ZeroWaste Switzerland

Non-profit association inspiring everyone in Switzerland to reduce waste.

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Étude de consommation 2023

En 2023, nous avons conçu un questionnaire d’évaluation des pratiques d’un panel afin d’identifier les changements de comportement les plus faciles et les plus difficiles à mettre en place.

L’objectif de cette étude est d’évaluer le niveau de maturité d’une population adulte, en charge du ménage.

Résultats

1 – Le panel

Au total, 458 personnes ont participé au sondage, dont une majorité de femmes.

Le mouvement Zéro Déchet est historiquement porté par des femmes. Ce chiffre est cohérent avec les participations à nos activités.

2 – Les courses

Devenir végétarien est considéré comme le geste le plus difficile.

34,1% ont répondu que cela est difficile ou impossible pour eux.

Les gestes plus faciles comme « prendre ses sacs et boîtes avant de faire les courses » ou « acheter local et bio » sont adoptés par 90% des personnes sondées.

3 – En cuisine

« Simplifier son matériel de cuisine » reste le geste le plus difficile pour 20% des personnes.

Les autres actions, basées sur du bon sens, sont déjà bien mises en place avec un taux de 60% à plus de 90%.

Les actions visant à réduire le jetable (films plastiques), tout comme celles axées sur l’économie d’énergie, sont majoritairement mises en œuvre dans la cuisine. Cependant, leur adoption est moins répandue que les actions liées aux achats, avec environ 80% d’application, principalement de manière partielle. L’énergie, pourtant vectrice de pollution, est parfois oubliée dans la démarche Zéro Déchet.

L’action la plus difficile est « Se passer du congélateur ». Moins de 15% y parviennent.

4 – La salle de bain et l’entretien de la maison

Tous les gestes sont partiellement ou complètement mis en place pour près de 80% des sondés.

Entre 5 et 20% des personnes trouvent difficiles les gestes tels que « acheter des produits de toilette solides ou issus d’ingrédients naturels ou bio, installer des économiseurs d’eau, utiliser du vinaigre et du bicarbonate pour le ménage ».

5 – Les vêtements

Les bonnes pratiques de sobriété de consommation, de réparation, et d’achat d’occasion sont mises en place par plus de 80% des participants.

Le plus difficile reste « réparer les chaussures » avec 17% des réponses, suivi de « renoncer aux soldes » par 13% et « acheter de seconde main ainsi que veiller à l’origine et à la matière des vêtements achetés neufs », par 11% des sondés.

6 – La technologie

Moins souvent associés aux déchets, nos outils technologiques ont pourtant un impact de plus en plus lourd. La mise en place de bonnes pratiques est plus difficile. « Se passer des réseaux sociaux, veiller à la taille des courriels et éviter de regarder des vidéos sur les réseaux 4G / 5G » sont considérés comme difficile pour près de 40% des sondés.

7 – Mobiliers, équipements et décorations

Les gestes tels que « emprunter des livres » et « vendre ou donner sur les sites d’occasions » sont les plus adoptés par nos sondés à plus de 90%.

Les gestes les moins fréquemment adoptés comprennent le recours à l’emprunt et à la location (moins de 70% de mise en place) plutôt qu’à l’achat. Ce résultat s’explique par l’offre encore insuffisante de solutions proches et abordables en termes de prix pour beaucoup de matériels /outils. Acheter reste le plus simple, et parfois le plus économique.

8 – Au bureau

 « Constituer une green team avec ses collègues » est difficile pour plus de 30% des participants alors que « se rendre au travail sans voiture est adopté à plus de 85%.

« Boire son thé ou café dans une vraie tasse et apporter sa gourde » fait partie du quotidien pour quasiment 90% des sondés.

9 – En voyage, déplacement professionnel

Cette thématique est de loin celle où les gestes Zéro Déchet sont les plus difficiles et le moins mis en place.

« Voyager sans prendre l’avion » est contre toute attente le plus adopté par près de 80% des sondés. Ce qui est inversément proportionnel à la statistique suisse : 60% des Suisses estiment qu’on peut prendre l’avion pour partir en vacances sans avoir mauvaise conscience (source sondage 2023 Tamedia pour 24H).

Ne plus avoir de voiture reste l’action la plus difficile à plus de 60%. Effectivement, c’est encore un moyen de transport indispensable dans certaines localités.

Enfin, consulter la carte des bonnes adresses Zéro Déchet est utilisé par moins de 40% des sondés, mais il est très encourageant de voir que près de 25% d’entre eux ont prévu de faire !

10 – Fêtes et anniversaires

 « Utiliser de la vaisselle réutilisable » fait partie du quotidien d’environ 80% des sondés. C’est une bonne nouvelle que cette habitude d’éviter ce déchet superflu soit adoptée à l’unanimité.

La barrière des normes sociales est encore difficile à franchir : demander à ses invités de venir avec ses assiettes, tout comme renoncer au papier cadeau sont les plus difficiles.

Conclusion

Pour ce sondage, il faut tenir compte de son biais, car il a été diffusé via le carnet d’adresses « newsletter » et les réseaux sociaux de l’association. Nous considérons que ces personnes sont déjà sensibles à la problématique du Zéro Déchet.

Pour bien des étapes, les participants à notre sondage ont déjà mis en place une grande partie des gestes Zéro Déchet.

Les gestes les plus souvent mis en place sont :

  • Acheter local
  • Cuisiner de saison et les restes
  • Donner ou vendre les vêtements inutilisés
  • Conserver son téléphone le plus longtemps possible
  • Vendre ou donner sur des sites d’occasion
  • Utiliser une vraie tasse au bureau
  • Emporter sa gourde
  • Utiliser de la vaisselle réutilisable

Les gestes les plus difficiles et les moins adoptés sont :

  • Se passer du congélateur
  • Devenir végétarien
  • Se passer des réseaux sociaux
  • Constituer une green team avec ses collègues
  • Ne plus avoir de voiture
  • Et demander d’apporter ses services lors de grandes fêtes

Il est intéressant de noter qu’auprès d’une communauté orientée et plutôt acquise à la démarche Zéro Déchet, les fondamentaux que nous présentons dans nos ateliers et initiations sont plutôt acquis.

Les gestes les moins appliqués sont peu mentionnés dans nos activités, moins demandés ou nouveaux (atelier voyage, vêtements et énergie ou atelier sobriété numérique). Certains comme repenser sa mobilité, ou devenir végétarien demandent également plus d’efforts dans la mise en place.

Les actions en lien avec une circularité de l’économie (seconde main, réparation, emprunt, location…) sont mises en place de manière partielle. Certainement du fait du manque d’offre qui peut rendre la démarche complexe et parfois coûteuse :

  • Acheter d’occasion n’est pas toujours facile (il faut trouver, pouvoir aller chercher un objet encombrant, avoir une offre attrayante à proximité, renoncer à une garantie…).
  • Réparer est le plus souvent déconseillé par les commerçants qui proposent le plus souvent de renouveler l’objet. Et la réparation de certains biens est presque plus cher que le prix du neuf (ressemeler des chaussures par exemple)
  • Louer ou emprunter : des plateformes de partage existent, mais peinent à trouver leur modèle : il peut être difficile de trouver à côté de chez soi ou disponible. Ce type de solution doit pourtant être privilégié à une échelle locale et encouragé par les collectivités. Plus les solutions de partage existeront localement et seront accessibles, moins nous aurons besoin d’acheter.

Enfin les normes sociales sont un frein souvent observé avec nos participants dans les ateliers, et se confirme dans ce sondage :

  • Il est plus admis aujourd’hui d’offrir un cadeau d’occasion alors que c’était inenvisageable (voir offensant) il y a quelques années.
  • Renoncer à de la vaisselle jetable pour une fête est admis pour notre panel alors que c’est une pratique très répandue dans nos entourages respectifs.

Il y a un travail de sensibilisation et de mise en pratique de ces nouveaux comportements par une partie de plus en plus importante de la population pour faire évoluer ces normes sociales.

C’est l’intérêt du mouvement Zéro Déchet: Une personne qui applique correctement la méthode Zéro Déchet peut être un modèle pour tous les autres et aider à obtenir le changement de comportement dont nous avons besoin dans l’ensemble de la population.

La mise en place du Zéro Déchet

Le Zéro Déchet c’est quoi en fait ?

C’est une philosophie de vie qui vise à limiter les déchets à la source plutôt que d’avoir à les traiter ou à les recycler par la suite. Si le recyclage est très souvent mis en avant comme la solution, il est loin de l’être puisqu’il implique de grosses dépenses d’énergie et que tous les déchets ne peuvent pas être recyclés (pour en savoir plus, lisez notre article “le recyclage est-il si écologique ?). L’idée est donc de devenir de plus en plus conscient de sa consommation personnelle, d’y réfléchir, d’y travailler, afin de préserver les ressources naturelles et de protéger l’environnement. Si le fait de ne plus produire un seul déchet reste difficile voire utopique, il s’agit de tendre vers cette direction, sans pression, à son rythme.

Vous souhaitez mettre en place la démarche du Zéro Déchet dans votre foyer ?

Vous ne savez pas par où commencer ?

Nous vous proposons des actions pour entrer en douceur dans cette philosophie de vie :

Nous sommes envahis d’objets que nous n’utilisons pas ou plus, que nous avons reçus mais qui ne nous servent ou ne nous plaisent pas. Pourquoi donc ne pas refuser ces objets afin d’éviter d’avoir à les jeter ? Cartes de visite, flyers, stylos gratuits, publicité, sont autant d’exemples de babioles que nous acceptons par habitude alors même que nous n’en avons probablement pas l’utilité. Avant d’accepter quelque-chose, il nous suffit de nous demander si cela nous est réellement utile ou pas. Si nous avons besoin du contact ou des informations disponibles sur le flyer ou la carte de visite par exemple, une photo fera parfaitement l’affaire. Un autocollant « Stop publicité » collé sur la boîte aux lettres barrera la route aux documents inutiles. Apprendre à dire non à ce dont nous n’avons pas besoin est un premier pas pour éviter de s’encombrer d’articles inutiles.

Le Zéro Déchet sous-entend également de revoir sa consommation. Pour y parvenir, on commence généralement par un tour d’horizon de ce qu’on possède déjà. Les objets, les vêtements, les livres, les affaires de loisirs, l’électro-ménager, la cave, le grenier, le frigo, les armoires de cuisine et de salle de bain etc., l’ensemble de nos biens matériels est passé en revue puis trié. Il s’agit de définir de quoi nous avons réellement besoin et de donner, vendre, recycler ou jeter le reste. En se limitant à nos besoins réels, on s’allège et on y voit plus clair. Si le tri peut au départ sembler fastidieux, c’est une manière efficace de se recentrer sur ce qui nous tient à cœur. Moins nous avons d’affaires, plus celles qui ont de l’importance à nos yeux sont visibles. Une fois le tri effectué, nous aurons donc plus de temps pour faire ce qui nous rend heureux, au lieu d’avoir à s’occuper du reste.

Le drap est trop usé ? Pourquoi ne pas le transformer en serviettes en tissus. En fin d’utilisation, une brosse à dent peut servir au ménage. Une fois le miel consommé, son bocal peut être lavé puis réutilisé. Chaque objet peut être utilisé de diverses manières et il est toujours intéressant de réfléchir à la manière dont on peut le transformer pour pouvoir s’en resservir. Le seconde-main entre lui aussi dans cette étape-là. De nombreux articles peuvent être achetés d’occasion, en excellent état. Le budget sera moindre et la durée de vie de l’objet sera prolongée.

Si la démarche tend vers le Zéro Déchet, il est peu probable, comme mentionné ci-dessus, de l’atteindre pleinement. Nous aurons donc probablement encore certains déchets à trier. L’étape du recyclage n’apparaît qu’en quatrième position car le concept du Zéro Déchet consiste à réfléchir à sa consommation en amont et de n’avoir à trier que les déchets qui n’ont pas pu être évités. Une partie importante de nos déchets peuvent cependant être recyclés s’ils sont correctement triés. Il s’agit donc ici de procéder à ce tri, aussi consciencieusement que possible. Le verre, l’aluminium, les piles, le métal, les différentes huiles, etc. consultez le site de votre déchetterie pour savoir ce qui peut être recyclé dans votre quartier et recyclez un maximum vos déchets.

Avant de s’occuper du compostage de nos déchets alimentaires, il s’agit à nouveau de réfléchir à notre consommation et d’éviter simplement d’acheter trop d’aliments que nous n’aurons pas le temps de consommer. En compostant nos déchets, nous réduisons non seulement de près de 30% le contenu de nos sacs poubelle, mais nous aidons également à fertiliser la terre en lui rendant ce qui lui revient. En campagne, il est facile, soit de réserver un coin de jardin pour installer son compost, soit de déposer ses déchets alimentaires directement sur les plantes en réalisant un « compostage de surface ». En ville, il existe aujourd’hui différentes options peu encombrantes pour avoir son propre compost. La plupart des villes proposent par ailleurs des systèmes de ramassage des déchets végétaux. L’essentiel étant de rendre à la terre ce qui lui est dû afin de contribuer au cycle naturel des choses.

Tondeuse à gazon, appareil à raclette, livres, matériel de sport et j’en passe…

Plutôt que d’encombrer nos caves et/ou greniers d’articles que nous utilisons peu ou pour un court laps de temps, il existe aujourd’hui de nombreux sites pour emprunter ou louer ce matériel. La bibliothèque par exemple recèle de livres, qui peuvent même très souvent être réservés. Il n’est donc pas toujours nécessaire d’acheter les livres. La fromagerie du quartier prête ou loue certainement un appareil à raclette à l’achat du fromage éponyme. Entre la bibliothèque, la ludothèque, les amis, la famille, les voisins et les sites de location, de nombreux achats inutiles et les dépenses qui vont avec peuvent être évités.

Comme mentionné plus haut, plus la durée de vie d’un objet est longue, meilleur est son impact environnemental. Réparer est donc une règle d’or en matière de Zéro Déchet. De nombreux objets peuvent être réparés, même si cette habitude s’est un peu perdue au fil du temps. Si certaines choses peuvent facilement être remises en état par nos propres soins, pour d’autres il est nécessaire de faire appel à des spécialistes. Magasins de vélo, services après-vente, garages… avec un peu de recherche on finit la plupart du temps par trouver une manière de réparer ce qui doit l’être.

A l’heure du tout jetable, nous avons tendance à oublier que tous les objets jetables existent également en version réutilisable : gourdes, contenants alimentaires, sacs en toile, mouchoirs, rasoirs, filtres à thé, papier sulfurisé, stylos, couverts, etc. De manière générale, plus la durée de vie d’un objet est longue, meilleur est son impact environnemental. Il s’agit donc de remplacer peu à peu nos produits jetables en fin de vie par des produits réutilisables, ayant une longue durée de vie.

Maraîchers, épiceries, boutiques, créateurs, artisans… quel que soit notre lieu de vie, il existe tant de gens qui travaillent aux alentours. En optant pour des produits régionaux, nous soutenons évidemment l’économie locale, nous évitons les transports inutiles et toutes les conséquences environnementales qu’ils engendrent, nous évitons nos propres transports ou les minimisons, nous faisons de belles rencontres, créons du lien social. Bref, à l’heure où tout peut être commandé sur internet, choisir de soutenir les commerces de proximité est pratiquement devenu une démarche militante. Pour en savoir plus, c’est ici notre article “soutenir l’économie locale”.

Le mode de vie Zéro Déchet peut parfois sembler compliqué et/ou difficile alors qu’en réalité il nous fait cheminer vers une autre manière de vivre. Lorsque nous repensons notre consommation, que nous réduisons nos possessions, que nous nous séparons de ce qui ne nous est pas essentiel, que nous réfléchissons à nous fournir le plus localement possible, que nous recyclons et que nous avançons étape par étape dans le processus, nous réalisons que c’est nous-mêmes que nous redécouvrons au fur et à mesure. A cette époque où tout va vite, il nous est parfois difficile de nous centrer, de faire le point sur nos priorités, de nous ajuster si nécessaire pour profiter pleinement de la vie. Le mode de vie Zéro Déchet est une invitation tout en finesse à nous reconnecter à nous-mêmes et à la magnifique planète que nous avons la chance d’habiter. Essayez, vous verrez, vous risquez d’y prendre goût !

Programmed obsolescence

  Why don’t electrical appliances last longer ?

For a number of years now, certain manufacturers deliberately shorten the life of their products so that they can more often sell new ones.

One example of this is the most common electrical product- the smartphone. Who doesn’t remember the old mobile phones, for example Nokia, which definitely couldn’t do much compared to the new, modern phones, but which were indestructible and even today can still be called unbreakable? They still work today even if it is in a limited capacity and the battery life compared to modern phones is almost infinite.

Light bulbs are another example of this. The first light bulbs worked with a carbon filament and not a tungsten one, which later became the case. Carbon filaments are about eight times thicker than metallic ones and are, therefore, more durable. Changing for tungsten filaments allowed for a rise in consumption and so, an increase in sales.

It’s because of this that the sadly famous « Phoebus cartel » was born in 1920, by which representatives of the main global manufacturers of incandescent light bulbs decided together to reduce the longevity of light bulbs to 1000 hours. This is only one of the sectors that has resorted to programmed obsolescence.

It exists in different forms of subtlety, from artificial durability where fragile parts break and cause a malfunction, to parts that become unattached and irretrievable, the price of repairs that cost more than buying a replacement or even for aesthetic reasons whereby older versions of a product are deemed as outdated. Manufacturers know all the techniques to make customers pay. Associated with intensive marketing that makes us believe that only the most recent product is the best, that it can wash things even whiter or that it will last even longer, we as consumers fall for their tricks.

Ink cartridges are another example. The sensors are sometimes configured to indicate that the cartridge is empty even though there is still ink left in them. Approximately 350 million ink cartridges are sent to landfill each year.

From an environmental point of view, these practices are catastrophic. From a macro economy point of view we, unfortunately, always say that this practice creates jobs. However, the future is clearly in sustainability. In fact, with sustainability in mind, optimised products that are more respectful of the environment allow us to create new jobs, including jobs in repairs and recycling. Using this model, there are long term environmental gains.

What can we as consumers do then ?

Like the well-known saying, “the customer is king”, we are the ones who shape what is offered by what we demand. It’s therefore up to us to change the way we consume. We don’t have to have the latest smartphone every year, especially if the “old” one still works fine. If we use our fully functioning devices for longer, we instantly prevent lots of waste. For example, it’s not necessary to buy a new phone if only the screen is slightly damaged, it can be repaired.  And even if we need to replace our phone, it doesn’t necessarily have to be a brand new one. Nowadays, there are a number of suppliers who sell second hand phones that have been repaired and work perfectly. It’s also a good idea to choose a device where the parts can be replaced separately if they stop working. This means that we won’t need to replace the whole phone if the battery no longer works for example.

For ink cartridges, we can buy refillable ink cartridges and save even more ink  (grayscale thinner fonts etc) or simply use less and think twice before printing.

Thanks to the internet and to its numerous product reviews and references or the company presentations, today it’s easier than ever to know if the new product has a short shelf life, if it was made locally, under fair working conditions and if alternatives exist. This is the case for many products; light bulbs, smartphones, ink cartridges, cars or even fashion.

Programmed obsolescence doesn’t only exist with electronics. Even temporary fashion trends are nothing more than the fashion industry’s attempt to increase sales. As the fashion industry is one of the largest polluters in the world, we would do well to also change our buying behaviours in this area too. This could mean, not running after every new clothing trend but selecting classic, timeless pieces. It could also mean not necessarily buying new cloths , there are many second hand and vintage shops which have a great range of unique, top-quality items from many different time periods.

Politicians and businesses are becoming aware of changing consumer attitudes. In the case of incandescent light bulbs, the old light bulbs have been banned for some time and today, LED light bulbs are the norm – they last much longer, use much less energy and illuminate just as well.

A European norm must force businesses to extend the shelf life of products, particularly by making them easier to repair. However, this is only one part of the European green deal  (europa.eu/Germany/news) that aims to make Europe the first climate neutral continent by 2050. 

It’s important because 45 million tonnes of electrical and electronic waste is collected each year in the world. This include many gadgets which we don’t really need, for example, that funny Christmas gift with a battery that can’t be removed and so the whole gift must be thrown away once the battery stops working.

Reuse, repair and recycle are the future for devices and products for many reasons, not only because the raw materials needed to make these products (precious metals, rare earth etc) are non-renewable. Some companies already offer bonuses for returning their products at the end of their working life. From a zero-waste point of view, this doesn’t go far enough and that’s why we, as consumers, should lead by example with our buying power.

We only buy what we really need, if possible locally and without packaging, and we use devices for as long as possible. When it’s no longer possible to use our products, we should then try to put the materials back into the circuit or to use them in a different way.

For a Zero Waste Move

Saskia, a member of ZeroWaste Switzerland and a committed volunteer, shares her experience for a smooth Zero Waste move.

The decision is made, the lease is signed, the head is full of dreams and … we must take action.

Organization is the key word for a good move. Making lists will allow us not to forget anything and to “mentally unload”.

(e) Well in advance, you can already start preparing as follows:

  • 3 months before, start sorting your items using the Marie Kondo method and make lists “to take, to give, etc.”
  • Draw a map of the new home with the location of your furniture to see if it is realistic and to know what to give and what to keep!
  • Collect banana boxes (shops (50), 30 boxes given by s friends reusable boxes provided by movers.
  • Raja tape, made of non-silicone kraft paper and natural rubber glue, recyclable with the cardboard boxes, a good thick pen to write on the boxes.
  • Start changing your postal delivery address to your new address, see the checklists available on the net.
  • Prepare homemade cleaning products and cosmetics in advance so that you will have enough once in the new home.
  • Say goodbye to the future former neighbours.

Saying goodbye and taking stock, according to the Marie Kondo method, which you can read about here (in French):

https://www.huffingtonpost.fr/benedicte-regimont/le-demenagement-est-un-choc-emotionnel-mais-pourquoi_b_7554594.html

Loss of reference points, change of habits: moving is often experienced as a stressful ordeal, to say the least. Why is it so destabilizing? How do you adapt to a new environment? Here are some answers to your questions.

Moving, a source of stress
According to several studies, moving is the third most stressful and debilitating factor, after bereavement and layoff. Change of schedule, long and meticulous management of administrative details… moving is also a source of deep emotional upheaval.

Whatever the new place you have chosen, you will have to take on new habits and give up the comfort of your old ones. If your move is sudden, it will be all the more emotionally marked. That’s why it’s important to mourn the loss of your old home, by going around the neighborhood for a “goodbye” for example, as mentioned in the article above.

Moving is also about taking advantage of this sorting period to clean up your belongings and your life. They are not only trinkets; they have a history. This is the right time to ask yourself if you want to bring them with you or not.

In order to find your place in the new habitat, you have 2 solutions. The first is to try the same layout as in the previous apartment. This way, the transition will be smoother. But if you want to turn a page, new configurations and decorations will help you.

Don’t forget to support the children. As for the adults, it is a big change, which can be positive or not. Involve them and help them discover the new place.

Another important point is the integration into your new environment. Once you are settled in your new home, don’t hesitate to meet your neighbours. By ringing their doorbell to introduce yourself or by organizing a “housewarming” party at your place. This way, you can find out about the habits of the neighbouhood and you will discover new people. They may not be the same neighbours you once cared about, but you’ll be pleased to see that these people have something to share as well.

Source :

https://www.aufeminin.com/relations-aux-autres/bien-vivre-un-demenagement-s638119.html

About 10 days to 1 week before D-day

Tape, pen, boxes, go…

Wrap in clothes or newspaper, wedge with blankets, note the room of the new home on the top and on the side of the box. This will make unpacking easier and your box can be placed directly in the right room! A part has been wrapped in recycled paper provided and collected by the movers.

Allow 10 days to pack everything, and also think about the annexes (attic and cellar) where you may have accumulated souvenirs. Adjust the days accordingly.

Don’t forget to eat, drink and rest! Unfortunately, accidents happen more easily when you are tired.

The D-day is here, you are ready and have slept well. Let’s get started!

  • Breathe …
  • Stay calm … and print the list and the plan of the new home with the place of the furniture.
  • Have a box of tools (tape, screwdriver, pen) at hand
  • Have a snack and drink enough
  • Allow yourself a well-deserved rest

After

Arrange in order of importance:

  • Kitchen, because “Mens sana in corpore sano”
  • Bedroom, so you can sleep well and quickly find your feet
  • Bathroom
  • Living room

After a move, we often get sick because our body has mobilized a lot of energy to appropriate a new place. In this case, we can naturally boost ourselves with:

-> Magnesium, echinaforce, hydrolat of scots pine

We finally addll our personal objects to feel at home.

Feeling good in your nest is important. But it’s even better if the nest is well received in the tree: by introducing yourself to the neighbors and/or organizing an aperitif at home, you prepare a friendly environment.

Saskia’s assessment

Super positive, it was easy and the movers even took a table and chairs for friends of theirs who were moving into a new home.

They also collected all the boxes!

Only small disappointment, neither Emmaus, nor the CSP, took back the beds to be given because of covid! Apart from that, no waste!

We would also have liked that the trucks did not return empty, what was possible for several trips, but not for all.

There are also movers with bicycles or you can   ask friends who have cars for help if there isn’t much furniture to move!

Sorting a drawer with the Mary Condo’s method

Make lists

Banana boxes and friends’ boxes

Raja tape, made of non-silicone kraft paper and natural rubber glue

Everyone deals with change in their own way. Learning to organize can make life easier, but it doesn’t save you from surprises. So work on letting go as well once you’ve done the best you can ?