir une économie du jetable est aberrant.  Cela encourage les monocultures intensives, nuit à la biodiversité et est source de pollutions. Confondu avec du vrai plastique, ils peuvent être mal triés et dégrader le recyclage du plastique.

Bilan : C’est une fausse bonne solution à éviter

1.3.3     Les sacs oxo-biodégradables

Composés de plastique traditionnel (à base de pétrole) auquel a été ajouté un additif, le sac, sous l’action de la lumière, de l’oxygène et de la chaleur, se réduit en milliers de particules de plastiques. Il faudra des centaines, voire des milliers d’années avant qu’il ne se décompose réellement. Le risque de dispersion dans l’environnement est majeur.

Pourquoi les fabricants les présentent-ils comme étant bons pour l’environnement alors ?

Parce qu’ils se fragmentent rapidement (y compris lorsqu’ils sont abandonnés dans la nature). Même si on ne le voit plus, le plastique est toujours là, sous forme de microparticules, et se retrouve alors disséminé dans l’environnement. Il peut ainsi être absorbé par certains animaux et aboutir dans la chaîne alimentaire.

Recyclables ou compostables ?

Ni l’un ni l’autre ! Les sacs oxobiodégradables sont constitués de plastique, donc dérivés des produits pétroliers. Alors malgré ce que plusieurs fabricants prétendent, ils ne se compostent pas. Les véritables sacs compostables sont constitués de matières végétales (cellulose et autres végéplastiques).

Attention à ne pas les confondre !

Bilan : Plusieurs pays Européens déjà ont interdit ce type de sacs… En Suisse, ils sont toujours autorisés, toutefois de nombreux commerçants y ont déjà renoncés face aux remontées de leurs clients ! A fuir !!

1.3.4      Le Bambou

Plante à faible impact écologique en soi, son succès provoque des effets néfastes sur l’environnement : déforestation, monoculture intensive et usage de pesticides pour répondre à la demande mondiale.  L’impact CO2 du bambou est plus élevé que le plastique (Il faut réutiliser une paille en bambou 27 fois pour un impact favorable par rapport à la paille plastique

La vaisselle jetable à base de bambou est recouverte d’une couche imperméabilisante à base de plastique. Il arrive que certains produits d’importation contiennent également de la mélamine, toxique pour la santé particulièrement si l’aliment mis dans le contenant est chaud.

Bilan : la vaisselle en bambou (ou autres fibres végétales), même compostable, reste du jetable qui est la majeure partie du temps incinérée faute de tri.

Les seules solutions acceptables sont des contenants réutilisables. Des solutions de consignes existent chez de nombreux restaurateurs Recircle ou leurs propres solutions de bocaux. Vous pouvez aussi apporter vos boites et tasses pour vos plats à l’emporter !

Pour finir, il n’y a pas de matériaux « miracle » qui n’aurait pas d’impact. En être conscient est une première étape essentielle pour faire les bons choix.

Les principes du Zéro Déchet s’appliquent aussi aux emballages :

Refuser (les sacs oxo compostables, les bioplastiques, le bambou jetable), Réduire (le métal), Réutiliser (le verre), Recycler (tous les matériaux) et Composter.

Références

Source : Louise Allavoine

1. Etude d’évaluation des impacts environnementaux des sacs distribués en boutique, réalisée par Ecobilan, en mars 2008, pour Sacs Papiers de France et Procelpac, groupement français des fabricants de matériaux d’emballage à base de cellulose. Les résultats sont donnés pour un sac plastique courant de 25 litres et un sac papier courant de 36 litres.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Boue_rouge)

https://ferrorecycling.ch/fr/recyclage/le-circuit/

https://www.letemps.ch/economie/suisse-rechigne-recycler-berlingots

https://www.swissrecycling.ch/fr/substances-valorisables-savoir/substances-valorisables/briques-a-boisson

https://www.frc.ch/plastique-le-greenwashing-nuisible-de-loxo/

https://www.tdg.ch/economie/tromperie-sachet-plastique-oxodegradable/story/10937872

/ hhttps://www.60millions-mag.com/2020/01/27/prudence-avec-la-vaisselle-en-bambou-17130

ttps://www.20min.ch/fr/story/600-tonnes-de-plastique-dorment-dans-le-lac-leman-887533430906

https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/10/10/pour-l-arabie-saoudite-le-plastique-c-est-fantastique_5367033_3234.html?xtmc=plastique&xtcr=41

https://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article/2009/12/03/le-match-du-jour-sac-plastique-ou-sac-papier-par-terra-eco_1275819_1270066.html

Programmed obsolescence

  Why don’t electrical appliances last longer ?

For a number of years now, certain manufacturers deliberately shorten the life of their products so that they can more often sell new ones.

One example of this is the most common electrical product- the smartphone. Who doesn’t remember the old mobile phones, for example Nokia, which definitely couldn’t do much compared to the new, modern phones, but which were indestructible and even today can still be called unbreakable? They still work today even if it is in a limited capacity and the battery life compared to modern phones is almost infinite.

Light bulbs are another example of this. The first light bulbs worked with a carbon filament and not a tungsten one, which later became the case. Carbon filaments are about eight times thicker than metallic ones and are, therefore, more durable. Changing for tungsten filaments allowed for a rise in consumption and so, an increase in sales.

It’s because of this that the sadly famous « Phoebus cartel » was born in 1920, by which representatives of the main global manufacturers of incandescent light bulbs decided together to reduce the longevity of light bulbs to 1000 hours. This is only one of the sectors that has resorted to programmed obsolescence.

It exists in different forms of subtlety, from artificial durability where fragile parts break and cause a malfunction, to parts that become unattached and irretrievable, the price of repairs that cost more than buying a replacement or even for aesthetic reasons whereby older versions of a product are deemed as outdated. Manufacturers know all the techniques to make customers pay. Associated with intensive marketing that makes us believe that only the most recent product is the best, that it can wash things even whiter or that it will last even longer, we as consumers fall for their tricks.

Ink cartridges are another example. The sensors are sometimes configured to indicate that the cartridge is empty even though there is still ink left in them. Approximately 350 million ink cartridges are sent to landfill each year.

From an environmental point of view, these practices are catastrophic. From a macro economy point of view we, unfortunately, always say that this practice creates jobs. However, the future is clearly in sustainability. In fact, with sustainability in mind, optimised products that are more respectful of the environment allow us to create new jobs, including jobs in repairs and recycling. Using this model, there are long term environmental gains.

What can we as consumers do then ?

Like the well-known saying, “the customer is king”, we are the ones who shape what is offered by what we demand. It’s therefore up to us to change the way we consume. We don’t have to have the latest smartphone every year, especially if the “old” one still works fine. If we use our fully functioning devices for longer, we instantly prevent lots of waste. For example, it’s not necessary to buy a new phone if only the screen is slightly damaged, it can be repaired.  And even if we need to replace our phone, it doesn’t necessarily have to be a brand new one. Nowadays, there are a number of suppliers who sell second hand phones that have been repaired and work perfectly. It’s also a good idea to choose a device where the parts can be replaced separately if they stop working. This means that we won’t need to replace the whole phone if the battery no longer works for example.

For ink cartridges, we can buy refillable ink cartridges and save even more ink  (grayscale thinner fonts etc) or simply use less and think twice before printing.

Thanks to the internet and to its numerous product reviews and references or the company presentations, today it’s easier than ever to know if the new product has a short shelf life, if it was made locally, under fair working conditions and if alternatives exist. This is the case for many products; light bulbs, smartphones, ink cartridges, cars or even fashion.

Programmed obsolescence doesn’t only exist with electronics. Even temporary fashion trends are nothing more than the fashion industry’s attempt to increase sales. As the fashion industry is one of the largest polluters in the world, we would do well to also change our buying behaviours in this area too. This could mean, not running after every new clothing trend but selecting classic, timeless pieces. It could also mean not necessarily buying new cloths , there are many second hand and vintage shops which have a great range of unique, top-quality items from many different time periods.

Politicians and businesses are becoming aware of changing consumer attitudes. In the case of incandescent light bulbs, the old light bulbs have been banned for some time and today, LED light bulbs are the norm – they last much longer, use much less energy and illuminate just as well.

A European norm must force businesses to extend the shelf life of products, particularly by making them easier to repair. However, this is only one part of the European green deal  (europa.eu/Germany/news) that aims to make Europe the first climate neutral continent by 2050. 

It’s important because 45 million tonnes of electrical and electronic waste is collected each year in the world. This include many gadgets which we don’t really need, for example, that funny Christmas gift with a battery that can’t be removed and so the whole gift must be thrown away once the battery stops working.

Reuse, repair and recycle are the future for devices and products for many reasons, not only because the raw materials needed to make these products (precious metals, rare earth etc) are non-renewable. Some companies already offer bonuses for returning their products at the end of their working life. From a zero-waste point of view, this doesn’t go far enough and that’s why we, as consumers, should lead by example with our buying power.

We only buy what we really need, if possible locally and without packaging, and we use devices for as long as possible. When it’s no longer possible to use our products, we should then try to put the materials back into the circuit or to use them in a different way.

Félix, Médor et Roussette aussi en Zero Waste ?

Adopter une démarche Zero Waste passe par tout un panel de différentes actions à mettre en place, mais qu’en est-il de nos animaux de compagnie ?

Avec 0,4 tonnes de EqCO2 par an en moyenne, les animaux de compagnie ont un impact non négligeable sur notre empreinte carbone.

Pour avoir un repère : les projections estiment qu’en 2040, avec environ 10 milliards d’être humain sur la terre), il sera impératif de ne pas dépasser 1T d’eq CO2 par personne … )

Quand on parle d’animaux domestique, nous pensons en premier lieu aux chiens et aux chats, car c’est la majeure partie de animaux domestiques, mais c’est aussi eux qui ont le plus d’impact environnemental.

Un chien provoque en moyenne une émission de 2,5T eq CO2 (nourriture, emballage, déjections et déchets, énergie) ! le chat quant à lui est à l’origine d’1T d’eq CO2…

Pour les chiens, l’impact principal est la ration de viande qu’ils absorbent chaque jour (soit en moyenne 0,9KG de viande). Plus le chien est grand et volumineux, plus il mange et son impact sera important. Autre impact, le chien fait ses besoins dehors, et chaque propriétaire est tenu d’emballer les déjections dans du plastique qui devra être incinéré…d’où une quantité de déchet organique et humide qui est incinéré à grand renfort d’énergie (pour les ramasser, les transporter, les bruler…)

Pour les chats, l’émission la plus importante est liées à ses déjections. Les chats d’appartement font leur besoin à l’intérieurs dans une litière qui représente un déchet important. Un chat qui vit dans un milieu où il peut sortir et faire ses besoins dehors aura un impact bien moindre.

Nous pourrions penser que le cheval s’en sort mieux avec son régime 100% végétarien. Toutefois, sa taille (> 500 KG en moyenne) fait qu’il consomme des quantités importantes de céréales et sa digestion émet du méthane, le positionnant à l’équivalent du chien à 2,5T d’eq CO2.

Enfin, les autres animaux type cochon d’Inde, canarie ou poissons exotiques s’en sortent mieux (selon la taille de l’aquarium chauffé) avec 0,1T eq CO2/an en moyenne.

Je ne pouvais pas terminer cette liste sans évoquer les poules !! Avec un impact également très faible, elles contribuent à réduire les déchets de cuisine et produisent des œufs archi locaux et frais !! c’est l’animal le plus écologique !

En Suisse, 50% des foyers possèdent 1 ou plusieurs animaux de compagnie. Et ce chiffre augmente. A l’heure ou la taille des foyers diminue et ou notre société est très individualiste, on peut se demander les vraies motivations à avoir un animal chez soi.

Avant de choisir un animal de compagnie, il est essentiel de vous interroger sur le bénéfice sur votre qualité de vie, votre réelle motivation et le besoin d’avoir un animal. Car il est indéniable que la présence d’animaux peut avoir un effet thérapeutique pour certaines personnes et qu’ils peuvent être très bénéfiques.

Si vous décidez finalement de choisir un compagnon, alors voici quelques astuces pour en limiter l’impact :

Pour commencer, et afin d’en réduire l’impact par habitant, tout en profitant du bénéfice, pourquoi ne pas envisager de le partager entre plusieurs personnes (familles, voisins). Et ce sera plus facile de le faire garder pour les vacances !?

Ensuite, vous l’aurez compris, la taille de votre animal va avoir de l’importance sur sa consommation de nourriture et production de déjections. Donc plus il sera petit, moins il sera polluant.

  1. Adopter plutôt qu’acheter : un geste qui compte

En 2017, 19’000 animaux ont été accueillis dans les refuges du pays, dont plus de 10’000 chats. 

Adopter un animal plutôt qu’en acheter un est un geste qui compte puisqu’il s’agit de donner une seconde chance à un animal qui ne demande qu’à avoir un nouveau foyer. De plus, les refuges s’occupent de vermifuger, vacciner et pucer l’animal, et une visite annuelle du vétérinaire est faite afin de garder une trace de son état de santé. 

Renseignez-vous sur les refuges d’animaux de votre canton.  

2. Alimentation

Un moyen de réduire ses déchets est de faire soi-même la nourriture de votre animal, comme le propose par exemple Canine Journal, qui partage plusieurs recettes de cuisine pour chien. En effet, la nourriture des animaux de compagnie se compose principalement de 3 ingrédients : des protéines, des légumes crus ou cuits et des céréales (comme par exemple du riz). Afin de compléter l’apport nutritionnel en vitamines et en minéraux, vous pouvez également ajouter de l’huile de colza, de la levure de bière ou encore de la spiruline.

Vous pouvez également demander à votre boucher local s’il est possible de récupérer la viande non vendue pour votre chien ou votre chat. De nombreuses recettes pour chiens et chats sont disponibles sur internet. Demandez toujours conseil à votre vétérinaire selon les besoins spécifiques de votre animal. 

Si vous préférez une méthode conventionnelle, renseignez-vous sur l’existence d’un magasin près de chez vous qui vendrait des croquettes en vrac. En Suisse, l’entreprise Crokeo (anciennement Hungry Pets) propose un service de livraison de croquettes 100% écologique, puisqu’elle livre mensuellement la dose de croquettes exacte dont votre animal a besoin dans des contenants en verre repris et nettoyés avant d’être réutilisés. 

Enfin, si vous avez une possibilité pour le stockage (cave par exemple), pensez également à privilégier l’achat de gros volumes afin d’éviter de devoir faire plusieurs transports/déplacements polluants et de générer un surplus d’emballages en plastique. Pour cela aussi, il existe un certain nombre de magasins en ligne qui livrent en Suisse, tels que Zooplus ou iPet. 

3.   Litière végétale & cercles pour WC


a. Litière végétales

Le choix du type de litière est certainement très important afin de concilier au mieux le bien-être de votre animal avec l’écologie et le recyclage. En effet, un chat utilise annuellement près de 35 kg de litière.

A titre d’exemple, avec près de 100’000 chats genevois, ceux-ci génèrent près de 3.500 tonnes de déchets de litière par an. Ainsi, pour le canton de Genève, 10% des résidus de la combustion produits par l’usine d’incinération des Cheneviers sont composés de litière pour chats. 

Dans les magasins, bon nombre de marques aux caractéristiques très variées sont proposées, à tel point qu’il est parfois compliqué de s’y retrouver et de fixer son choix sur un seul produit. Voici donc quelques éléments de base pour vous aiguiller.

Généralement, les litières sont composées soit de matière minérale, soit de matière végétale. Sans surprise, la litière minérale consomme plus de ressources non renouvelables puisqu’elle est faite d’argile ou de silice extraites de carrières. De plus, pour un rendu esthétique, celle-ci est souvent traitée chimiquement afin d’être blanchie, anti-odorante et même parfumée.

La litière la plus écologique est indéniablement la litière végétale, dont voici les nombreux avantages : 

CaractéristiquesExplications
100% naturelleIssue de copeaux de bois certifié FSC.
IncinérableLa litière végétale peut être entièrement incinérée afin de produire de l’énergie
Non polluante Elle est dépourvue de tout type d’additif, qu’il s’agisse d’insecticide ou de fongicide.
Légère Il est plus facile de transporter de gros volumes et de la manipuler.
Anti-bactérienne & hygiéniqueLe bois contribue à limiter la prolifération des bactéries par ailleurs responsables des effluves indésirables.
Très absorbanteAbsorbe au moins 1.5 fois son poids en liquide.
Anti-odeursL’absorption optimale des liquides fait qu’elle retient bien les odeurs.
Plus confortableLes copeaux de bois sont plus doux pour les coussinets de vos animaux que les grains des litières minérales.
Moins poussiéreuseLa litière minérale a tendance à dégager beaucoup de poussière et est donc à proscrire pour les chats et les humains sensibles et/ou souffrant de problèmes respiratoires.
Format des copeaux variableLa forme des copeaux peut varier selon les produits, ce qui permet de choisir celle qui convient le mieux.
Prix plus avantageuxLe prix des litières végétales est souvent plus avantageux que celui des minérales et peut être jusqu’à 3x plus rentable.

La litière végétale est bien acceptée par les chats. N’oubliez pas que les animaux ont toujours besoin d’un certain temps d’adaptation face au changement, donc si vous constatez que votre animal est un peu réticent au début, encouragez-le et donnez-lui un peu de temps. Afin d’adoucir la transition, mélangez graduellement l’ancien type de litière avec le nouveau ; par exemple, commencez avec un mélange constitué de 75% de l’ancienne litière et de 25% de la nouvelle, ensuite de 50% chacune, jusqu’à arriver à 100% de litière végétale. Cela pourra être bénéfique pour tout le monde à long terme ! 

b. Cercles pour WC

Une autre solution intéressante est le système de cercles pour WC développé par Little Kwitter. Celui-ci est très simple : il s’agit d’un ensemble de 3 cercles à poser sur le siège des toilettes. L’idée est d’enlever progressivement chaque cercle jusqu’à atteindre le point où l’animal s’habitue à faire ses besoins directement dans la cuvette ! L’histoire ne dit pas si le chat arrive même à activer la chasse d’eau, mais cette solution présente l’avantage d’être complètement exempte de déchets ! Cependant, il paraît instinctivement plus facile d’entraîner un chaton à cette solution plutôt qu’un chat déjà habitué à la caisse. Vous pouvez aussi essayer de bricoler ces cercles pour WC par vous-mêmes, ou tenter d’habituer votre animal à utiliser directement la cuvette, mais nous ne nous portons pas garants de la réussite… : )

4.    Leur sommeil

Nos animaux consacrent beaucoup de temps à dormir et il est naturel de vouloir leur offrir le meilleur confort possible. Ainsi, il est normal de vouloir leur créer un espace de repos douillet dans lequel ils se sentent bien et en confiance.

Il peut être ludique de créer une niche ou un panier soi-même avec des matériaux recyclés ! Avant tout achat, pensez à faire un tour dans votre cave/garage (ou celui du voisin, des grands-parents…) afin de dénicher un panier ou une ancienne caisse. De même, pour la fabrication du coussin, prenez un drap ou un vêtement que vous n’utilisez plus. Celui-ci aura déjà votre odeur et votre animal sera très heureux de s’endormir avec le sentiment de vous avoir à ses côtés ! Pour le garnissage, prenez de la ouate bio ou un coussin de garnissage inutilisé. 

5.    Activités & jeux

Les jouets peuvent aussi parfois poser des problèmes ; s’ils ne se cassent pas, ils se perdent, et c’est pourquoi il est mieux d’utiliser des objets qui ont plus de chances de durer, comme des bâtons ou des cordes.

Les magasins de seconde main vendent souvent des jouets pour enfants et pour animaux, ce qui représente une solution économique et écologique. 

Il est également très facile de fabriquer des jouets soi-même avec d’anciens habits, des draps ou même des anciens bouchons de vin en liège et un peu de laine ! Il suffit d’entailler les deux extrémités du bouchon avec un couteau et d’y enrouler la laine sur toute la surface pour la rendre plus bombée. Vous pouvez ensuite y attacher un bout de corde assez long afin de faire jouer votre chat !

Il est aussi facile de faire des pompons en laine ou de récupérer des anciennes peluches de petite taille.

6.    Accessoires et soins

Les colliers, laisses, brosses et gamelles sont des accessoires indispensables pour votre animal. Ne céder au marketing du rayon avec des objets utiles, mais beaucoup sont superflus.

Limiter vos achats à l’essentiel. Essayer de trouver d’occasion, faite de la récup ou choisissez des matériaux durables.

Pour la toilette, il est parfaitement suffisant de laver son animal avec uniquement de l’eau. En effet, les chats et les chiens ont des systèmes autonettoyants et les laver au savon peut leur être nuisible. 

En conclusion, les animaux de compagnie peuvent être un bénéfice mais avec eux aussi, nous pouvons changer notre comportement afin d’impacter le moins possible sur notre impact carbone

Références :

Pourquoi les cochons d’inde vont-ils sauver la planète – Christophe DREXEL – Edition Marabout

La surconsommation ou le défi climatique

La surconsommation ou le défi climatique sont des sujets qui vous touchent et l’action concrète au quotidien est dans votre nature ? L’association ZeroWaste Switzerland est convaincue que des changements de comportement sont la clé pour limiter notre empreinte écologique.

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