ZeroWaste Switzerland

Non-profit association inspiring everyone in Switzerland to reduce waste.

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C’est Patou

Une épicerie Bio, Locale et Vrac à Trélex

Site internet et shop en ligne: https://patou.ch

L’épicerie c’est Patou, initialement créée à La Cezille en 2017 par Patricia, a été reprise en 2021 par Carole et Olivier. C’est au coeur du village de Trélex, dans une ambiance chaleureuse et familiale que nous vous accueillons du mardi au samedi, dans nos locaux qui sont une épicerie depuis plus de cent ans ! 

Nous vous proposons un large assortiment de plus de 800 produits, dont plus de 75% sont issus de l’agriculture biologique, 65% locaux et 30% en vrac : 

  • Des fruits et légumes, BIO exclusivement, réapprovisionnés tous les matins de la semaine par des producteurs locaux 
  • Des céréales et huiles BIO ainsi que des farines de moulins régionaux 
  • Tout un éventail de boissons BIO (jus de fruits, kombucha, limonades, sirop, bières, vins et autres alcools) 
  • De la boulangerie artisanale et des confiseries (chocolats, fruits secs, glaces, bonbons…) 
  • Un ensemble de produits d’épicerie (épices, condiments, herbes aromatiques, sauce, légumes et champignons en bocaux, miels et confitures…) 
  • Une large gamme de produits laitiers, de vaches, brebis et chèvre, d’alternatives végétales, de viandes et poissons du lac Léman 
  • Des thés et cafés, des plats cuisinés par nos traiteurs locaux 
  • Des produits de beauté et de parapharmacie (crèmes, savons et dentifrices solides…) 
  • Des articles de nettoyage en vrac, des gourdes en inox, des éponges, brosses à vaisselle… 
  • Des fleurs, des cartes et paniers cadeaux 

L’intégralité de notre assortiment peut également être commandé sur notre site internet et vos achats peuvent être retirées à l’épicerie, ou livrées directement à la maison dans le district de Nyon (Vaud). 

Pour des prix justes et équitables 

Pour nous, les prix d’achat aux producteurs ainsi que les prix de vente aux consommateurs se doivent d’être justes et équitables. 

Nos partenaires producteurs nous proposent eux-mêmes leurs prix de vente, nous ne négocions pas de baisse ou de rabais. Qui de mieux que celui qui produit sait combien vaut son travail? 

Nous essayons de prendre une marge juste, permettant de garantir nos frais fixes (loyer, salaires et charges sociales). Chez nous, vous ne trouverez pas d’action à 50% pour la simple et bonne raison que pour la plus grande majorité de nos produits nous n’avons pas 50% de marge! 

Nos choix dachats responsables 

Plus de 3 quarts de nos produits sont BIO 

Le choix de soutenir une agriculture biologique n’est pas anodin. En effet, plus naturelle pour notre santé, mais également moins contraignante pour notre planète, l’agriculture biologique est pour nous une évidence. Vous trouverez chez nous une majorité de produits labellisés (Bourgeons Bio Suisse, label européen ou français pour l’agriculture biologique). Pour d’autres produits, plus locaux et artisanaux, nous essayons de faire changer quelque peu les habitudes en proposant d’inclure plus naturellement des ingrédients issus de l’agriculture biologique. 

Presque 2 tiers de nos produits sont locaux 

Nous privilégions les producteurs locaux aux importations. En général, nous choisirons automatiquement les produits suisses lorsqu’ils sont disponibles (en saison). Cependant, la saison suisse peut-être courte, alors nous nous autorisons de les importer des pays limitrophes (principalement France et Italie) un peu avant et après la production locale, c’est le cas par exemple pour les choux-fleurs ou les abricots… D’autres produits comme les avocats, les citrons verts ne poussant pas par chez nous, nous les prendrons uniquement d’Europe, jamais d’Amérique du Sud! 

Nous vous proposons, en magasin et sur notre boutique en ligne, un “badge” vous indiquant la distance des producteurs. 

Environ un tiers de nos produits sont vendus en vrac 

“Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas”. Cette phrase a tout son sens pour nous, c’est pour cela que nous vous proposons le maximum d’article en vrac, sans vous proposer d’alternative emballée. Le vrac est pour nous une évidence. Malheureusement, certaines denrées ne peuvent pas ou sont peu ou pas disponibles en vrac, dans ce cas nous choisissons des emballages en verre, papier ou plastique végétaux si possible. 

Nous avons choisi de devenir membres de l’association ZeroWaste Switzerland afin d’adhérer pleinement aux projets Zéro Déchet. 

L’adresse :
1 route de Genolier 
1270 Trélex 

La Vracrie

La Vracrie a ouvert ses portes le 15 janvier 2022 à Praz, dans le Vully
fribourgeois.

La coopérative compte à ce jour 125 membres d’horizons très variés qui
ont choisi de s’engager pour proposer une épicerie favorisant une
consommation locale, respectueuse de l’environnement et durable, ayant
également pour but de devenir un lieu de rencontre. La Vracrie est
ouverte à tous, coopérateurs ou simples clients.

L’épicerie propose une large gamme de produits issu de la région, tant
au niveau alimentaire que non-alimentaire et plus de la moitié d’entre
eux sont certifiés bio. L’assortiment comprend des produits alimentaires
tels que des fruits et légumes, des oléagineux, des céréales, des
produits laitiers, des boissons ainsi que des produits ménagers et
cosmétiques. Plus d’une centaine sont proposés en vrac afin de limiter
ses déchets et éviter le gaspillage. Nous avons à cœur de privilégier
les producteurs locaux et le circuit court afin de garantir des produits
frais de saison.

Intéressé(e) à devenir coopérateur.trice? Ramène ton bocal et rejoins La
Vracrie.

Site Internet

La Ville de Morges s’engage en pionnière pour le « zéro déchet »

Partant du principe que « trier c’est bien, réduire c’est mieux », la Ville lance un projet sur 3 ans destiné à diminuer de 10 % la production de déchets sur son territoire, en association avec ZeroWaste Switzerland.

Merci à la Ville de Morges de sa confiance ! Nous sommes très enthousiaste de vous accompagner dans ce fabuleux projet.

  • Page du projet sur le site de Morges ici.
  • Communiqué de presse ici.

Le Zéro Déchet, c’est pas si difficile ! 

Tout au long de l’année, nous nous efforçons de vous donner des pistes ou des astuces, tout au moins une matière à réflexion afin de passer à l’action. Nous souhaitons toujours être inspirant.es, jamais culpabilisant.es ! Car chacun avance selon son rythme, chacune a ses priorités.  

Annick nous a fait part de ses premiers pas. Son témoignage nous a touché de par sa simplicité et en même temps, son ampleur. Notre phrase fétiche “pas à pas” illutrée ici par son témoignage.  

Derrière la réduction des déchets, se trouve tout un monde, une philosophie, un art de vivre.  Certains verront cet agissement comme contraignant, onéreux ou encore chronophage. Cependant, si l’on en croit les personnes qui pratiquent cette philosophie, il en est tout autre. En effet, elles décriront le mode de vie « zéro déchet » comme une façon de faire des économies, de vivre plus sainement mais plus encore, comme un jeu ! 

C’est ce dont témoigne Annick, quadragénaire, mère de famille, soucieuse de notre environnement et de l’avenir de ses enfants. C’est à la suite de la publication du second volet du sixième rapport du GIEC en février dernier, que la lecture de la conclusion a provoqué chez elle un certain mal être. Elle a donc cherché comment devenir actrice d’un monde meilleur. Elle a vu une bouffée d’oxygène lorsqu’elle s’est intéressée au mouvement « zéro déchet ».   

Lorsqu’elle est arrivée sur le site de ZeroWaste Switzerland en surfant sur le net, le mode de vie « zéro déchet » lui est apparu comme une évidence et comme des actions tellement faciles à réaliser. Finalement, cette manière de vivre, elle l’avait déjà commencée il y a quelques années sans vraiment s’en rendre compte ! Par exemple,  

  • en emportant avec elle des sacs en tissu pour acheter le pain, les fruits et les légumes 
  • en utilisant de temps en temps une coupe menstruelle au lieu des tampons traditionnels 
  • en employant des savons solides (pas tout à fait zéro déchet, car vendus dans une boîte en carton ou un papier de soie, mais toujours mieux que les bouteilles en plastique des gels douche)  
  • en n’achetant plus de produits de nettoyage mais en se servant de vinaigre blanc, bicarbonate de soude et savon noir pour nettoyer la maison – plus besoin de rincer maintes fois la baignoire ou la plonge après les avoir nettoyées. 

Ces habitudes s’étaient mises en route très facilement et sans réelle contrainte mais par simple bon sens. Elle a donc décidé de mettre les bouchées doubles et de vivre au plus près possible du « zéro déchet », en essayant de faire toujours mieux. (lire ici notre article “le Zéro Déchet en 10 étapes”

Ainsi motivée à réduire ses déchets, Annick a eu l’impression d’avoir acquis une paire de lunettes lui aidant à repérer les moindres emballages. Chaque jour, elle se lance le défi de générer le moins de déchets possible, que ce soit au niveau alimentaire, ménager ou matériel. Dans ce but-ci, elle fait ses courses principalement chez les producteurs de sa région directement, dans les commerces de son village ou alors dans les magasins bio et en vrac les plus proches. Et c’est génial de pouvoir échanger sur les produits avec leur producteur directement dit-elle : « il peut nous conseiller sur la manière de les préparer ou avec quoi les cuisiner. Par ailleurs, c’est très gratifiant de savoir aussi chez qui va notre argent, réaliser qu’il va aider le producteur lui-même et sa famille ». D’autre part, comme cette quadragénaire, vous connaissez probablement les effets néfastes sur notre santé des produits transformés. En allant acheter les denrées directement à leur source et en les cuisinant elle-même – parfois très simplement, sans forcément faire de la cuisine élaborée – notre « zéro déchettiste » a conscience qu’elle et sa famille mangent sainement et préservent l’environnement. 

La philosophie zéro déchet passe aussi par les objets. Pour cette mère de famille, il n’est maintenant plus question d’acheter un article quel qu’il soit (vêtement, chaussures, sac, article de sport, appareil électro-ménager, meuble, jouet, etc…) tant que celui-ci n’est pas vraiment indispensable.* Par ailleurs, la maison s’est donc « agrandie » car elle a pris un plaisir fou à la débarrasser de tout ce qui n’était plus utile. Elle a donc donné, vendu ou recyclé un bon nombre d’objets et de vêtements. Et quand il faut vraiment acquérir quelque chose, Annick essaie de l’acheter en deuxième main. C’est une manière de sauver des choses et éviter que de nouvelles ne soient produites.  Grâce à tout cela, toute la famille se retrouve dans un intérieur épuré, contenant uniquement ce dont elle a besoin. Et son compte en banque ne s’en porte que mieux ! Et à leurs dires, leur mental s’est allégé aussi : « on se pose beaucoup moins de question sur le choix des vêtements, où est rangée telle ou telle chose, etc… ».  

Alors, le zéro déchet, vous vous y mettez !? 

*Avant chaque achat, appliquer la méthode BISOU pour le faire en conscience 

Achats en vrac ? C’est si fun !

« C’est looong…. C’est trop compliqué… c’est lourd… » Oh, la déprime !  

Allez, enlevez vos lunettes grises : Tout ceci n’est que mensonge, faire ses achats sans emballage, c’est simple, c’est rapide et … on rigole bien ! 

D’abord, il suffit de bien choisir l’endroit, une épicerie où vous êtes accueilli et chouchouté, pas un rayon perdu au fond d’une grande surface où le personnel vous tourne le dos au premier « S’il vous plaît…. ». Zerowaste Switzerland a un magnifique carnet d’adresses organisées dans une carte que vous trouvez  ICI 

Le premier pas 

« On prend un sac à dos et une charrette ? » Mais non, quelques sacs en tissu suffisent, éventuellement une bouteille pour de l’huile ou la lessive, ne vous encombrez pas de vingt bocaux vides pour une première fois. D’ailleurs les pots en verre n’ont rien d’obligatoire, vous venez avec ce que vous voulez dans une épicerie en vrac (boite en plastique, en métal, sachet « ziploc », cornet papier ou bouteille PET déjà utilisés, boîte à goûter, « lunchbox » du midi, gourde…). On a même vu des fourres d’oreiller reconverties en sacs à vrac extraordinaires ! 

Une chose à ne pas oublier quand même : votre liste de course (sur une enveloppe réutilisée, dans une appli, ou dans votre tête) pour ne pas se disperser. Ce qu’on laisse en chemin, ce sont les peurs : de renverser, de ne pas savoir, du regard des autres…  

Chaque vendeur ou vendeuse dans un magasin vrac est passé par cette première fois, il ou elle est donc très solidaire : vous serez accompagné pour peser votre contenant, vous servir dans un silo, trouver une cuillère ou une pince, et ranger vos achats pour ne rien perdre. Chaque contenant même en plastique léger est pesé vide pour soustraire son poids et le déduire de vos achats. C’est une règle d’or du commerce en vrac, vous ne payez que le contenu.  

S’il vous manque un contenant, la plupart des épiceries en vrac ont des solutions, de quoi dépanner en toute matière, neuf ou d’occasion, des boites récupérées, et des sachets en papier que vous pourrez utiliser plusieurs fois. Ces contenants viennent souvent de dons d’autres consommateurs, des fournisseurs ou de la brocante du quartier, ils font partie intégrante d’un cycle vertueux ! 

Osez, chaque question est légitime !  

Un commerce en vrac peut déstabiliser car il n’a pas les mêmes codes qu’une grande surface : vous vous demandez si vous pouvez vous servir, vous aimeriez savoir si c’est plus cher ou moins cher qu’en sachet, et si vous pouvez venir avec votre pot à épices (Ah, non, ça vous le savez puisque vous avez lu le début de cet article !). 

Est-ce qu’une crème pour le visage peut être remplie en magasin ? C’est la question que nous avons posé à Flavie, gérante du magasin Bokoloko : « ceci est rarement proposé car les crèmes sont des émulsions d’eau et de corps gras : une vraie bénédiction pour les bactéries et moisissures ! En les servant à la portion, il y a donc un risque de les contaminer et les faire tourner. Soit elles contiennent des conservateurs antibactériens puissants et peuvent être prises à la cuillère et mise dans votre pot propre, soit elles ont peu de conservateur et chaque pot est rempli avec grand soin dans un endroit stérile chez le fabricant ou la fabricante. En revanche, le pot de cette crème une fois vidé est souvent repris au magasin, il sera retourné aux fabricantes pour être remis dans le circuit. » 

C’est propre un magasin en vrac ?  

Oui, comme votre cuisine !  

Des aliments y sont vendus sans emballage, mais pas sans protection : les silos ou distributeurs garantissent que le produit ne stagne pas. Les contenants sont régulièrement inspectés et lavés, les ustensiles lavés à chaque utilisation. Et le service des produits ultra frais doit répondre aux mêmes règles d’hygiènes que dans un autre commerce. De même, la traçabilité des produits est une obligation qui incombe aux gérants de la boutique 

Et les contenants consignés ? 

Une petite trace de yaourt dans votre pot vide ? pas de panique, il n’y aura pas de troll storm sur votre Insta, et vous gardez tous vos points de fidélité !  

Pourquoi ? parce qu’un contenant vide qui retourne au lieu de production suit un parcours de lavage très strict avant de revenir plein et étiqueté de frais. Trié et compté avant son départ de la boutique, il est lavé et stérilisé pour garantir la qualité du produit, puis rempli à nouveau. 

Je peux venir les mains vides ?  

Oui, ou presque ! les gérants de magasin vrac pourraient faire un concours de la meilleure idée pour emporter ses achats :  

Les œufs dans les poches de manteaux et la gousse de vanille dans l’agenda emportent la palme de la débrouille… avec un prix spécial « goût du risque » ! 

Venir direct avec sa passoire de cuisine pour prendre les légumes du souper, quand on habite tout près, c’est aussi une riche idée (essayez donc de faire pareil chez un géant orange… ) 

Vous pouvez aussi réutiliser la serviette en papier du muffin acheté à la gare le matin pour emmener quelques abricots secs qui raviront le goûter des enfants, ou le sachet en papier du pain pour le risotto et les flocons d’avoine.  

Découvrir et partager

Pousser la porte d’un commerce en vrac, c’est aussi s’offrir un autre champ des possibles ! Pouvoir acheter des grandes quantités ou des mini doses,  trouver la bonne recette, faire des achats groupés… 

La juste dose et la recette toute prête  

Imaginez que vous découvrez une recette avec du paprika fumé, une épice que vous n’avez jamais goûté : si il vous faut ½ cuillère à café, c’est dans un commerce en vrac qu’il faut venir l’acheter, et revenir en prendre si vous aimez. Pas de stock, pas de pertes ! 

Une autre astuce : faire son « mix rando » préféré, sans raisin pour ceux qui ne les aiment pas, avec un max de noisettes pour ceux qui aiment, avec des graines de courges ou sans, des pépites de chocolat ou des grains de sarrasin…Pour cela, vous demandez de l’aide au personnel de l’épicerie qui vous guidera pour peser chaque ingrédient successivement. Ça marche aussi pour le muesli ou la tisane et pour offrir des cadeaux personnalisés ! 

Et sinon, un ami vous a dit que tel produit était dangereux pour la planète et votre santé ? et vous voudriez le remplacer : en vous renseignant dans un commerce « Zéro déchet », vous trouverez très certainement une alternative à la fois saine, simple et économique. Cela sera peut-être même un changement d’habitude plutôt qu’un nouveau produit.  

 Les grandes familles, les camps d’été, les stages de yoga et les colocations sont aussi des clients des épiceries en vrac, car elles y trouvent de quoi alimenter en bons produits de très grandes tablées à un prix raisonnable. Demandez seulement à l’épicerie la plus proche de chez vous, elle propose certainement un système de commande en gros avec un rabais intéressant. Et certainement qu’elle pourra activer le « système D » pour que vous repartiez avec 5 kg de macaronis et 3 kg de gruyère dans des contenants adaptés, même si vous n’en avez pas !  

Le réseau = l’ADN  

C’est lui qui fait la vraie différence entre un commerce en vrac indépendant et le rayon « vrac » des grandes surfaces : les artisanes, les productrices et producteurs sont là, tout près. Ils viennent très régulièrement livrer leurs produits et vous pouvez les rencontrer. Et apprendre en leur compagnie que certains produits frais sont saisonniers, que conserver un coulis de tomate ou une saucisse fumée, ce n’est pas la même affaire ! Discuter avec eux de la qualité et la diversité des productions possibles en Suisse. D’ailleurs saviez-vous qu’il y a des fermes qui produisent du safran, du quinoa, des agrumes, du gingembre, du saumon et même du soja….en Suisse ? Qu’entre le moulage d’un vrai savon dur et son utilisation il faut attendre 6 semaines ? C’est dans des pop-up et les dégustations des magasins vrac que vous apprendrez ces détails qui donnent du goût à votre liste de commi’ 

Pour finir, une épicerie vrac et locale, c’est entre 50 et 100 fournisseurs différents et autant de rencontres personnelles. C’est un carnet d’adresses qui s’ouvre quand vous cherchez LE cadeau tellement introuvable mais parfait pour votre meilleur ami ! 

Alors, prêts ? Où est votre liste de course ?  

Si vous avez encore un petit doute, passez par un Happy Hour de Zerowaste Switzerland pour récolter quelques bons tuyaux ! (calendrier des événements)

Tout est lié

DOSSIER : LES 50 ANS DE L’OFEV

Les déchets, matières premières de l’économie circulaire

Plusieurs initiatives citoyennes oeuvrent pour favoriser l’ conomie circulaire,   l’instar de ZeroWaste Switzerland, des cafés-réparations ou encore de Free Go, une association qui met en place des frigos communautaires. Mais ces actions restent pour l’heure dispersées et cantonnées à certains secteurs. Pour que la démarche prenne de l’ampleur, il faudrait que la législation ainsi que les entreprises et l’industrie suivent. Les choses commencent à bouger en Suisse.

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Le pesto en 3 variantes

Le pesto se prépare traditionnellement avec des feuilles de basilic, aujourd’hui on vous propose trois autres variantes ! C’est très facile et vous aurez ainsi des recettes qui s’adaptent à la saisonnalité des légumes et des herbes.

Pesto aux fanes de radis ?

Ingrédients

pour 1 à 3 bocaux 

Nos ingrédients sont – si possible – de saison, bio, locaux et achetés en vrac.

  • des feuilles de radis fraîches d’une botte (ou plus)
  • de l’huile d’olive (1 à 2 dl)
  • 2 cs de graines de tournesol (ou autres noix, graines)
  • un peu de jus de citron
  • un peu de poivre fraîchement moulu
  • sel, selon goût

Préparation

  1. Préparer des petits bocaux (d’env. 1 dl), les stériliser, si prévu pour la conservation.
  2. Ajouter tous les ingrédients (sauf le sel) dans un blender et mélanger jusqu’à obtention de la consistance souhaitée. Saler selon goût et mélanger encore une fois. 
  3. Ce pesto peut être servi avec des pâtes, comme dip avec des légumes ou tartiné sur du pain ?.

Pesto-tapenade aux fanes de fenouil ?

Ingrédients

pour 1 à 3 bocaux 

  • env. 200 g de feuilles et tiges de fenouil
  • le jus d’un citron
  • 1 à 2 dl d’huile d’olive
  • 70 g d’amandes 
  • 1 – 2 gousses d’ail 
  • du sel (selon goût)

Préparation

  1. Séparer les tiges des feuille. Laver les feuilles de fenouil et bien les égoutter.
  2. Dans le bol d’un blender, verser le jus de citron, l’huile d’olive et les feuilles de fenouil et mixer le tout. Ajouter le reste des ingrédients et mixer.
  3. Mettre le pesto dans des bocaux.
  4. Consommer rapidement ou couvrir le dessus de la sauce par un filet d’huile d’olive et ajouter du sel (conservateur). Le pesto peut se congeler sous forme de glaçons ou dans des contenants divers.

Pâte à l’ail des ours ?

La recette et les informations relatives à la cueillette c’est par ici.

Les bioplastiques, une bonne nouvelle pour l’environnement ? On fait le point !

Ils sont “biodégradables”, “biosourcés”, ou encore “compostables” et sont parfois présentés comme une solution à la pollution plastique. Aussi séduisants qu’ils soient, ces « bioplastiques» qui arrivent en masse dans nos magasins et nos entreprises ne constituent pas une solution miracle pour réduire nos déchets, et les slogans qui les accompagnent peuvent même se révéler contre productifs s’ ils impliquent un mauvais geste de tri. On vous aide à y voir plus clair parmi toutes ces allégations et labels en rappelant ici quelques bons réflexes.

Plastiques biosourcés et plastiques compostables, deux caractéristiques bien différentes

Quand le terme « bio » est adossé au mot plastique, la première chose est de vérifier à quoi cela fait référence exactement.

En effet, certains « bioplastiques », parfois aussi présentés comme « végétales» font référence à l’origine des polymères entrant dans la composition du plastique, qui peuvent être fabriqués à partir de matières issues de la biomasse (maïs, canne à sucre…) par opposition aux matières fossiles traditionnellement utilisées pour fabriquer du plastique (pétrole, charbon…). On parle alors plutôt de plastiques « biosourcés ». D’autres caractéristiques tiennent au devenir de ces déchets, on parle alors par exemple de plastiques “biodégradables” ou “compostables”.

Si intuitivement, on aurait tendance à penser qu’un plastique « végétal » est automatiquement biodégradable, ce n’est pas le cas ! L’origine des matières et le devenir du plastique une fois devenu déchet sont deux caractéristiques indépendantes l’une de l’autre. Autrement dit, un plastique « biosourcé » ne sera pas nécessairement plus facilement « biodégradable », et inversement.

“Biodégradable”, qu’est ce que ça signifie exactement ?

Et bien en réalité, pas grand chose !

D’un point de vu scientifique, le terme « biodégradable » désigne l’aptitude d’un produit à se décomposer et à être effectivement “bio-assimilé” par l’environnement (c’est à dire complètement transformé en molécules naturelles comme le carbone) sous l’action de micro-organismes et de facteurs tels que l’humidité, la chaleur ou la présence d’eau.

Dans l’absolu, toute matière est biodégradable, ce n’est qu’une question de temps… mais qui se chiffre parfois en centaines, voire milliers d’années !

En tant que consommateur, l’indication qu’un plastique est “biodégradable” ne vous garantit donc rien de la vitesse de cette dégradation, ni des conditions particulières, pas toujours réunies, dans lesquelles ce plastique pourra effectivement se “bio”-dégrader plus rapidement qu’un plastique conventionnel.

Bref, mieux vaut ne pas se fier à ce terme quand on recherche un produit écologique. En France, il est d’ailleurs prévu d’interdire l’apposition du terme “biodégradable” sur un produit ou un emballage au même titre que l’expression “respectueux de l’environnement”, tout aussi floue.

Qu’est ce qu’un plastique “compostable” ?

La notion de compostabilité des plastiques a le mérite d’être plus précise que celle de biodégradabilité : elle désigne des matières qui sont susceptibles de se dégrader en présence de déchets organiques et dans des conditions de compostage (montée en température, présence de micro-organismes spécifiques, etc). Il existe une norme européenne (EN 13432) qui garantit que le plastique est susceptible de se dégrader en condition de compostage industriel. Sur les emballages et les sacs plastiques, le respect de cette norme est souvent caractérisé par un logo comme celui “OK COMPOST”.

Quand un plastique est présenté comme biodégradable ou compostable, la première chose à faire est donc de chercher ce logo pour savoir si le matériau répond bien à à la norme et n’est pas juste un slogan marketing.

Les sacs compostables : la solution pour la collecte des biodéchets ?

Cependant, même si c’est le cas, il faut garder à l’esprit que ces plastiques compostables ne sont pas nécessairement écologiques !

En effet, pour se composter, ces plastiques doivent être triés séparément du reste des ordures avec les déchets organiques (restes de repas) et doivent être orientés vers une plateforme de compostage industrielle ou de méthanisation. Cela en fait une solution adaptée pour la collecte des biodéchets quand un sac est nécessaire (quand la commune l’impose par exemple). Dans ce cas, il faut à tout prix éviter les sacs plastiques traditionnels qui vont polluer le compost avec des microplastiques, et n’utiliser que des sacs effectivement compostables qui présentent le logo “OK Compost”.

Cependant, si il est possible de se passer de sac et de jeter les biodéchets en vrac dans le bac, c’est encore mieux. En effet, les plastiques compostables ne doivent pas représenter une trop grande quantité de déchets par rapport aux déchets organiques avec lesquels ils sont mélangés pour pouvoir effectivement se dégrader. Et même une fois compostés, ces plastiques ne présentent pas d’intérêts agronomiques spécifiques pour les sols et peuvent donc difficilement être qualifiés de solution d’économie circulaire, la matière étant de toute façon “perdue” plutôt que valorisée.

Les plastiques biosourcés : prudence sur l’origine de la matière

Le terme biosourcé se rapporte à une autre catégorie de bioplastiques, qui traite cette fois de la composition de la matière et non du devenir du déchet produit. “Biosourcé” signifie que la matière a été en partie (le terme peut être utilisé même si la part de biosourcé est en fait minime dans la composition) ou complètement fabriquée à partir de ressources issues de la biomasse (résidus de cultures agricoles, canne à sucre, pomme de terre…).

Si il peut être positif pour l’environnement de remplacer les matières fossiles par des matières renouvelables, il faut être vigilant sur l’origine de la matière ayant servi à produire le plastique. En effet, certains plastiques biosourcés sont par exemple fabriqués à base de canne à sucre, une plante cultivée très loin d’Europe, dont la culture nécessite beaucoup d’engrais et de pesticides.

Par ailleurs, les quantités de plastiques produites et consommées chaque année dans le monde sont telles que les substituer complètement par des matières naturelles entraînerait des effets contre-productifs certains : concurrence avec la production alimentaire, dégradation de la qualité des sols, impacts environnementaux liés aux cultures, etc.

Ainsi, vous l’aurez compris, la vigilance est de mise sur les alternatives “bio”, “végétales” ou “dégradables” en plastique. La solution à la pollution plastique se situe avant tout du côté de la réduction de notre consommation et du développement d’alternatives réutilisables aux produits et emballages à usage unique.

Comment fêter une Chandeleur Zéro Déchet ?

Entre le froid, le semi-confinement et la chandeleur qui approche, une irrépressible envie de crêpe qui monte  ? 

Alors si vous n’avez pas un petit resto qui fait de la vente à l’emporter (dans votre contenant, hein ?) comment assouvir cette petite envie… C’est décidé, Aurélie partage avec vous la recette de sa maman… ou devrions-nous dire les recettes, car à la maison, elle prépare des crêpes (sucrées) et des galettes (salées) ! 

Quelle différence… c’est des crêpes après tout ! eh bien non, c’est la farine qui fait toute la différence : les galettes sont faites à partir de farine de blé noir, ou sarrazin qui donne un goût vraiment typique. C’est une plante différente du blé et sa particularité est d’être sans gluten. Avec du beurre salé, cette pâte à un craquant et un gout exceptionnel ! 

Les ingrédients secs existent en vrac. Privilégiez également le bio et le local  quand c’est possible. Pour le lait, vous pouvez en trouver en bouteille consignée, sinon choisissez un contenant recyclable. Enfin, le mode d’élevage des animaux a aussi un impact sur l’environnement, le goût… alors soyez vigilant sur comment sont produits le lait ou les œufs que vous achetez. Prêts ? alors en route pour ces recettes 100% zéro déchet !  

Recette Galettes

Ingrédients pour 6 personnes

  • 125 g farine de sarrazin  
  • 50 g farine de blé  
  • 3 Œufs de poules heureuses élevées en plein air 
  • 2,5 dl lait  
  • 2 dl d’eau 
  • 1 cas d’huile  
  • 1 pincée de sel 

Garnitures :

  • La classique jambon-fromage : prévoir ½ tranche de jambon / crêpe et du gruyère 
  • La complète : préparer une jambon-fromage et casser un œuf au plat dans la crêpe. 

Préparation

  1. Mélanger tous les ingrédients dans un saladier avec un fouet jusqu’à ne plus avoir de grumeaux. 
  2. Laisser la pâte reposer au moins 1h 
  3. Verser de la pâte dans une poêle légèrement huilée sur feu moyen et faire cuire la galette à feu moyen des deux côtés. 
  4. Vous pouvez faire une variante sans farine de blé (sans gluten), dans ce cas, remplacer les quantités de blé par du sarrazin. Mais les galettes auront plein des petits trous (la pâte se rétracte à la cuisson) 

Les variantes végétariennes 

  • Faire sauter des champignons de couche coupés en lamelles dans la poêle avec un peu de matière grasse. Lorsqu’ils commencent à griller, les disposer dans la galette avec un peu de fromage (et un peu de crème pour les plus gourmands) 
  • Préparer des poireaux émincés étuvés doucement dans un peu de matière grasse. Ajouter de la crème. Assembler dans la galette avec un peu de gruyère 

Recette : Crêpes

Ingrédients pour 6 personnes

  • 350 g farine de blé  
  • 2 Œufs de poules heureuses élevées en plein air 
  • 5 dl Lait 
  • 2 dl d’eau 
  • ½ cac de bicarbonate de soude 
  • 1 pincée de sel 
  • 2 cas d’huile  

Garnitures :

  • Voici la délicieuse recette de pâte à tartiner maison qui va à merveille avec les crêpes.   
  • Ajoutez des ingrédients sucrés de votre choix : fruits (fruits locaux comme les pommes et les poires), miel, sirop d’érable, etc.

Préparation

  1. Mélanger tous les ingrédients dans un saladier avec un fouet jusqu’à ne plus avoir de grumeaux. 
  2. Laisser la pâte reposer au moins 1h. 
  3. Verser de la pâte dans une poêle légèrement huilée sur feu moyen et faire cuire la crêpe à feu moyen des deux côtés. 

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de vous régaler  ! 

Houmous

Le houmous est idéal pour l’apéritif, un délicieux dip du moyen-orient, une pâte crémeuse à base de pois chiches cuits. Cette recette fraîche et facile pour 2 pots de Houmous vous est proposée par notre ambassadrice Dorinda.

Ingrédients

Nos ingrédients sont – si possible – de saison, bio, locaux et achetés en vrac.

  • 400 g de pois chiches cuits et égouttés
  • 30-50 ml du jus de cuisson des pois chiche
  • 2-3 cuillères à soupe de jus de citron
  • 2 cuillères à soupe de Tahini (crème de sésame)
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive + 1 CS d’huile parfumée, au goût
  • 1 cuillère à café de sel
  • —- En option —-
  • 1 à 2 gousses d’ail
  • Persil, ciboulette, basilic…

Préparation

  1. Faire tremper les pois chiche dans de l’eau froide. Les couvrir puis les laisser reposer pendant 12 heures à température ambiante.
  2. Égoutter les pois chiches et les mettre dans une casserole d’eau froide. Prévoir une casserole assez grande puisqu’il faut ajouter une fois et demi leur volume d’eau.
  3. Porter à ébullition et laisser les pois chiches cuire pendant une heure.
  4. Mettre les pois chiches égouttés et rincés dans un mixeur. Mixer les légèrementen ajoutant l’eau de cuisson.
  5. Ajouter le tahini, le jus de citron, l’ail, le cumin et le sel. Continuer de mixer enincorporant l’huile d’olive petit à petit jusqu’à obtenir une texture homogène etcrémeuse.
  6. Pour finir, on peut éventuellement couvrir l’houmous d’huile d’olive, de sésameet de cumin.
  7. Ajouter si vous en avez envie : paprika, pignons de pin, sésame grillé, coriandre,ciboulette fraîche
  8. On peut aussi ajouter des feuilles de basilic (1/2 bouquet ou plus) et les mixeravec le tout.
  9. Pareil pour les tomates séchées (prenez celles à l’huile d’olive).Les mettre avec le reste de la préparation selon ses goûts et mixer.
  10. Le houmous est déclinable à l’infini et se congèle très bien.